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4,09

sur 801 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre est mon premier coup de coeur de 2024. C'est un coup de poing magistral. Un livre de 700 pages, une histoire criminelle vraie que je ne connaissais pas et un style d'écriture très haut de gamme. Même si j'ai parfois été gênée par l'humour de l'auteur et ses digressions, on finit par s'y habituer. Mais quelle littérature et quel travail de l'auteur.
C'est l'histoire d'une jeune femme à l'enfance avec un père sévère dans l'éducation intellectuelle et une mère très faible. Une adolescence difficile pendant la guerre. Cette jeune femme tuera et sera jetée en pâture aux médias de l'époque et à la justice de hommes avec un tout petit "h". Description d'une société machisme et phallocrate. En 2024, on en est toujours pas sorti même si la société a progressé! A lire impérativement!
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Vous faites bien de vous intéresser à Philippe Jaenada. Et à La petite femelle en particulier (vous pouvez aussi jeter un oeil à La Serpe Prix Fémina 2017 que j'ai également lu et apprécié).

Ami, vous avez lu la 4ème de couverture et vous avez lu peut-être également quelques critiques de mes éminents camarades en Babélio ; donc je ne vous dirai pas qu'il s'agit de l'histoire d'une meurtrière qui a défrayé la chronique dans l'immédiat après-guerre. Une personne, une femme appartenant à l'avant-garde des baby-boomers, pour son malheur. Contraiement à eux, elle a connu, enfant, adolescente la guerre, l'Occupation, la Libération. Eût-elle été né quelques années plus tard, son destin en aurait été probablement très différent.

Non, je préfère vous parler de son talent d'écriture et de composition de sa narration. Certains seront tentés, considérant que le sujet de cet ouvrage est une histoire vraie de penser qu'il ne s'agit pas d'un roman ou de pure littérature. Je veux ici m'inscrire en faux. Quelle leçon de littérature, au contraire ! Combien de « romans » encensés par des critiques paresseux ou même couronnés par des prix pour lesquels les thèmes abordés ont plus d'importance que leurs qualités littéraires n'arrivent pas à la cheville des oeuvres de P. Jaenada qui devient au fil du temps un des plus intéressants auteurs de notre époque. Ses livres et je m'attarde sur La petite femelle aujourd'hui ont tout d'une oeuvre littéraire de grande qualité. Tout y est : une histoire, des personnages, une structure romanesque et un style à leur service.
- Oui mais c'est facile, y'a qu'à prendre des histoires dans les journaux ou aux greffes des tribunaux et les recopier....
Ben, déjà c'est pas mal de s'intéresser à la vraie vie plutôt que nous raconter des histoires qui ne sont que des fausses histoires mettant en scène des idées, des caricatures plutôt que des personnages, leur vie ancrée dans la réalité. Idées toutes faites, si possble dans l'air du temps – vous voyez ce que je veux dire. Avec des personnages qui dès le début reçoivent leur étiquette : en blanc les bons, en rouge les méchants, une ou deux caractéristiques suffisent au lecteur – qui peut parfois être lui aussi paresseux- à les identifier. En même temps c'est plus simple et moins fatigant. On comprend tout de suite, on n'aura pas besoin de relire la page pour bien comprendre.

Donc, disais-je, Philippe Jaenada part de faits réels et nous invite à le suivre dans sa recherche de la vérité, de sa vérité. Comme tout romancier qui se respecte. Jaenada est un merveilleux conteur : il campe en quelques mots chaque caractère, nous prends la main et nous guide dans le labyrinthe de son récit. Il s'agit de vrais personnages, avec un passé, une généalogie, une épaisseur. Aucun lecteur ne peut résister à cela ! En tout cas pas moi. Voilà, je crois, son ambition littéraire : nous persuader que la réalité est complexe, à multiples facettes, pas toujours univoque, souvent contradictoire. La logique y est prise en défaut, la morale aussi. Et il se donne les moyens de nous guider dans ce labyrinthe, disais-je. On suit une piste, on tourne à gauche, puis à droite, on revient sur nos pas. On repasse par le même chemin puis une grande avenue se déroule devant nous. Ah ! Plus de lumière. On marche à tâtons. Là c'est lisse, ici un peu plus rugueux ; on retire précipitamment la main, ce qu'on vient de toucher est dégoûtant...
Livre foisonnant, empli de destins à la fois tragiques et d'une banalité – comme le mal s'entend à l'être- à pleurer. Et finalement, une bienveillance, un regard cru mais plein d'humanité sur l'humanité. Et finalement peu importe s'il dit La Vérité, le plaisir du lecteur a été total et ses personnages vivront longtemps dans son coeur.

