Attention, reçu dans le cadre de masse critique roman graphique, il s'agit d'une petite Bd de science fiction érotique, petit format et 47p., à ne pas mettre entre toutes les mains et sous tous les yeux.
J'ai d'ailleurs hésité avant de cocher la case car ce n'est pas ma tasse de thé mais en quatrième de couverture il est écrit inspiré de Gillon, un de mes auteurs de BD favori.
Gillon, les dessins et l'histoire.
Gillon.
Décédé récemment, jeune, j'ai beaucoup aimé sa série les naufragés du temps, 10 tomes. Beaux dessins, grande inventivité, découpages intelligents. J'ai également lu la survivante, 4 tomes, les années 80, époque de la libération sexuelle, série aux limites de la pornographie. Si je fais un parallèle Gillon, Picasso. Picasso a eu aussi ses productions osées, le minotaure me reste en mémoire.
Janevsky et ses dessins.
Les couleurs d'abord, essentiellement du bleu, du rose et du noir. On n'aime ou on n'aime pas.
Dessins classiques manquant de profondeur et de caractère, les arrières plans sont parfois négligés. Pourquoi vêtir l'héroïne, astronaute, comme une danseuse du crazy horse, ah oui, bd érotique qui frise la pornographie. Nécessaire ?
L'histoire.
Chez Gillon et sa survivante celle ci tombe aux mains des robots qui ont supplanté l'homme, les ont ils éliminés, je ne me rappelle plus, tout comme je ne sais plus si les robots veulent créer un être mi homme mi robot ? Ah ces robots, ils détruisent l'humanité considérée comme imparfaite puis ils ont la nostalgie de leur créateur.
Ici, Janevsky a passé un cap,
Sixella et Iris son robot forme un vieux couple. Seuls survivants d'un crash, ils se retrouvent sur une planète peuplée d'espèces tentaculaires, animales ou végétales on ne sait pas trop. Que veulent ces tentacules. Ah oui créer une autre espèce hybride du moins est ce comme cela que je comprends le récit car tout n'est pas très clair à l'image de ces pages vides de textes, point trop n'en faut.
Donc, un peu juste pour une première Bd. Choix pour Janesvsky s'il persévère de virer naufragés du temps ou minotaure. En ces temps me too...
Bon, j'ai coché la case mais la tirade d'Arpagon et de sa galère me vient à l'esprit.