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3,45

sur 8059 notes
Hilarant ! C'est le seul mot qui me vienne à l'esprit tellement c'est un ouvrage vide.
Une petite précision s'impose, je ne l'ai pas "lu", mais "écouté"; en version anglaise qui plus est...
Autre précision, je ne suis pas dans la tranche d'âge visée mais je me trouve en plein droit de dire que l'héroïne est une crétine d'une intensité rare. Sans être ni salope, ni frigide, je trouve que c'est une cruchasse comme on en croise rarement. Notre mâaaale en puissance lui est d'un stéréotypé délicieusement pathétique (riche, beau, mystérieux, bon au lit, riche, riche, riche, riche, et capable de supporter notre cruchasse d'héroïne).
Alors comment défendre ce livre ? Ils sert sa fonction d'exitailler les bobones mères de familles frustrées. Il est drôle (très drôle) avec des descriptions à la Ben and Jerrys "His voice is warm and husky like...dark melted chocolate fudge caramel or something", extraordinaire ! J'imagine tout à fait l'auteure ayant trouvé l'inspiration en s'enfilant un pot de 500ml tout en regardant Twilight et en photoshopant des fonds d'écrans avec des fées gothiques à paillettes sur fond de roses qui saignent... Une perle ! A noter que ce livre était à l'origine une fanfiction de Twilight et que l'auteure ne prétend pas être une grande écrivaine. C'était juste sa façon à elle de traiter la crise de la quarantaine. Si ça peut en aider certains, je respecte. En revanche, mince qu'on représente les filles de la vingtaine de cette façon, c'est à s'en couper les veines avec une lime à ongles ! Et le style littéraire ? Arrêtez, je vais pleurer !
Comme dirait un ami, ce livre "c'est comme un accident de voiture, c'est terrible, mais tu ne peux pas t'empêcher de regarder"... Parce que oui, à sa manière c'est assez addictif. Ça émoustille gentiment et puis on se demande jusqu'où ça peut aller avant de tomber dans le dictionnaire comme illustration de la définition de "ridicule". Et ce malgré des personnages et des dialogues tellement improbables que le mot improbable lui même est un euphémisme.
A lire pour dire qu'on l'a lu, à lire si on a le choix entre poupées gonflables/petits copains-oreillers ou ça, à lire pour ceux qui ont le contrôle parental enclenché sur leur ordinateur, à lire pour ceux qui veulent se claquer la cuisse.
Pour info, on m'a offert le T2 pour mon anniversaire, j'ai tiré une gueule de 30 mètres de long en forçant un rictus hautement hypocrite accompagné d'un "oh... merci... c'est... euh..." avant qu'on me dise de l'ouvrir pour découvrir une note du type "rien que pour ta tronche ça en valait le prix" ! Une bonne blague à faire, je conseille !
Quant à ceux qui se demandent pourquoi ça marche aussi bien : c'est simple, c'est du soft porn que l'on trouve dans le rayon adulte mais pas forcément érotique et que l'on peut lire et avouer qu'on lit en société sans passer pour de grands pervers détraqués. Après tout pourquoi, ça a toujours plus de scénario qu'un film porno.
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J'ai acheté le livre, à force d'en entendre parler. Livre sulfureux, soi-disant.
Je me suis arrêtée à la centième page, j'ai refermé le livre, lassée que j'étais par ce défilement de situations convenues, ces portraits de femmes tellement désuets.
J'aurais donné la couleur rose à ce livre, rose bonbon, tant je me sentais dans un livre à l'eau de rose.
Incapable de comprendre la raison de cet engouement.
Une vague anti féministe peut-être ?
Tellement peu d'originalité dans les rapports entre le brillant PDG et la jeune étudiante.
En tout cas, je n'ai pas eu envie d'aller plus loin.
Seul passage qui m'a plu : les citations du roman « Tess d'Urberville » de Thomas Hardy
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Oh putain, oh putain…. j’ai vu 50 nuances de Grey…