Merci à Philippe Jaenada de nous rappeler les fondamentaux de la littérature et du roman.,,
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Chronique vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=xtrVexgt_ZY

De quoi ça parle ? Dedans, Philippe Jaenada va enquêter sur le meurtre qu'a commis Pauline Dubuisson dans les années 50, en retraçant tout son parcours, et même sa généalogie. C'est une jeune étudiante en médecine qui va tuer son ex-petit ami après une dispute — on ne sait si c'est un accident, le coup part alors qu'elle le menace de se suicider et qu'il saute sur elle pour l'en empêcher.

Ce que j'en ai pensé : J'ai adoré, comme toujours avec Jaenada. Je l'avais découvert il y a deux ans avec Au printemps des monstres, j'ai lu cette année La serpe, dont j'avais pas pu faire de chronique parce que j'étais en pleine rédaction de mon roman. En fait ce que j'aime par-dessus tout avec Jaenada, c'est qu'il prend le temps. Il installe le cadre, on sent qu'il y a de la méticulosité comme un travail de chercheur, (d'ailleurs ça y ressemble, puisqu'on voit la bibliographie à la fin, qu'il va beaucoup dans les archives, qu'il épluche les sources, les comptes-rendus de l'époque). Et pourtant, je ne qualifierais pas son texte d'enquête ou de non-fiction, c'est du pur roman, parce qu'il parvient à tout relier, à tout tricoter ensemble, à narrer la vie de Pauline Dubuisson, tout en ayant du recul sur sa narration, sur les biais que l'auteur est obligé d'avoir, la déformation professionnelle de vouloir tout rendre romanesque. Il est extrêmement prudent avec ça, quand il ne sait pas, il le dit, quand il se laisse emporter par son imagination, il le dit. Pourtant, il y arrive, quand je le lis, j'ai l'impression d'être devant ces images recolorisées — que les pigments sont tellement bien réimplantés dans l'image qu'on a la sensation d'y être, que c'est très moderne, que ce ne sont pas que des gens en costumes trois-pièces, tailleur gris et bibis, mais des êtres avec les mêmes angoisses existentielles que nous, avec les mêmes pulsions, les mêmes tensions. Qu'en fait, on est encore d'une certaine manière dans les années 50, qu'il n'y a pas eu une cassure nette comme les livres d'histoire donnent le sentiment, que les gens vivaient en noir et blanc — c'est vivant, Pauline Dubuisson, je sais que c'est cliché de dire ça, mais elle revit à travers le texte. Je trouve que la fascination qu'il éprouve pour elle est très touchante, c'est le motif du poète et de la muse, on peut dire.
Un texte féministe
Y a quelque chose de paternel sans être paternaliste, une affection sincère — un miroir peut-être qu'il a vu en elle, ce qui fait qu'il cherche à expliquer les engrenages de l'éducation, de la société qui l'ont amenée vers ce qu'elle a fait — que la société n'a pas totalement les mains propres : en forçant les femmes à n'avoir qu'un seul destin possible, celui de l'épouse dans l'ombre de son mari, et parce que son père lui a fait lire Nietzsche très tôt, qu'il voulait qu'elle soit plus que ça — qu'il lui a donné une vision fausse de l'humanité, de la faiblesse et de la force, l'a endurcie, a créé une carapace dur à percer, mais aussi, l'a empêché de se contenter du peu que les hommes laissaient aux femmes. Que Pauline était une femme née dix ans trop tôt, parce qu'elle aurait été tout à fait adaptée aux changements des années 60, au féminisme, elle l'étudiante en médecine qui ne voulait pas être seulement Madame Bailly, qui aspirait à plus. Surtout, ce que montre Jaenada, c'est comment une justice patriarcale impose des doubles-standards aux femmes — Une d'elle, Yvonne Chevallier, sera acquittée car dévouée et tournée vers un mari fuyant, il la quitte, elle le tue, mais c'est par amour, plaident les avocats, montrant comment elle a été une épouse exemplaire, obsédée par le plaisir du mari — ils vont jusqu'à le diaboliser lui, la victime (ce sont les avocats de l'accusation du procès de Pauline, et là, ce sera l'inverse: un Félix angélique et elle, la ravageuse qui a brisé son destin parfait de médecin et fiancé modèle). Une justice à la carte : pas d'étude de balistique, on met de côté les témoignages trop gentillets, on écarte les témoins qui pourraient nuancer la vision qu'ils cherchent à donner d'elle. Ce qui est dingue aussi, c'est le rôle des médias, comment ils parviennent à créer un personnage, un monstre, à faire monter la mayonnaise, et peut-être bien, à empêcher toute rédemption. Il y a, on peut le dire, un certain acharnement à lui faire baisser la tête, à extraire de la société ce qui est de l'ordre de l'exceptionnel, de l'anormal, mais aussi ce qui dérange — des femmes qui ne sont pas ce que les années 50 voulaient qu'elles soient.

