Il était une fois, Tome 2 : La belle et la bête

Cette réécriture du conte de Madame Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, m'a d'abord beaucoup amusée puisque le début du roman a des allures de théâtre comique basé sur le quiproquo. C'est par la suite que les thèmes présents dans le conte sont complètement transformés tout en étant présents (apparence, laideur/beauté, souffrance physique, solitude, fuite et retour, amour, attirance, peur). J'ai aimé la manière dont ces sujets sont exploités différemment de la version originale. D'ailleurs, il ne reste pas grand chose du véritable conte de fées, mais on reconnaît les grandes lignes et la thématique. J'ai aimé le personnage de la Belle, Linnet (malgré un nom épouvantable!), ainsi que le personnage cynique à souhait de Piers (qui fait office de Bête, non en apparence, mais dans ses manières, sa répartie, son caractère). J'ai également apprécié certains de leurs échanges tantôt amusants, tantôt houleux. Toutefois, j'ai été moins convaincue par les raisons bidons qui empêchaient Piers d'épouser Linnet: ça manquait de créativité et de réalisme. Aussi, il était facile de reconnaître la "recette" utilisée dans le premier tome de cette série: caractère fort de l'héroïne, disputes entre les deux personnages qui se croient mal assortis et qui ne veulent aucunement se marier, désir physique ardent de part et d'autre, ils sont amants en secret sans désir de se marier et donc la fille sacrifie son honneur pour un désir trop vif - un peu pathétique et invraisemblable de la part d'une vierge ignorante - un événement plus ou moins bien intégré fait en sorte que la dame quitte le château, finalement l'amour triomphe, etc.

Il y a un moment dans le roman où le lecteur roulera des yeux vers le ciel en se disant : "N'en jetez plus, la coupe est pleine". Néanmoins, ce roman d'amour reste un excellent divertissement et une belle histoire d'amour, surtout si on est féru des contes de fées.

★☆★ Une romance très cocasse qui commence sur un malentendu : la bonne société pense que Linnet Thrynne est déshonorée car on l'a vu embrasser un prince et que sa robe qui l'arrondissait légèrement laissait à penser qu'elle était dans une "situation intéressante".
Ni une ni deux, sa tante a l'idée de la marier avec un duc boiteux et impuissant afin de sauver la réputation de Linnet et donner un futur héritier au duché.

La rencontre entre Linnet et Piers - le duc - sera pleine d'étincelles, de bonnes réparties et d'humour caustique.

Des personnages très attachants et des dialogues savoureux.

Très plaisant et amusant. ★☆★

Note : 2/3

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Voici un achat que l'on peut qualifier d'impulsif! Je suis tombée sur un tweet des éditions J'ai lu, puis j'ai cliqué sur le lien menant vers une critique. Et là, paf! J'ai eu immédiatement envie de lire ce livre. La critique était plus qu'enthousiaste et le résumé m'a séduite. L'argument du côté Dr House de notre héros a fini de me décider. du coup, je l'ai rapidement commandé et très vite lu.

J'étais tellement impatiente de le lire que j'ai donc lu le tome 2 avant le tome 1. Heureusement que pour cette saga, l'ordre importe peu car chaque histoire est indépendante.
N'ayant jamais lu d'Aventures et passions auparavant, je ne savais pas non plus à quoi m'attendre.
Et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise. J'ai eu le plaisir de découvrir une romance qui tient enfin la route, pleine de rebondissements et d'émotions. Ca change!

Une des choses qui m'ont attiré dans cette histoire, c'est la ressemblance entre Piers, le personnage masculin et le Dr House de la série du même nom. J'adore cette série et en particulier House et je me demandais ce que cela pouvait donner ici. Dès le début de la lecture on se rend compte à quel point cette ressemblance est grande à quelques détails près. Ils ont en commun cette souffrance avec laquelle ils doivent vivre chaque jour. Piers aussi est médecin et ne mâche pas ses mots face à ses patients. Mais il a aussi de la compassion et compte tenu de l'époque, c'est un excellent médecin qui veut faire évoluer cette science vers plus de progrès.

Linnet, quant à elle, a commis l'erreur de flirter avec un homme qui n'a aucune intention de l'épouser. de plus, beaucoup la pense enceinte alors qu'elle a juste eu le malheur de porter une robe un peu trop large. Cette succession d'erreurs va déshonorer Linnet et sa famille a l'idée de lui faire épouser Piers qui ne peut avoir d'héritier.
Elle fait donc sa connaissance mais avec une certaine appréhension car sa réputation l'a précédé.

