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Le temps que j'ai mis à lire ce roman ne reflète en rien le plaisir que j'ai eu à suivre le procès de ce couple Frédéric Gagneron et Lucile Moulin pour le meurtre par empoisonnement de Gilberte Gagneron.
Ce procès est vu à travers les yeux d'Anna Zeller, désignée jurée. Ce procès sera également l'occasion pour Anna de revivre un moment douloureux, celui où sa cousine Aurore a disparu il y a de cela plus de 20 ans.

Ce roman nous permet de vivre un procès aux assises comme si on y était.
Claire Jehanno s'est documentée pour écrire cette histoire ce qui est une réelle plus-value pour ce premier roman.
Imbriquer deux histoires, celle de ce procès et celle de la disparition de la cousine de Anna demande une maîtrise et une plume sûre pour ne pas perdre le lecteur et pour le garder attentif . Ici on est plus qu'attentif, on est curieux. Ces deux histoires se complètent, s'agencent avec intelligence et apportent un éclairage intéressant à ce procès.
Inévitablement ce livre amène le lecteur à s'interroger sur la place de juré et je croise les doigts pour ne pas être tirée au sort ! quel poids et responsabilité que d'être juré. Cela doit être éprouvant même si passionnant.
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Cécile Moulins et Frédéric Gagneront sont mis en cause pour le meurtre de la grande tante de Frédéric, Gilberte Gagneron.
Alcool, dettes, avortement.. Des faits qui ne sont pas en leurs faveurs.
Anna Zeller a été tirée au sort et devra faire son devoir de jurée.

Être dans la tourmente d'un tribunal face à des accusés et devoir garder son objective quel impact cela doit avoir sur une personne. le côté psychologique doit en prendre un sacré coup.

La tournure que prend cette histoire est carrément incroyable.
Une victime qui ne serait pas ce qu'elle est, une jurée qui cacherait un passé. de quoi perdre la tête 😲

Tellement embarquée que je suppute sans arrêt.
Je me métamorphose en Anna et devient la jurée de ce procès.
Plus rien n'existe autour de moi sauf la quête de la vérité

Objectif réussi pour moi qui aurait tellement voulu vivre cela une fois dans ma vie.

J'ai énormément aimé les personnages qui défilent tout au long des pages que ce soit la juge, les témoins, la famille, les amies présentes dans la salle. Ils ont tous un rôle à jouer..

Beaucoup d'empathie pour Anna qui m'a paru délicate, fragile contrairement à sa soeur Maxine qui est beaucoup plus exubérante, vis sa vie à 200 à l'heure.
Ce procès, indirectement va impacter Anna, ses souvenirs, le manque de son père.

La victime, Gilberte qui semble être une femme qui paraissait tellement pleine de vie et aimée de tous..

Pour ce qui est des accusés, il est difficile de définir un sentiment. Bien entendu à certains moments, je doute de leur culpabilité pour en revenir aussi vite, non ! Ils sont coupables bien entendu…

L'autrice a réussi avec brio ce premier roman. La recherche est poussée pour en arriver à écrire ce livre qui paraît tellement réel.
J'ai été carrément addict à ma lecture.
Je précise qu'elle ne connaissait rien de ce monde..

Accepter qu'il n'y a pas qu'une vérité mais plusieurs qui s'entrelacent. le contraire de la vérité. C'est ni le doute ni l'erreur, c'est la bêtise.
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« Je suis la jurée, celle qui siège immobile, celle qui doute, celle qui délibère. »

La jurée, sous la plume de Claire Jéhanno, c'est Anna Boulanger ou plutôt Anna Zeller, marquée petite par un drame familial qui a vu sa cousine Aurore disparaître en un instant, sans jamais reparaître, ni que l'on retrouve son corps.

Devenue adulte et tirée au sort pour un procès d'assises, Anna va vivre l'expérience d'une semaine terrible de citoyenne appelée à juger ses pairs. En l'occurrence, Frédéric et sa compagne Lucile, soupçonnés d'avoir assassiné leur tante et voisine.

Au fur et à mesure des journées de procès, Anna découvre les angoisses du doute et de la responsabilité, de ces histoires qui peu à peu se dévoilent sous des angles différents de ce qu'elles étaient a priori. Et forcément, ces doutes présents réveillent ceux de son propre passé dans un mélange angoissant et déstabilisant.