Bonne disposition, c’était la dèche à la télé, pas un putain de navet en vue, du coup ma gonzesse me dit d’acheter de manière légale et honnête sur une plateforme de téléchargement transparente comme mon pipi du matin, et me voilà l’impatience aux lèvres, l’excitation au bout des doigts sur « Zone téléchargement.com »… Mais avant d’arriver au clic final il y aura de nombreuses tentations sexuelles qui viendront polluer mon écran entre Pamela, Cindy, ou Jennifer qui les jambes écartées m’invitent gentiment à tailler le bout de minou avec elle par (t)chattes interposées, moi je fais gaffe ou je clique mes doigts, désolé de faire la fine bouche, mais il y des prénoms éliminatoires qui d’office vous collent trois, quatre gosses à 20 piges, du maquillage plein la gueule et un sérieux penchant pour les tatouages papillonnants tout près des zones de mauvais gout…

Ok donc ma ville fait partie des 5 premières villes de France équipées de la fibre optique, le hic c’est les raccordements en Wifi qui séparent mon apple mack book pro 13 pouces écran retina de la box… là mon pote t’as le temps d’aller te brosser les dents, de faire la litière, de lancer le lave vaisselle, et de toucher un peu les mains propres…

Pour me foutre à l’aise, j’ai négocié avec ma meuf quelques guilis… donc me voilà juste en calbute, un sourire de trouduc coincé entre les lèvres, en position de petite pute soumise aux doigts de ma promise confortablement installés dans notre canapé…

Le film commence, l’actrice est quoi qu’on en dise, super bonne, malgré quelques côtes saillantes de profil qui finalement ne viendront pas ternir son visage doux comme la naïveté de son rôle, vierge de tout orgasme facial, aussi divine que niaise, n’empêche que je lui pèterai bien son petit cul…

Ok c’est romantique de niaiserie, et ça dégouline de répliques bandante :

« Christian je suis vierge»

Là moi je lève les yeux au ciel, je remercie le petit jésus, et comme je suis un putain de sadique milliardaire, et je lui défonce la gorge à coup de bite….

Ouais mais non en fait, ça pue le traumatisme de vierge ces conneries, portage de plainte chez la police, donc mieux vaut commencer par un doigt, une langue et un petit missionnaire, et petit déjeuner en loft surdimensionné :

« pancakes mon chérie… »

« A genoux salope, je vais t’écarteler les fesses… »

Ouais mais non en fait, le mec est sadique mais pas au poing dans le cul hein… les abdos à l’air, les petits bisous tout doux et voilà nos deux tourtereaux amoureux comme les blés du printemps…

Attrait de la nouveauté, appétit sexuel de la découverte, ces messieurs dames baisent comme papa et maman avant les enfants et la routine, elle jouit de curiosité, et s’entiche du beau gosse milliardaire qui lui promet le fouet et les poings dans la gueule….

Oui mais non, d’abord tu signes un petit contrat consentant à me laisser te faire mal petite vilaine au non de mes névroses enfantines qui ferait passer « cosette » pour la petite bite de Hugo… scellant par la présente une spontanéité proche du néant…

« Oui mais par le cul j’hésite encore, et quand j’hésite je me mords la lèvre »

Tout cela est érotiquement négocié avec sorties en famille, petits sourires d’amoureux, balades nocturnes à dos d’hélicoptères…

Quand soudain Christian pète une hélice et la pécho en levrette… Putain j’en pouvais plus là, mais kiki (ma bite) est resté mollasson, je l’ai secoué, allez un petit effort là, mets y du tien et excite toi un peu, mais non monsieur s'est à peine retroussé la manche...

Finalement après moult péchouages romantiques au coin d’un lit, les mains cravatées, et la gorge serrée d’amour pur comme mon pipi du matin, Christian le dingue finit par la convaincre de passer en mode fou furieux…

C’est le grand jeu de la démence, cravache en plume de paon, il fouette, il fesse, il lèche, le cuir raisonne, kiki se réveille, c’est mignon, elle rigole, serre les fesse, pointe un peu des pieds…

"même pas mal"

Bon allez christian, maintenant faudrait penser à la faire chialer un peu cette petite salope…

Ouais mais non Christian, ce n’est pas un mauvais bougre le gars, sous ses airs de ténébreux de sa race, il a un bon fond….

