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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été quelque peu déstabilisée par la forme de l'oeuvre.

L'auteur, Kosovar vivant en Espagne, se voit proposer de retourner au Kosovo pour revoir ses parents après la guerre, accompagné d'un photographe pour en faire un reportage.

Gani Jakupi ne nous est pas présenté au préalable, on devine qu'il est un semblant de journaliste mais plutôt débutant, d'où l'accumulation de remarques sur le métier et sur l'attitude assez souvent comparable à celle d'un charognard du photographe qui l'accompagne. Il donne également d'autres exemples de journalistes rencontré.es ici ou ailleurs, et estimé.es.

Ses interrogations et ressentis me paraissent légitimes et importants dans notre société de média, cependant, au vu du sous-titre, je m'attendais à davantage d'informations sur la guerre du Kosovo. On traverse en effet le pays et les dessins montrent bien l'état des villes et villages, certaines scènes de vie d'après-guerre ou de souvenirs de la guerre, mais c'est toujours mis en rapport avec le métier de journaliste. J'attendais davantage d'impressions personnelles en lien avec son histoire, sa famille, son peuple, son retour au pays etc., il n'y en a presque aucune.

Par ailleurs, dans la première moitié environ, j'ai souvent eu du mal à identifier le changement de scènes, elles étaient souvent peu développées à mon goût, elles pouvaient s'enchainer à l'intérieur d'une même page ou double-page sans réelle indication. J'ai trouvé cela assez frustrant. Pour moi, cela manque d'unité, par la suite, c'est plus clair. de plus, la langue est parfois un peu curieuse. J'ai pensé que c'était une mauvaise traduction mais la langue d'écriture n'étant pas indiquée, je suis tentée de penser que c'est l'auteur qui a écrit directement en français. Certains mauvais emplois de temps (passé composé au lieu du plus-que-parfait) brouillent les temporalités et complexifient la compréhension.

En bref, une lecture qui, personnellement, a fait remonter quelques souvenirs de personnes, d'images et de discours autour de l'éclatement de la Yougoslavie et de la guerre du Kosovo.
Une lecture qui pose des questions importantes sur le journalisme (peut être intéressant pour étudier la presse avec des élèves ou étudiants).
Mais une lecture que j'ai trouvée globalement assez frustrante.
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C'est à la demande d'un magazine que Gani Jakupi retourne au Kosovo accompagné d'un photographe, afin d'y faire un reportage sur son retour au pays. Exerçant la profession de journaliste de manière occasionnelle, il revient dans son pays d'origine à la fin du conflit, au moment où les forces armées internationales (la KFOR) ont repris le contrôle.

Si cette traversée du Kosovo de l'après guerre est inévitablement accompagnée des horreurs que réserve toute guerre, comme en témoigne la découverte du charnier où la famille de l'auteur fut massacrée, l'essentiel de cet album se situe néanmoins ailleurs. Les conséquences dramatiques et les stigmates de la guerre sont certes encore bien visibles, mais Gani Jakupi se concentre néanmoins sur le rôle des correspondants de guerre et en particulier sur celui des reporters photographes.

Malgré la dimension très personnelle de cette mission de reportage, l'auteur parvient à conserver un recul nécessaire pour poser un regard critique sur le métier de journaliste. À travers son errance au sein d'un pays totalement dévasté par le conflit, il invite à réfléchir sur les ambiguïtés de l'information et sur la complexité de transmettre l'information en respectant les règles d'éthique et en évitant toute forme de sensationnalisme.

Si cette réflexion sur les devoirs des reporters est très utile et que le travail de Gani Jakupi mérite d'être souligné et partagé, j'ai par contre eu beaucoup de mal à accrocher à ce récit qui multiplie les rencontres et les faits, mais qui manque au final de liant et de fil narratif.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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