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3,69

sur 1108 notes
Jaenada, je suis total love.
Il mène ici une enquête historique sur le triple meurtre non élucidé dont ont été victimes le père et la tante d' Henri Girard, ainsi qu'une domestique en octobre 41.
Girard fut accusé puis acquitté. Jaenada nous présente donc l'écrivain du salaire de la peur sous un angle qui nous était inconnu , mais surtout, ça part dans beaucoup de sens, ça digressionne un max, ceci de façon désopilante. La scène dans une station service est très drôle. Son analyse du '' club des cinq '' également.
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Accro aux faits divers entachés d'erreurs judiciaires et de zones d'ombres, l'inspecteur Jaenada reprend du service, pour notre plus grand bonheur. Cette fois-ci il se penche sur le cas Georges Arnaud, auteur notamment du célèbre "Salaire de la peur" adapté par Clouzot, pseudo de Henri Girard, qui aurait tué dans le château familial son père (qu'il adorait, ayant perdu très tôt sa mère), sa tante et la bonne, fermé de l'intérieur et sans rien voler alors que toute sa vie on le dit obsédé par l'argent...
Alors que tout l'accuse, il est mystérieusement relaxé et s'exile en Amérique latine.
Mais trop d'éléments ne collent pas, et l'enquête a été baclée, pour ne pas dire sabotée, et Jaenada va reprendre un à un les éléments et même faire des expériences lui-même (il est sur place) et montrer que rien ne tient.

J'avoue avoir été soulée par les incursions fréquentes de l'auteur dans son précédent "roman", "La Petite Femelle", et du coup j'appréhendais un peu le nouveau. Mais il y en a vraiment moins et elles servent toujours le propos, donc je me suis régalée, je l'ai lu très rapidement, le style est très fluide ! L'enquête est moins minutieuse que pour "La Petite Femelle" (il avait retracé chaque jour de la vie de Pauline Dubuisson, c'était impressionnant), mais pas moins intéressante, bien que le meurtrier présumé attire beaucoup moins la sympathie que Pauline, qui elle était une victime à beaucoup d'égards.
L'auteur pense à titre personnel (mais sans pouvoir le démontrer et avec mille pincettes) que le fils des gardiens est l'assassin (il change d'ailleurs leur nom dans son livre alors qu'il se trouve très facilement sur Internet ; du coup c'est quoi l'intérêt ?) ; et j'avoue que c'est une hypothèse assez convainquante.
L'auteur pense à titre personnel (mais sans pouvoir le démontrer et avec mille pincettes) que le fils des gardiens est l'assassin (il change d'ailleurs leur nom dans son livre alors qu'il se trouve très facilement sur Internet ; du coup c'est quoi l'intérêt ?) ; et j'avoue que c'est une hypothèse assez convainquante.

Je vais essayer de lire "Le Salaire de la peur", par curiosité pour le bonhomme !

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Un roman...mais est ce vraiment un roman...un récit, une enquête, le récit d'une enquête plutôt dont on peut dire qu'il est extrêmement bien documenté. C'est précis, minutieux, parfois un peu répétitif sur certains détails mais servi par la magnifique plume de M. Jaenada, et ça passe bien. Des passages personnels non dénués d'humour font que j'apprécie beaucoup cet auteur.

Mais ce qui est certain, c'est qu'arrivée à la fin des 600 pages, je ne suis toujours pas parvenue à me convaincre de la culpabilité ou de l'innocence du suspect...