Dès le départ, cette rencontre fait des étincelles. D'un côté, Linnet n'est pas le genre de femme à taire ses pensées et fait preuve d'un esprit très vif. D'un autre côté, Piers n'est pas un monstre, ni une bête, loin de là, mais ce n'est pas non plus un enfant de coeur et il n'a pas pour habitude de ménager les autres.
Rapidement, ils se rendent compte à quel point les rumeurs à leur sujet sont fausses et ils vont apprendre à se découvrir.

J'ai beaucoup aimé ce duo explosif et certains moments sont très touchants. J'ai apprécié ces deux personnages au caractère affirmé et certains personnages secondaires ne manquent pas non plus d'intérêt. Cette romance m'a beaucoup plu, l'auteur m'a embarqué dans son histoire et j'ai pris énormément de plaisir à la lire, en très peu de temps.

L'auteur m'a surprise à la fin par un rebondissement inattendu. Elle maltraite le lecteur car le dénouement est tout sauf évident.

En conclusion, voilà un livre que j'ai adoré, une romance enfin à la hauteur! J'aurais du lire les Aventures et passions bien avant...
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Piers Yelverton est irascible et d'un caractère insupportable. Il hurle sur tout ce qui bouge, critique et malmène les élèves qui l'assistent dans sa profession de médecin. La douleur qu'il éprouve constamment à cause d'un accident à la jambe ne fait qu'ajouter à sa mauvaise humeur de chaque instant. Il n'y a guère que quelques longueurs dans l'eau de mer qui réussisent à le calmer.

La jeune fille qui lui est amenée par son père et qu'il doit épouser l'intrigue. Linnet a un physique plein de douceur et de charme. Mais il ne veut pas se laisser impressionner par son sourire ravageur dont elle sait parfaitement faire usage. Sous ses airs de parfaite jeune fille, elle ne compte pas se laisser malmener par un homme dont les manières tiennent plus de l'animal que de l'homme de sciences qu'il est censé être. Malgré la ténacité avec laquelle il s'acharne sur son personnel, il n'hésite pas à déployer toute son efficacité pour soigner ses malades et sa réputation fait de lui une personne que l'on craint et qui suscite l'admiration.Mais rapidement, tous deux amusés par leurs échanges verbaux plus que piquants, vont apprendre à s'apprécier. Et puisqu'elle est censée être déshonorée, qu'a-t-elle donc à perdre à se laisser tenter par un peu de séduction ?

Si l'on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec la star du petit écran, je nomme le Dr House, l'auteure ne cache pas que ce personnage a été sa source d'inspiration. Sa peur de l'addiction aux drogues, à l'alcool dans lequel le héros a peur de noyer sa douleur en sont de fortes références. Si le personnage de Linnet sait parfaitement faire abstraction de la mauvaise humeur et du cynisme de son futur fiancé, elle est totalement sous le charme et l'emprise de cet être qui sait comment réveiller ses sens. Elle le considère comme son égal et ne le craint pas. L'attirance est mutuelle mais aucun d'eux ne souhaite avouer que ce mariage imposé serait en effet la bonne solution car ici la fierté est de mise.

Si le côté historique est quelque peu malmené par les manières de nos héros, cette seconde adaptation d'Eloisa James d'un conte est vraiment réussie et fait bien plus l'unanimité que le tome précédent.

C'est drôle, émouvant et romantique et si on fait abstraction des premières pages du roman qui sont trop caricaturales et manquent totalement d'intérêt, dès l'arrivée du héros, on se retrouve embarqués dans une superbe histoire qui, telle un conte, se situe hors du temps.