Et enfin la punition de trop, six coups de cravache que même moi ça m’aurait excité bordel…

Résultat des courses, je me suis fait guillité pendant 2 heures non stop, du coup le film passe dans mon top five des plus gros navets tout à fait potable, avec une histoire romantique sur fond d’escroquerie sado maso...

N'empêche que que la levrette sodomiale c’est bon pour la santé, que sucer ce n’est pas trompé, qu’une fessée ou deux ça me fait bien marrer, et que baiser c’est l’amour animal…

Le cul c’est quand même l’avenir de la planète bordel de dieu...

The end…
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Ouff!!! Quelle persévérance!!! Parvenir à parcourir 300 pages, j'avoue que c'est avec grande peine, si bien que cela s'est fait au bout de trois semaines. Et ma déesse intérieure s'est déchirée en mille morceaux, pas moyen de parcourir une page de plus...

Comment peut-on aborder un sujet super adulte avec un langage bien enfantin, même pas de jeunesse? avec des personnages comme des figurines en argile dont le fourneau n'a pas pu faire cuir ne fut-ce que leur peau, des personnages limités comme s'ils avaient peur d'être ce qu'ils sont et qu'ils voulaient à tout prix convaincre le lecteur qu'ils sont innocents devant les situations auxquelles ils se retrouvent...

Quelle exaltation pouvait se créer autour d'une telle intrigue, qui, en elle-même, est déjà passionnante La rencontre d'une vierge et d'un homme malade de l'extra sexe, un contraste qui aurait donner du rythme à ce livre... beuh non, les choses se traitent comme si les personnages jouaient à cache-cache et nous pauvres lecteurs on assiste à leur faux jeu...

Rien de plus mortel que les monologues intérieurs mécaniques d'Ana, on aurait dit une poupée à récitations, on ne sent pas que ça vient du fond de soi, ses ressentis sont d'ailleurs faux, sans fondement pour une étudiante sensée vivre son indépendance d'une manière particulièrement, pour une jeune fille de caractère, c'est vraiment très léger comme produit...

Une écriture bâclée, des personnages mal inspirés, une structure ping pang, on ne sent pas les choses venir grandir et s'éclater, une structure boiteuse à tous les points... Oufff!!!
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Bon ben voilà, je l'ai lu finalement. Oui je suis une petite curieuse et je n'ai pas pu résister. Ma seule consolation, je ne l'ai pas acheté. Mais j'ai satisfait ma curiosité ; C'est bien un livre qui a bénéficié d'une opération marketing sans aucun rapport avec sa qualité. Pourquoi ? Comment ? Çà reste à déterminer mais s'il occupe quelques heures, il servira surtout à caler une porte.

Alors allons-y :

Grey, au départ, il est puant d'arrogance et de suffisance, après il a un argumentaire impeccable et est très sur de lui ce qui lui confère un charisme indéniable.
Par contre pour un multimilliardaire très en vue, il a un vocabulaire de…d'une vulgarité atroce, et il met des glaçons dans son vin !!!! (oui c'est un américain pur souche mais çà pour des français c'est certainement plus choquant que la débauche SM annoncée)