Rédemption impossible ?
Pauline devient la cible parfaite d'une France portée sur les valeurs traditionnelles, mais aussi encore en proie à un passé qu'elle n'assume pas — en effet, son père a collaboré pendant la seconde guerre mondiale et s'est servi d'elle en tant que « facilitatrice », en gros, il l'a poussée alors qu'elle avait quatorze ans dans les bras des Allemands pour avoir des accords commerciaux avec eux. A la libération, Jaenada creuse l'hypothèse qu'elle a été tondue, ce qui aurait accentué ses tendances dépressives. Et donc, après la mort de Félix, on va évidemment creuser ce passé, et l'utiliser pour brosser le portrait de Pauline : celui d'une fille démoniaque, un mal à la racine, une fleur pourrie et irrattrapable. En fait, ça m'a rappelé un peu les cours d'histoire de terminale, sur la mémoire d'après-guerre, comment la France des années 50 s'est construit un passé glorieux de résistance, alors que ce n'était qu'une petite partie, que la majorité était silencieuse, et que la tonte des femmes, c'est une humiliation qui vise à expier les péchés de toute une nation. Pauline, elle a servi un peu à ça — à se laver les mains, à se dédouaner. le pays aura une fascination assez viscérale pour elle, ce qui fait que même après sa sortie de prison, elle ne pourra jamais retrouver une vie normale.

Un auteur à suivre.
Les livres de Jaenada, c'est souvent la leçon que j'en tire — bon sang, mieux vaut ne jamais commettre de crime, sinon on va creuser chaque sombreur de notre âme, chaque petites et grosses conneries qu'on a faites, il suffit d'être un peu renfrogné devant le concierge ou d'avoir jeté sa serviette hygiénique dans la mauvaise poubelle (ce qui se passe dans le livre, un policier va tirer des généralités psychologisantes de ce tout petit détail — comme quoi c'est une femme qui ne sait pas se tenir) pour qu'on tire de nous une image partiale, mensongère. Jaenada arrive à réhabiliter Pauline, mais encore plus, à nous donner une impression de la connaître, ce qui fait que la fin est vraiment poignante — et j'aime pas ce mot d'habitude qu'on utilise à toutes les sauces dès qu'un auteur fait clamser le moindre chien du héros. Il y a du souffle dans son style, ce qu'on retient, bien sûr, c'est les parenthèses, parfois doubles ou triples, comme un récit qui s'autoconstruit, qui enfle tout seul, anecdote par anecdote, ça fourmille, ça déborde, c'est vivant encore une fois. C'est avec Jaenada que j'ai compris le pouvoir de la digression, consolidé après avec Knausgaard — c'est des constructions sinueuses, gargantuesques, on a l'impression que ça part dans toutes les directions, mais une fois arrivé au point final, tout fait sens.