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Il était une fois… un début navrant. L'auteur nous emmène au théâtre avec des scènes et des descriptions particulièrement exagérées. Une tante Zenobia, un paternel Cornélius, un vil prince Augustus et une héroïne Linnet, sont détaillés dans le premier acte. Avec minutie, elle nous raconte jusqu'à la couleur des boutons « d'argent incrustés de fleurs d'ivoire », en passant par l'émail diamant des dents de Linnet, le décolleté d'une robe qui révèle une poitrine « de vache laitière », et… l'indisposition gastrique de Mme Underfoot qui a souillé les pieds du roi de Norvège lors d'une cérémonie dans la salle du trône… Les vapeurs, les sels, les plumes qui tressautent sur la tête, les jérémiades, les emportées lyriques… la crise !… Cette introduction est juste à l'orée d'un premier sourire qui s'esquisse et d'un rire bien franc…
La tante a la bonne idée de proposer une union à sa nièce « gourgandine » qui serait enceinte sans l'être… (Personne ne croit Linnet lorsqu'elle dit qu'avec Augustus, elle n'a jamais dépassé le baiser)… donc… le comte Piers Yelverton, futur duc de Windebank, serait la solution idéale car ayant eu un grave accident petit, il n'est plus en mesure d'assurer une descendance.

« - J'ai une idée.
- de quoi s'agit-il ?
- Pas de quoi… de qui !
- Qui ?
- Yelverton, l'héritier de Windebank…
- Tante Zenobia, pourquoi pensez-vous que le duc voudrait de moi comme épouse pour son fils ?
- Il est désespéré. Je le tiens de Mme Nemble, qui est une amie intime de lady Grymes dont, vous le savez, le mari est le demi-frère de Windebank.
- Non, je ne le savais pas, rétorqua le vicomte. Et d'ailleurs, je m'en moque. Pourquoi Winderbank est-il désespéré ? Son fils est-il simple d'esprit ? Je ne me souviens pas de l'avoir vu à la Chambre.
- Pas simple d'esprit. Mieux encore ! s'exclama Zenobia d'un air triomphant.
Il y eut un silence, au cours duquel Linnet et son père s'efforcèrent de comprendre ce que cela pouvait signifier.
- Il n'a pas ce qu'il faut, expliqua Zenobia.
- Ce qu'il faut ? répéta le vicomte sans comprendre.
- Il lui manque quelque chose, précisa-t-elle.
- Un doigt ? hasarda Linnet. »

A compter de ce passage, je savais que je n'allais plus m'ennuyer ! Amies de la Force Rose, je vous recommande ce livre qui a un fort potentiel comique en plus d'une belle romance. J'ai relevé les pages… 93, 113, 115 et bien d'autres encore ! Linnet est une jeune demoiselle naïve qui est avide d'émancipation, curieuse et intelligente. Elle joue de sa beauté sans prétention et cache sa culture, son humour, sous un vernis de distinction et de convenance. Elle va rencontrer « la Bête », un homme dur, intransigeant, sarcastique, qui souffre des souvenirs de son enfance. Médecin et chirurgien, il dissèque toute chose et emploie très souvent les paroles réfrigérées d'un légiste. Ainsi, la belle poitrine de Linnet sera pour lui des glandes mammaires fonctionnelles.
D'autres personnages, charmants, interviennent dans l'histoire. Ils agrémentent la lecture et la rendent divertissante.
Si ce livre m'a plu, c'est aussi dû aux sentiments qui s'épanouissent au fil de la lecture. J'ai souri, ri et j'ai eu des pincements au coeur ; des drôleries, nous passons à la tendresse, aux émois, puis à d'autres émotions…

Ce tome est le deuxième d'une série sur les contes de fées, le premier étant consacré à Cendrillon avec le titre « Les douze coups de minuit ». Je pense lire le suivant.

Une réécriture follement innovante de la belle et la bête ! J'ai adoré le côté Dr House bourru et intelligent de la "Bête" et la malice et ingéniosité de la "Belle". Romance, humour, réparties croustillantes, rebondissements et personnages attachants cette histoire mériterait d'être plus connue ! Ne vous arrêtez pas à sa maison d'édition ou à sa couverture, il y a de l'amour mais bien plus encore !

