Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Le jeune forgeron Redwin veut apprendre le secret pour forger des armes, ce que son père Ulrog refuse de lui apprendre, car il a depuis longtemps refusé de fabriquer des armes de mort. Qu'à cela ne tienne, Redwin va tout faire pour non seulement apprendre à forger les meilleures armes, mais aussi à devenir le meilleur des combattants.

Une autre histoire du jeune qui rejette son père car il ne comprend pas ses raisons, en le sous-estimant en plus.

Une lecture courte, mais efficace avec l'histoire de Nicolas Jarry et les dessins de Pierre-Denis Goux.

J'ai beaucoup aimé avec un peu de réminiscence du seigneur des anneaux.

Cette BD nous raconte l'histoire de Redwin de la Forge, qui apprends à forger auprès de son père et malgré son talent ne se consacre qu'aux outils et jamais aux armes. Cette particularité pousse les autres nains à les traiter de lâches car ils ne veulent pas s'engager dans la violence et les preuves de force, et c'est ce qui va pousser Redwin à se retourner contre ce père aimant mais qui ne répond pas aux ambitions qu'il s'imagine avoir.
Gros coup de coeur pour ce premier volume d'une série fantasy dont j'ai beaucoup entendu parler mais que je n'avais pas encore testé. Avec moins de 60 pages, j'avais un peu peur que l'histoire soit peu développée, et bien il s'agit plutôt du contraire. Non seulement l'histoire est dense et complexe, mais les personnage sont développés, profonds. Pour couronner le tout, je trouve les graphismes magnifiques. Une série que je vais continuer sans aucun doute!

Moi, Redwin, fils d'Ulrog, je me demandais pourquoi mon père refusait-il toujours de m'enseigner la forge de bataille ? Pourquoi gâchait-il son talent à fabriquer des outils ou des bijoux, aussi magnifiques soient-ils ? Pourtant, autrefois, il était admiré de tous pour son incroyable talent à fabriquer des armes runiques.

J'étais la risée des autres nains. J'étais le fils du lâche ! Rom, qui avait mon âge me rossait régulièrement. J'avais soif de vengeance. Je voulais devenir un Seigneur des Runes.

A l'insu de mon père (et non à l'insu de mon plein gré), j'ai bâti ma propre forge et entrepris de fabriquer des armes, mais celles-ci étaient de bien médiocre qualité… Jusqu'au jour où mon oncle est venu me chercher. Forgeron talentueux, il m'apprit la forge de bataille et comment concevoir les meilleures armes. Mais pas que ! Il m'apprit à me battre car un Seigneur des Runes se doit de combattre. Me voilà prêt à affronter mes premiers adversaires, pour cela mon oncle m'a conduit dans une ville libre et indépendante, la Cité des Sang-Mêlé. Je vais devoir vaincre ou mourir…

Critique :

Voici le premier album de la série nains. Nicolas Jarry développe un scénario basé sur un conflit père-fils, mais je devrais plutôt dire fils-père. Un père qui aime son fils plus que tout et qui ne tient pas à ce qu'il gâche sa vie à courir derrière la gloire, les honneurs et l'argent. Un père qui veut avant tout que son fils soit heureux et ne se noie pas dans son orgueil. Mais comment son fils pourrait-il accepter d'être humilié par les gens de son âge qui ne voient pas en lui un vrai nain, encore moins un membre de l'Ordre de la Forge, le plus prestigieux des cinq ordres ? Sa décision de rompre avec son père et de lui garder une rancune tenace ne va-t-elle pas le mener à sa perte ? Enormément d'émotion dans cette bande dessinée. Il y a clairement du Freud dans cette histoire. J.L. Istin, l'homme qui scénarise plus vite que son ombre, a refilé cette idée originale à Nicolas Jarry qui l'a superbement développée.

Les dessins de Pierre-Denis Goux sont d'un grand dynamisme et donnent une impression de mouvement très réussie. J'aime tout spécialement ses décors, comme c'est le cas dans la plupart des livres des aventures en Terres d'Arran. Mon bémol, ce sont les monstres. Je n'aime pas les monstruosités qui, avec la magie, inondent la fantasy. C'est que j'ai un petit coeur sensible, moi !

Les couleurs ont été confiées à Digikore Studios, où ses équipes ont fait de l'excellent travail.

la série pour laquelle j'ai enfin mis les pieds à la bibliothèque.
14 tomes y sont présents côtoyant sur la même étagère The Walking Dead (une autre série à finir)
pour celle qui nous intéresse, c'est une histoire à la Tolkien, avec des Nains, et même plusieurs ordres de Nains, dont des forgerons, des marchands, des prêtres, des guerriers, des parias. les premiers tomes qui présentent un protagoniste de chaque ordre semblent pouvoir être lus indifféremment.
ah ces nains et leur vocable ô combien fleuri! un petit lexique se trouve en fin de volume si besoin.

ce premier tome concerne l'ordre des forgerons. et c'est plus particulièrement l'histoire d'Edwin qui subit des brimades à cause de son père qu'il ne comprend pas. un forgeron qui refuse de forger des armes et avec qui il entretient des relations difficiles.
de la baston, de l'injustice, de la vengeance, du sang (ça gicle), un poil de sexe et aussi de l'amour, un sublime effet spécial durant le combat final avec le bouclier rayonnant la force de son père , des méchants, des méchants encore plus terrifiants et in-vin-ci-bles.

Note pour plus tard: tome à acheter pour offrir

Un premier tome qui se lit comme un one shot avec un Nain Redwin qui va partir en quête d'identité par vengeance et qui va apprendre de ses erreurs. C'est efficace et les dessins sont à la hauteur de l'histoire. Une plongée en heroic-fantasy fort plaisante.

