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Dans ces récits très courts et fluides, Régis Jauffret dissèque les travers humains avec acuité, cynisme et humour noir dans un style toujours efficace.
Des microfictions percutantes à découvrir ne serait-ce que pour apprécier ce que la concision peut apporter à un récit.
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Depuis sa sortie en 2007, Microfictions de Régis Jauffret me donne envie de le lire bien qu'il s'agisse d'un gros pavé de plus de 1000 pages. La contrainte de la page et demie pour écrire une fiction m'intriguait.
Certaines sont particulièrement horribles comme « bébé neuf », l'histoire d'un homme qui engrosse la fille après avoir eu une relation avec la mère, et cela dans le but de rester dans la vie de cette dernière.
D'autres ne sont encore qu'au stade embryonnaire. En particulier, c'est mon impression, celles qui sont centrées sur le sexe.
Est-ce que cela méritait un volume de mille pages ? Pas sûr.
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Débuté avec plaisir, achevé dans la douleur. Interminable et confus, l'auteur m'a perdu entre ses passes et ses personnages. L'écriture est réussie, mais je suis passé à côté du propos ou du but de ce livre. J'aurais aimé qu'on m'explique plus clairement le propos, les raisons de ces nouvelles, leur fil rouge, le message... bref, ce n'est pas que je me suis ennuyé, c'est simplement que je me suis paumé.
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Vous ne trouverez pas moins de 500 microfictions dans cet ouvrage.
Elles sont rangées par ordre alphabétique dans 1010 pages et seront suivies d'un tome 2 de même taille.

En une page et demie, Régis Jauffret décline des aventures du quotidien, autonomes et aigres.
Ces nouvelles sont indépendantes mais cette qualification est-elle appropriée, la page de couverture annonçant “roman” ?
Même s'il y a des similitudes dans ces histoires, elles sont sans répétition si ce n'est celle du cynisme.
L'auteur nous surprend tout au long de sa déclinaison de l'alphabet.

Paru en 2007, ce pavé de 4,7 cm d'épaisseur, dont certains se servent pour caler une armoire dont je tairai la marque, mais qui a dû être mal montée, n'a pas de quatrième de couverture, ni de préambule, mais une épigraphe sous forme d'une auto-citation : “Je est tout le monde et n'importe qui”.
La présentation Babelio est par contre particulièrement bienvenue.

C'est un écrit de la folie et de la cruauté, acide comme des mots de tatie Danielle ! En effet nous dit ce misanthrope : “Je suis un écrivain dangereux, ma production est malfaisante, nocive, le poison que renferment mes livres tue les lecteurs, et durant leur brève agonie ils ont le temps de rendre leur entourage fou, infirme, incapable de joie de vivre à jamais”.

La taille des microfictions en a fait un livre de toilettes même si la couverture crème au liseré rouge détonne à côté des autres livres de ce lieu (Devos, Bedos père et fils, Goscinny, Antoine de Caunes, …).
Il m'a accompagné durant trois années et fut lu à petites doses pour éviter le risque d'overdose d'abjection.

C'est un livre qui érige le cynisme en oeuvre littéraire.
Comme il y a le web et le dark web, Microfictions est une sorte de “dark littérature” qui suscite des réactions controversées.

Plutôt que de lire les avis – sauf à vouloir mesurer combien ce livre est clivant pour les lecteurs – allez faire un tour du côté des citations pour avoir un échantillon du genre et de la qualité d'écriture que je peine à vous expliquer.

Je me range du côté des avis 5* et j'emporterais volontiers ces fictions sur une île déserte. J
e complèterais mes bagages par “Le sel de la vie” de Françoise Héritier pour compenser le risque de dépression, malgré tout !
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Je découvre un auteur singulier qui a produit un ouvrage très original constitué de courts récits d'une page et demie. Chaque récit est étonnant, disruptif, évoquant un univers familier au premier abord mais qui dérape dans l'étrange, l'anormal, le dystopique. Il ne faut pas enchaîner trop vite les pages, il faut laisser reposer les histoires toutes différentes, le temps qu'elles s'insinuent en nous, infusent leur étrange venin.
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J'avais beaucoup aimé les microfictions de 2008, que J'avais trouvées assez jubilatoires.
Mais là j'avoue : quel ennui ! J'ai eu l'impression de lire tout le temps les mêmes histoires horribles glauques et nihilistes. J'ai lu quand même 600 p. Et je n'en peux plus, je passe enfin à autre chose.
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Régis Jauffret maîtrise comme personne l'art de la chute dans ce savoureux livre / recueil de micro fictions. Sa forme est originale, très maîtrisée, même si, forcément, certaines microfictions m'ont paru plus attendues que d'autres, mais c'est le jeu de tout recueil (si on peut qualifier le livre ainsi). Ce que je reprocherais finalement au livre, en dépit de moments de grace, c'est la répétition, parfois lassante, de certaines figures qui donnent l'impression d'une variation sur un même thème et m'ont un peu engourdie...
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Vous avez tous eu connaissance de ces personnes qui , par défi, avalent 12 oeufs durs à la suite ou autre gaudriole :un peu d'amusement d'abord puis prise de conscience de la vacuité de la chose . J'ai un peu la même réaction à la lecture de ce livre . Jauffret veut nous montrer sa vision noire du monde , peut être provoquer notre indignation ,notre dégoût , que sais-je ? Donc toutes les femmes haïssent leur mari et tous les maris pratiquent le féminicide (le mot est ,hélas, à la mode) ; tous les parents détestent leurs enfants , les martyrisent ou les aiment » de beaucoup trop près ; les enfants sont tous ingrats et « parenticides ». Tous les policiers sont ripoux et/ou sadiques .La chair est toujours triste , voire répugnante. Les riches sont méprisants , les pauvres dégoûtants ; et ça continue , encore et encore… D'accord , d'accord mais cinquante histoires d'une page auraient suffi à démontrer l'aspect mécanique du mal ! Il en pond 500 ! Dans cette avalanche , il y a parfois des bonheurs d'écriture , comme flotte dans l'égout une fleur oubliée (je l'imite..) mais ce n'est pas suffisant pour rompre la chape d'ennui nauséeux qui émane de l'ensemble.


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500 nouvelles de 2 pages d'une noirceur et d'un cynisme sans pareille.
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Comment juger un livre très bien écrit, très bien scénarisé mais ce n'était pas le moment de le lire pour moi ? Peut-être en lire une de temps en temps pour prendre le temps de la déguster, de la digérer ?
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