Dès les premières lignes, un sourire curieux et pétillant à fleurit sur mes lèvres. Eloisa J. m'a surprise par son humour caustique (on ne s'attend pas à beaucoup rire dans les romans historiques, mais ici ce fut le cas !) et cela a largement contribué à ma lecture éclair. Une réécriture d'un de mes contes de fée préférés resitué à l'époque napoléonienne en Angleterre avec notre «Bête», Piers, 32 ans, médecin, comte en phase de devenir duc, aux allures de brute à la langue acérée que sa jambe douloureuse rend irascible, en veut tellement à son père qu'il s'est promis de ne jamais se marier et pour ce faire, à affirmer qu'il était impuissant réduisant ainsi les espoirs de son paternel d'assurer la lignée.
De l'autre, la «Belle», Linnet, 23 ans, d'une beauté irréelle qui appartient au monde de la fiction, n'a pas non plus la langue dans sa poche. Malheureusement (ironiquement), c'est sa beauté qui va la conduire à accepter de devenir la femme de Piers car tous pensent qu'elle attend un enfant. Déshonorée d'avoir seulement un peu trop flirté avec un prince et d'avoir porté une robe trop gonflante, la jeune fille est pourtant vierge. Elle n'a pas le temps de se retourner que la voilà embarquée dans une diligence et emmenée au Pays de Galles où l'attend son fiancé qui n'a aucunement l'intention de se ranger.
Mais pour notre plus grand soulagement, leur rencontre fait des étincelles dès les premiers instants : les répliques fusent, ironie et sarcasme s'en mêlent sans compter le pouvoir indéniable de séduction de Linnet qui aura si tôt fait de charmer Piers, même s'il niera tout en bloc !
L'aperçu de la «médecine» de l'époque m'a plu mais c'est évidemment la romance et la touche d'humour qui a remporté le gros lot et m'a fait apprécier cette lecture.

J'attendais la lecture de ce tome 2 avec une grande impatience car il propose une relecture du conte La Belle et la Bête, un conte très ancien qui connu plusieurs versions, la plus connue étant celle de Marie le prince de Beaumont qui elle-même s'appuie sur celle de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve. Cela reste un de mes contes favoris et j'attendais beaucoup de cette adaptation, le problème quand on a beaucoup d'attente c'est le risque d'être grandement déçue à la fin de la lecture. Ai-je été déçue ?

Non… J'ai adoré ma lecture de bout en bout ^_^

J'ai apprécié les deux protagonistes, bien que Linnet m'a fait un peu peur au début, et au final, elle est loin d'être aussi superficielle qu'elle aurait pu paraître, son petit caractère est bien caché dans les premiers chapitres du livre. Linnet est aussi belle que douce, pleine d'empathie et doté d'un langage parfois fleuri. Piers est cynique, désabusé et boiteux mais un excellent médecin, l'auteur ne s'en cache pas elle s'est inspirée de Dr House, il voit d'un mauvais oeil l'arrivée de Linet accompagnée de son père dont il a une opinion très médiocre. Mais, la rencontre entre Linnet et Piers va créer des étincelles !!! Les prises de bec sont nombreuses et les dialogues sont savoureux.

Ils vont s'apprivoiser mutuellement, c'est à la fois drôle, touchant, parfois triste et plein de regrets. J'ai dévoré ce livre de bout en bout. Même les personnages secondaires sont intéressants, je pense notamment au père de Piers qui met en exergue le problème de dépendance à la drogue au XVIIIème siècle.

Coup de coeur !!!
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L'une des meilleures romances que j'ai pu lire. L'auteur maîtrise à la perfection ce conte qu'elle revisite. Les deux héros m'ont de suite séduite par leur intelligence, leur sens de la répartie et leur bon coeur. J'ai adoré suivre leurs passes d'armes et je ne me suis jamais ennuyée malgré un certain huis clos. Même la fin est parfaite. Bref, j'en redemande !

Une réécriture contemporaine du célèbre conte de la belle et la bête dans ce récit on retrouve une jeune femme au tempérament de feu obligé de se voir fiancée un homme qu'elle ne connaît pas pour sauver ce qui lui reste de réputation. Rien qu'ici déjà l'histoire diffère du conte original. La bête quant à lui se trouve être un médecin avec une très forte ressemblance avec le docteur House. Un homme de science un homme de médecine avec un vocabulaire très cru et une langue acerbe qui aime faire valoir ses connaissances son côté cynique. On va donc assister à une romance entre ces deux personnages à la façon de la belle et la bête même si je trouve qu'on voit rapidement un rapprochement et que tous les personnages secondaires du conte de base ne sont pas présent. La belle et la bete sert juste de base mais ne sert pas ensuite à l'histoire . 'c'était une lecture très appréciable je l'ai dévoré en un après-midi et je le conseille à ceux qui aiment les belles histoires d'amour avec des personnages forts et un peu cynique et les réécritures de contes très très revisites