Nicolas Jarry amorce de la plus belle des manières la fameuse saga Nains dont les mérites ne sont plus à vanter. Entre hommage solennel à l'univers de Tolkien et mise en exergue des stigmates de la relation père/fils tourmentée, l'auteur signe une oeuvre dense et incroyablement aboutie marquée par d'intenses notes lyriques.

Le scénariste parvient à coucher sur le papier un récit sombre et profond où de nombreuses thématiques sont intimement liées. La trame principale, si elle se veut simpliste (on parle d'un protagoniste tout bonnement animé par l'arrogance et la quête de notoriété), ne révèle sa puissance qu'à travers la multitude d'enjeux qui gravitent autour. Réflexions sur la place de la violence et l'éthique associée, l'amour de son père envers son fils - et inversement - dans toute sa complexité avec ses inévitables accrocs, mise en exergue des notions de pardon, rédemption et bonheur épicurien, Nicolas Jarry teinte son oeuvre de notes existentielles et philosophiques délectables.

Coté illustrations Pierre-Denis Goux fait preuve d'un remarquable coup de crayon, à la fois net et précis, et parvient à insuffler à ses dessins une véritable âme. Les émotions des personnages sont saisissantes si bien que l'empathie du lecteur s'en retrouve régulièrement bousculée, et les scènes d'action sont particulièrement vivantes et lisibles, retranscrivant à merveille la brutalité des combats quand c'est nécessaire. Les superbes coloriages complètent parfaitement le tableau et subliment le travail de l'illustrateur. Attention tout de même pour les plus sensibles et les plus jeunes, quelques gerbes d'hémoglobines ponctuent abondamment ce premier opus.

Vous l'aurez compris, les émotions sont au rendez-vous de cette amorce des aventures des Nains qui naît sous les meilleures auspices. Mêlant fantasy dure et dure, enjeux et tonalités multiples, Nicolas Jarry livre un petit bijou qui se veut profond et sonnera, pour certains, comme un véritable écho à leur vécu. Un vrai coup de maître.

Histoire de Redwin dont le personnage plus agé fera partie de la bande d'elfes et d'humains en guerre contre Lah'sa. Une histoire tragique qui verra grandir une jeune nain qui méprise son père pacifiste dans l'ame, qui cherche à aller le plus loing possible, devenir seigneur de guerre. Pour cela, il va devoir renier tous ses idéaux, et surtout renier son propre père.
Très bon scénario allié à un dessin précis et de bonne qualité.
A lire.

Redwin est un paria car son père refuse de forger des armes et de se battre. Humilié, il décide de prendre en main son destin et de recouvrer son honneur. Mais l'honneur vaut-il le sang versé ?

Un univers fantasy bien ficelé, une histoire plutôt profonde sous tous ces combats, des dessins intéressants : de quoi passer un bon moment en somme.

J'avoue ne pas avoir eu de coup de coeur mais j'ai quand même apprécié ma lecture. L'univers des auteurs est foisonnant et, visiblement, ils ont su le décliner sous toute une palette de personnages. Un bon concept.

– Comment me suis-je retrouvée à lire cette BD, Monsieur le Commissaire ? Je n'en sais rien ! Ça m'a pris comme ça, une impulsion !

– Et depuis quand les BD de ce genre vous intéressent-elles, vous qui avez été élevée aux Astérix, aux Tintin et autres Léonard Génie ?

– Tout est de la faute de Cannibal Lecteur !

– Hannibal Lecter ? Mais que vient faire cet assassin dans l'histoire ? dîtes-donc, vous ne vous moqueriez pas de moi par hasard ? Va falloir se mettre à table ma petite dame, et vite !

– Cannibal, pas Hannibal ! C'est un site tenu par une certaine Belette…

– Vous êtes sous l'emprise de quelque chose, ma parole ! Une belette, maintenant ! Et c'est aussi la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu ? Bon, allez, on reprend tout depuis le départ : papiers d'identité, permis d'écrire, NFS-chimie-iono… Dépêchons, il y a Urgences !

– Ah, vous connaissez vous aussi cette série !

– Ça suffit maintenant ! Vous allez tout nous avouer où je vous boucle pendant trois jours !

– Oh, ça va, pas besoin de s'énerver ! Belette a fait paraître la critique du tome 13 dernièrement. Et elle m'a menacée de me donner une fessée (c'est interdit, ça, commissaire, hein ?) si je ne lisais pas cette BD. Je l'ai donc fait et j'avoue à ma grande surprise que les aventures de ce jeune Redwin, le fils du forgeron (clin d'oeil au sketch des Inconnus… comprenne qui pourra), m'ont plu.

– Vous m'en direz tant !

– D'abord pour l'atmosphère et les lieux : on ne sait pas quand ça se passe mais cela pourra très bien être pendant la période médiévale. Puis vient se mêler un peu d'ésotérisme avec les runes et de fantastique dans la création des tranchoirs. Vous allez dire que je délire avec mon Moyen Âge mais après tout, Durendal était enchantée elle aussi, non ?

– Je ne sais pas si elle était enchantée mais vous, on peut dire que vous en tenez une sacrée couche !

– C'est bien pour ça que je suis copine avec Belette !

– Sortez !
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La couverture annonce une pépite visuelle et je confirme, c'est bien le cas! Je me suis lancée dans la lecture de ce premier tome (en parallèle, j'ai également pris le premier d'Elfes) et chaque volume est un one-shot sur un peuple. Une histoire, un nain. L'histoire suit toute la vie de Redwin avec un vocabulaire associé, sa vie de pisse-lait jusqu'à la réalisation de son rêve (ou de son cauchemar?). C'est une aventure palpitante, immersive grâce aux vocabulaires et sanglante. J'ai hâte de découvrir les autres peuples nains !