Je vous le recommande vraiment, ainsi que La serpe et Au printemps des monstres.

Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Du Philippe Jaenada comme on l'aime !
Du dense, du massif, de l'épais. Tout ça valable sur la forme comme sur le fond. Car Philippe Jaenada c'est surtout un immense travail de recherche qu'il met au profit des lecteurs et lectrices. Il y glisse sa vision bien sûre mais c'est aussi ça qu'on recherche chez Philippe Jaenada. Et ses digressions évidemment et là aussi on est servis.
Quant à Pauline Dubuisson je n'en connaissais rien, pas plus que sur ces précisions historiques.
On referme la Petite femelle avec le sentiment de mieux connaître l'Histoire
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⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
C'est le deuxième roman de Philippe Jaenada que je lis.
Un énorme pavé de 700 pages, foisonnant et passionnant.
L'auteur part d'un fait-divers, la mort d'un homme, Félix, tué par son ancienne maîtresse Pauline Dubuisson dans les années 1950 et il retrace tout le parcours de la jeune femme, essayant de faire la lumière sur sa jeunesse, les circonstances du crime, son emprisonnement…
Le début se passe à Malo-les-Bains, quartier de Dunkerque pendant la guerre et m'a passionnée. Je connais bien cette ville pour y avoir vécu plusieurs années et ce fut très intéressant d'en apprendre plus sur l'Histoire.

Ce livre est passionnant et déconstruit la part de vérité et de fiction entre la réalité des faits dans le parcours d'une vie et ce qui en transparaît dans les médias, au cours de l'instruction.
Enfin et surtout, la grande force des romans de Philippe Jaenada réside dans son humour et son franc-parler, son ironie, sa truculence parfois, son utilisation inimitable des parenthèses et son sens de la digression. Il y aurait presque un sujet de mémoire de maîtrise ou de doctorat : de l'art des parenthèses dégressives chez Jaenada. 🤓
Parfois quelques longueurs mais je lui pardonne. 😝



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Je suis sûrement de parti pris dans ma cotation parce que j'aime beaucoup le travail de Philippe Jaenada.
Cette fois, il nous emmène du côté de Dunkerque, à Malo les Bains d'abord, à la rencontre de Pauline Dubuisson, celle qui finira par défrayer la chronique et passionner les foules dans les années 50 après avoir tué son amant. C'est aussi une femme qui a inspiré Modiano... comme quoi.

Comme à son habitude, l'auteur s'est hyper documenté sur son sujet et le replace dans un contexte plus large. Une grande partie du roman sera donc consacrée à la jeunesse de Pauline, durant la guerre, où elle est restée sous les bombes alors qu'une partie de sa famille était descendue dans le sud.
Philippe Jaenada prend le temps de nous faire découvrir Pauline, une jeune femme libre avant l'heure, qui se rêvait médecin et qui lisait beaucoup, surtout des polars. Il dévoile ses failles aussi, son psychisme parfois fragile, son éducation hors norme qui l'a toujours placée en marge.
Bien entendu, par la suite, le procès de Pauline sera passé à la moulinette.

Pour ceux qui connaissent la plume de l'auteur, on ne sera pas surpris de tomber nez à nez avec Anne-Catherine et Ernest au détour d'une page. J'aime les digressions de Philippe Jaenada. Elles permettent de reprendre du souffle dans la tragédie, de sourire malgré les drames. Et toujours cet oeil perçant, logique, critique qu'il pose sur chacune des étapes qui permet de prendre de la hauteur, de voir les choses autrement, de se détacher du convenu.