Anastasia, oui elle est nunuche, vierge à 21ans, presque jamais embrassée, jamais masturbée, aucun fantasme, et on essaie de nous faire croire qu'elle va basculer dans le SM en un claquement de doigts… . et malgré un univers qu'elle ne soupçonnait même pas, un homme dont elle est raide dingue amoureuse et qui lui propose un contrat détaillant chaque instant de leur vie commune, et le fait qu'il fait tout pour la choquer afin qu'elle s'éloigne de lui ou qu'elle soit sûre de vouloir ce qu'il lui propose ; elle enchaine les orgasmes… mais bien sur, et la marmotte…
Et puis si lui est fou (puisque c'est ainsi qu'est présenté sa « déviance » sexuelle), elle, elle ne serait pas un peu schizophrène à discuter sans arrêt avec sa conscience (qui a des lunettes demi-lune) et sa déesse intérieure (c'est quoi une déesse intérieure ?).
Sa boisson à elle ? Twinnings English Breakfeast Tea, c'est du thé çà ? ah oui, c'est écrit par une anglaise c'est çà ?
Niveau vocabulaire, pour une licenciée en littérature, ben çà ne vole pas haut… et elle n'a pas d'argumentaire à opposer à Grey (contrairement à Justine de Sade qui essayait au moins de disserter avec ses tortionnaires…), non la c'est : « non, c'est je ne veux pas faire çà mais merde qu'il est sexy et putain qu'est ce que j'ai envie qu'il me baise... » (oui comme çà). Ah oui et aussi le très classe « je vais y passer »…

Niveau littéraire : où çà ?
Ah oui , par pitié offrez-lui un dictionnaire des synonymes, avec des mots crus si elle y tient vraiment mais qu'elle arrête ses répétitions lassantes.

L'érotisme et le SM : euh, joker ? c'est pas très érotique comme façon d'écrire (« monter, descendre, monter, descendre, encore et encore…) et pour le SM, si il y a quelques pratiques citées, finalement, il y a en très peu de mises en oeuvre, et çà reste du niveau 1 (voir 0.5). Je ne qualifierai pas çà de porno (même mummy-porn) ni d'érotique ; je crois même avoir lu des livres à l'eau de rose dans ma jeunesse qui l'étaient plus que çà…

La fin ? En queue de poisson, puisqu'il faut bien justifier l'existence d'un tome 2, et même 3…

Des points positifs ?
La relation dominant-soumise est présentée d'une façon abordable par Christian…
Il y a quelques (rares) passages touchants…

Ce qui est vraiment dommage dans tout cela, outre la navrante performance littéraire, c'est que le sujet est intéressant et aurait mérité d'être mieux traité; Et surtout avec plus de tolérance puisqu'Anastasia n'arrive pas à dépasser la particularité de Christian, et le considère comme traumatisé.
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Questionnement métaphysique du lundi matin ^^
A qui peut bien plaire ce livre « Arlequin » qui s'autorise une virée dans un univers du sado masochisme ?
Personnellement j'ai du mal à concevoir que « chosifier » une femme en lui proposant de se soumettre physiquement soit « amusant » !

J'aurai aimé que Anastasia Steele puisse hurler à son bourreau de jeu :

J'exige que tu t'extirpes de ma vie,
Que tu m'oublies,
Que tu me laisses tranquille,
Que tu t'exiles vers d'autres corps fertiles à tes
50 nuances de folies !
Que tu t'expatries vers d'autres corps consentants
à tes jeux de domination !
Que tu testes ta salle de jeu
Avec d'autres oubliés de la douceur
Et de la sensualité.

Différence de classe sociale
Déférence imposée ?
Toi le puissant
Moi l'étudiante !
Penses-tu pouvoir me
Soumettre avec ton argent ?
Tu es malsain sans concession,
Avec ou sans contrat…
Tu t'amuses de ma carapace d'âme,
En me punissant,
En me frappant
En m'observant.

Tu jouis de me voir soumise.
Car tu as trop peur de ma force
Tu m'enlèves la volonté,
De te toucher,
De t'aimer.

Tu me laisse juste le désir et
Un plaisir dans la douleur !
Je suis un jouet entre tes mains !

Je suis bien trop fragile pour ta lame :
Qui attache cette corde rouge,
Autour de mes poignets,
Autour de mes chevilles !
Qui suspend,
Qui impose,
Qui exige,
Qui afflige,
Qui Frappe,
Qui saisit l'avenir et le détruit sans état d'âme.