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Il m'a fallu du temps, pour en venir à bout) et plus d'une fois j'ai failli laisser tomber cette serpe rouillée (qu'Henri avait empruntée trois jours avant le drame), mais aiguisée (par qui ?) et tachée de sang.
Je reprendrai l'image de Philippe Jaenada lui-même, le club des Cinq, qui illustre la première et la dernière page de son roman : comme dans les romans d'Enid Blyton où "c'est vrai, en général, dans le Club des Cinq, les trois premiers quarts du roman, il ne se passe rien". En dehors de l'icône orange qui clignote sur le tableau de bord. Quel suspense ! Un pneu serait-il en train de se dégonfler ?
Combien de pages remplies de mots inutiles et de personnages multiples qui n'intéressent personne et qui viennent se greffer dans une histoire où ils n'ont rien à faire? Et des anecdotes (humour ?) qui n'apportent rien (même pas un sourire !) ! Il rencontre les descendants de certains témoins, et certains témoins eux-mêmes. Il rapporte tous leurs entretiens, pratiquement mots pour mots. Il épluche des cartons remplis de lettres, celles d'Henri, de son père, de leurs parents et amis. Tout ça pourquoi ?
le sujet pourtant m'intéressait à double titre : un mystère autour d'un triple meurtre qui avait défrayé la chronique en son temps dont le principal suspect tenu pour coupable au vu de nombreux témoignages, avait été déclaré innocent. Mais pourtant, aujourd'hui encore, pour certains, Henri Girard était coupable, il a sûrement assassiné son père, sa tante, leur bonne. Et apprendre que cet Henri Girard n'était autre que Georges Arnaud, l'auteur de "Le Salaire de la Peur" dont Clouzot avait tiré un film magistral, piquait ma curiosité. Je voulais en savoir plus sur le bonhomme.
En définitive, la phrase de Maître Garçon, l'avocat d'Henri, résume l'affaire : "qui peut le croire assez ignoble pour tenter de faire acquitter l'assassin de l'un de ses meilleurs amis. S'il a accepté de prendre sa défense, c'est qu'il est absolument convaincu de son innocence. " .
Et toutes les recherches de l'auteur pour trouver la vérité, tous ces dossiers compulsés, toutes ces reconstitutions patiemment réalisées, aboutissent toutes à la même conclusion et nous restons sur notre faim. À priori, le coupable court toujours. Tout ça pour ça…
Mais à la sortie de ce roman, le jury du prix Femina y a vu les pépites que moi, je n'ai pas su voir.
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Pas aimé du tout.
Ecriture complexe.
Lourdeur
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A vrai dire je me suis lassée... j'ai trouvé ce livre tellement long, mais long. Certes l'enquête est minutieuse mais parfois les écarts n'en finissent plus et du coup on ne sait plus trop ou on en est.

La recette s'use. J'avais adoré le premier livre du genre (Sulak). L'effet de surprise, une narration dynamique m'avaient agréablement surprise. Là je n'ai rien retrouvé de tout ça.

bref je me suis ennuyée.il faut toutefois reconnaître le talent de Philippe Jaenada dans l'art de reconstituer des "vieilles affaires".

Si vous êtes amateur d'enquête policière à décortiquer, si les digressions étranges de l'auteur ne vous font pas peur n'hésitez pas et lancez vous, on apprend plein de choses.
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j'ai été super déçue; on n'en voit pas la fin ; c'est dans les digressions qu'il est le meilleur, pas vraiment d'intrigues, il se prend pour Zola et bien c'est raté
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Il faut souligner le beau boulot d'enquête, d'investigation et de recherche documentaire de l'auteur/narrateur. L'humour permet d'alléger le fond (3 meurtres) et la forme (635 pages en édition de poche).
La morale de l'histoire est qu'il toujours important d'avoir un bon avocat et de bonnes relations.
J'ai bien aimé dans un premier temps les digressions et les parenthèses de parenthèses mais ça m'a fatigué à la longue et j'ai fini la lecture du bouquin à coup de serpe !
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Ce livre accroche par le personnalité complexe du héros et l'ego de l'auteur qui ne peut pas se passer d'en placer une au détour de chaque phrase. le point de vue sur l'affaire bascule au milieu du roman intrigue, mais l'intrigue se mord la queue.
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Après un début de lecture inspiré par l'étonnement de l'écriture, le ton humoristique et un meurtre que le narrateur souhaite comprendre... Philippe Janeada m'a malheureusement perdue dans ses digressions et ces analyses peut être trop poussées de chaque élément du crime. Je me suis donc perdue dans le temps et ai eu du mal à aller au bout de la serpe.
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