Et comme souvent, il met le doigt sur les failles, que dis-je, les crevasses de l'appareil judiciaire; sur la veulerie de la majorité des journalistes et les lâchetés de l'être humain. Philippe Jaenada ne critique pas pour critiquer, il décortique, il démonte, il démontre, il explique, il met à plat, il s'interroge.... Et ce qu'il met à jour dans ses romans, ce n'est jamais joli joli mais qu'est-ce que j'aime cette ouverture d'esprit alliée à une érudition certaine, le tout avec humilité même si ce n'est pas toujours l'impression qu'il peut donner à tout le monde.
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Philippe Jaenada reprend ici, comme il le fera plus tard dans La serpe, une affaire judiciaire qui a fait les gros titre dans les années 50.
Pauline Dubuisson est accusée d'avoir assassiné son ancien amant Felix, étudiant en médecine comme elle.
Avec La petite femelle l'auteur décide de remettre les pendules à l'heure et décortique la vie de Pauline et son procès pour comprendre.
Il veut comprendre qui était Pauline, ce qu'il s'est vraiment passé. Qui était celle que l'on a affublé des pires noms et des pires adjectifs, dont le passé pendant la guerre ne jouera pas en sa faveur, loin de là (il faut dire que coucher avec des officiers Allemands pendant l'occupation alors qu'elle n'a que 14 ans ne rend pas le public très indulgent) ?
Il examine également comment la justice s'est comportée, entre misogynie et pensée chrétienne digne du 19ème siècle, et il n'y a pas de quoi être fière d'une justice pareille. Et puis il y a l'opinion publique, toujours prête à lyncher dans la joie et l'euphorie, ceux que les journalistes leur donnent en pâture.
Alors d'accord, Pauline Dubuisson a bien tué Felix, mais l'auteur nous rappelle ici qu'il n'est pas si facile de juger et que le minimum de compassion a sa place partout.
La plume et la verve inimitable de Philippe Jaenada rend cette enquête passionnante (malgré le pavé) et c'est un plaisir immense de retrouver son humour, ses digressions et son humanité dans ce livre.
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Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en ouvrant ce livre, et je pense que je ne me serais de toute façon pas attendu à ça. La forme est originale car l'auteur réussit (avec brio) à lier précision de ses sources et de ses recherches sur cette affaire judiciaire, et anecdotes sur sa propre vie et son propre parcours. Au début, je l'avoue, je me suis un peu demandé ce que ces interludes personnels venaient faire là, mais finalement, grâce à une écriture enlevée, c'est ce qui permet à cet ouvrage de devenir un objet atypique, et non pas seulement le récit d'un fait divers.
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Après avoir lu le Printemdes monstres , je n'ai pas voulu quitter l'univers de Philippe Jaenada et surtout aucun autre livre ne me semblait aussi captivant .
Je n'ai pas été décue : La Petite femelle est tout aussi captivant et peut-être plutôt davantage car on a à faire à une seulpersonne que l'on suit de l'enfance à....
Et on retrouve la plume précise , sensinle et engagée du dernier livre.
Je ne vais pas résumerl'histoire de la petite femelle , elle est connue mais quel destin que celui de Pauline Dubuisson .
Quand le destin s'acherne sur quelqu'un , c'est terrible et bravo à l'auteur pour cette "resucection" de cette personne .
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Comme j'adore la série "Clem" avec Lucie Lucas, j'ai regardé le téléfilmqui a été tité de cer roman et dans lequel elle campe Pauline Dubuisson. Cette histoire vraie m'a travaillée au point que j'ai eu envie de me procurer le livre. Chose faite. Philippe Jaenada s'empare du faits divers avec talent, sensibilité et une bienveillance qui manque cruellement au monde actuel. Son type de narration, très personnelle, faite de digressions sur la vie de l'auteur, a pour effet d'impliquer totalement le lecteur, suspendu aux lèvres de l'écrivain tout au long de ce très gros roman. Bonne surprise au final !
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