Christian Grey,
Tu rejettes tout ce qui est beau et doux,
Trop présent à toi-même,
Trop sûr de ton pouvoir,
Trop sûr de ton influence,
Tu disciplines les fragments de vie en les rendant
insignifiant,
Tu colores de noir tous mes états d'âmes,
Tu régis ton royaume de soumission au mal,

Oh, Toi ma souffrance si présente
à qui je dis adieu pour toujours !
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Je ne pouvais pas rester comme ça, tout le monde en parle, tout le monde l'a lu (même mon père ! Vous vous rendez pas compte, mais c'est pas rien). Il fallait que je sache, Je ne m'étais pas senti aussi ignorant depuis Davinci Code (sauf que Davinci code, au fond, c'était pas si mal).
Alors, n'écoutant que mon coeur et mon courage, je me suis lancé dans la lecture de ce roman à la réputation si sulfureuse... pour en arriver à ce dur constat, ( que j'ai le droit d'avancer, oui car quand même je l'ai fini) et qui n'implique que moi : c'est vraiment, comme me l'avait dit ma professeur de Français au lycée après mon exposé sur ça de Stephen King, mais alors vraiment, pardonnez moi l'expression, du "caca littéraire" cousu de clichés et de situations navrantes qui m'ont fait perdre une fois de plus complètement foi en l'humanité.
Alors pour ceux qui n'ont pas mon courage et qui veulent savoir, je vous résume le livre en quelques lignes :
Christian Grey, jeune homme, très riche, très beau, très intelligent, aux cheveux blonds et magnifiquement bouclés, qui porte des pantalons qui lui tombent sur les hanches de la manière la plus sexy du monde et qui s'adresse au gens en penchant la tête sur le coté, dont la seule ombre au tableau est de vouloir donner des fessées aux gens qu'il aime bien, tombe follement amoureux d'Anastasia Steele (oui, même son nom est un cliché), jeune fille, un peu gourde, d'un milieu modeste, vierge, sans aucune expérience de la vie en général mais néanmoins jolie et qui s'adresse aux gens en se mordillant la lèvre.
Alors oui, forcément, une pucelle et un homme d'expérience adepte de la fessé, ça fait pas bon ménage.
Donc pendant cinq cents soixante pages, Christian va essayer de faire comprendre à Anastasia qu'on peut aimer quelqu'un et lui mettre des tartes dans la gueule.
Il ne me reste plus qu'à préciser que tout cela est vraiment très mal écrit (ou mal traduit, j'accorde le bénéfice du doute sur ce coup là) et on a fait le tour de la question.
Au moins, maintenant je sais, ma curiosité est satisfaite, je ne pousserai pas le vice à lire les deux autres tomes. (mon père me racontera)
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Tu aimes le cuir, le latex ,les baillons SM, les martinets cloutés , les piercings sur les tétons? Ce livre est fait pour toi.
Tu aimes les beaux mecs, grands, musclés, sévèrement burnés et pétés de thunes , tu as raison car comme me dit ma copine Josiane : " quand on voit ce qui existe ( comme mecs) et ce qu'on a , c'est pas juste ! "
Tu as lu les oeuvres complètes de Jean-Claude Sade et de Monique Masoch et tu cherches un autre bouquin torride alors ce livre est fait pour toi .
Tu aimes que l'on te promène attachée avec une laisse de chien mais pas dans la cour de l'immeuble, car la gardienne elle est pas contente; tu as raison.
Tu aimes le SM, le BDSM, les punitions et pour toi l'extase suprême, c'est l'abandon dans le bandage, pardon le bondage, je te comprends.
Tu aimes les fessées mais pas trop fort , c'est normal , ça fait mal !
Comment ça, tout ça c'est juste con et nul ? Et tu veux inverser les rôles !!! Mais lâche cet énorme martinet clouté... Aïe, aïe !
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lol

Vraiment ?

Ce roman, visiblement écrit par un enfant de 8 ans ivre et drogué en quinze minutes au milieu de la nuit, est l'histoire d'une courge qui sort avec un psychopathe.

Personnages plats et non crédibles. Anastasia (nom ridicule) étudiante pure et vierge parle comme une actrice de X sur le retour reconvertie en charretière. Et mon dieu, qu'est-ce qu'elle est bête...

Heureusement pour Christian Grey qu'il a un très gros zizi et qu'il est très très beau et très très musclé et qu'on nous le répète beaucoup beaucoup parce que sinon, franchement, je sais pas ce qu'on lui trouverait (heureusement aussi que sa mère est une "pute à crack", ce qui est sans doute supposé excuser, grâce à un habile stratagème qui est à la littérature ce que le big mac est à la gastronomie, le fait qu'il suive Anastasia dans la rue, se permette de tracker son téléphone, de l'espionner et de mettre en danger sa carrière). Ahahah, on nous prend vraiment pour des cons. Si Christian Grey était moche, son attitude envers Anastasia (jaloux à l'extrême, envahissant, méfiant, controle freak absolu) serait considérée comme du harcèlement et il finirait au poste, mais comme il est beau, c'est beau, émouvant, c'est de l'amour, on en pleure (de rire).

N'importe quoi.

J'ai eu envie de dormir jusqu'au moment où Anastasia cède, après quoi le livre sombre dans la niaiserie la plus totale et là, je n'ai plus eu envie de dormir (j'ai eu envie de me suicider)

Le sexe ? Puisque c'est de ça qu'il est question, ben le sexe... n'est vraiment pas sexy. Onomatopée, description grotesque, métaphores hilarantes, qui ici pense que le mot vagin est sexy ?

(je ne voulais même pas en parler parce que franchement ça sert à rien, mais oh, mon dieu... le style, le style.... 12 mots de vocabulaire... rien il n'y a rien dans ce livre).

Sans doute le livre le plus mal écrit que j'aie jamais lu, non seulement du point de vue du style mais aussi de la construction, des personnages, de l'intrigue, heu quelle intrigue en fait ?

Enfin bon je vais pas me plaindre, j'ai bien rigolé, merci EL James pour ce livre absolument hilarant, ça faisait longtemps que je m'étais pas marrée comme ça.
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Voila le premier tome de la trilogie Fifty Shades, qui connait un très gros succès chez moi et en Angleterre et qui devrait pas tarder a avoir le même succès en France.

La narratrice Ana est une étudiante timide et innocente qui va rencontrer un beau jeune homme très riche. Tout ça fait un peu cliché c'est vrai mais il s'avère que Christian s'adonne aux pratiques sexuelles Sado-maso.
Il y a encore quelques années la littérature érotique n'était lu que par une poignée de lecteur aujourd'hui avec cette saga, elle devient accessible a tous. Tout au long du roman nous assistons aux interrogations de la jeune fille : Faut-il mieux le perdre ou signer un contrat et se soumettre à la perversion de Christian.

Ce premier roman m'a beaucoup plu malgré quelques défauts :
- L'écriture n'est pas très bonne, j'avais l'impression de lire un roman jeunesse. Il y a un tas de répétitions franchement irritantes : Holy crap, holy fuck, inner goddess.... je ne sais pas comment tout ces mots seront traduits mais en version originale ça donne quelque chose de vraiment lourd.
- Les scènes de sexe sont très nombreuses mais assez peut réaliste (à mon goût!), Ana a des orgasmes à répétition (et oui madame vous qui parvenait difficilement a en avoir un et bien elle elle les enchaine) et Christian a des érections a longueur de roman, un sexe magnifique et est capable de refaire l'amour plusieurs fois de suite (Il va faire des jaloux celui la).

Malgré ces points négatifs, j'ai aimé cette relation entre Ana et Christian, un relation particulièrement intense. Beaucoup font le rapprochement avec les personnages de Twilight et j'y ai trouver quelques points communs comme le coté (sur)protecteur du héros masculin, de l'abondance de cadeau qu'il fait a sa belle et elle follement amoureuse et innocente.... Bref une version Edward/Bella SM qui est plutôt originale vu que pour Twilight il faut attendre 4 tome pour la scène de sexe ici on se rattrape sans problème.
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