Pour un premier roman, Claire Jéhanno réussit sa plongée introspective dans la tête d'Anna, naviguant entre les traumas d'enfance, les non-dits familiaux et les déclics qui font avancer. Une réflexion sur la vérité et la réalité, et la façon d'y accéder dans le temps.

Un livre intelligent, simple et sans inutiles artifices ce qui en fait une jolie découverte.
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J'ai lu un premier roman magistral, passé inaperçu chez les libraires et dans la presse, pas sur Babelio. Je suppose que le bouche à oreille a oeuvré, à voir le nombre de critiques laudatives envers une auteure inconnue.
Claire Jéhanno joue sur plusieurs claviers avec un doigté stupéfiant. L'entretemps clos d'une cour d'assises remue les âmes et les consciences, reconvoque le passé, éclabousse le présent.
Le diable est dans les détails, dit la jurée; le style aussi, troussé de mailles introspectives, de narration fluide, de questionnement sur la condition de juré(e), tenu d'être attentif, impartial et de ne rien laisser transparaître. L'intime conviction part en fumée, revient en force, hésite à se fixer. Quelle valeur donner aux souvenirs des témoins et des accusés alors que soi-même, l'on peine à combler les trous de son histoire personnelle, très perturbante en tant que juge auxiliaire..
La jeune écrivain déroule sa pelote narrative sur un tempo jamais pris en défaut. Je m'incline devant le talent, j'admire la justesse des traits fouillant la complexité humaine, l'incarnation de notre fragilité face à des vérités fuyantes.
C'est écrit, c'est vivant, c'est prenant.
Je n'en suis pas encore revenu.
Félicitations à ce talent déjà si finement ciselé.



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Chartres, année 2019. Anna Zeller, une professeure trentenaire, est tirée au sort pour devenir jurée lors de la prochaine session d'assises, dans un procès pour meurtre. Il s'agit d'une expérience unique. Il n'est pas possible de se défiler. Lorsqu'il est désigné, chaque citoyen doit remplir son rôle et se présenter avec sa convocation. le procès dure une semaine durant laquelle toute la vie des accusés est balayée, et l'entourage est entendu. Ils devront tous répondre aux questions des avocats et des magistrats. Les jurés se feront leur propre avis et devront décider de leurs sort en leur âme et conscience.

Durant ces jours, Anna voit son passé ressurgir vingt ans plus tôt. A cette époque, elle s'appelle alors Anna Boulanger. Mais, un drame frappe la famille de plein fouet. A ce moment là, sa vie bascule, suivent un déménagement, un changement de nom et une situation familiale ultra-protectrice. La jeune femme se rappelle cette période sombre, mais se souvient-elle de tout ?

Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour cette lecture.

"La jurée" est le premier roman de Claire Jéhanno qui vient de paraître aux éditions Harper Collins dans leur collection "Traversée". Il parle de justice, de recherche de la vérité mais aussi de l'enfance et des liens de famille.

On découvre plusieurs personnages dont Anna, et les cinq autres jurés tirés au sort comme elle. On assiste à toutes les étapes de leur sélection, puis leur rencontre, leurs échanges et leurs sentiments.

Au niveau de l'accusation, il y a Frédéric Gagneron et Lucile Moulin, les deux personnages sur lesquels tout le procès se concentre. le couple est accusé d'avoir assassiné une vieille tante qui demeurait dans le même immeuble qu'eux. Ils nient les faits. le procès dévoile toute leur intimité. Enfance, adolescence, scolarité, vie familiale, travail, personnalité et vie personnelle sont passés au crible. Quoi qu'il arrive, tous ce mois d'enfermement auront laissés une trace dans leur vie.

"Ses années d'incarcération l'ont déjà sorti de la vie, l'enfermant entre un passé qui ne viendra pas et un avenir qui ne lui appartient plus."

Alors que les investigations menées, les preuves récoltées et les interrogatoires sont dévoilés par les enquêteurs, le passé d'Anna revient, progressivement. Chaque mot, chaque phrase, chaque événement lui rappelle quelque chose. Cette histoire l'a ramène en 1997, en Bretagne, lorsque, enfant, elle jouait dans un parc de jeux avec sa cousine, Aurore.

"Il a fallu attendre que je sois mêlée à un procès, à un foutu procès qui ne concerne même pas Aurore, pour que des mots soient arrachés à notre passé."

Des détails lui échappent. Pourquoi, maintenant, toute cette histoire la tracasse. Elle en vient à s'interroger sur la réalité de ses souvenirs, sont-ils cohérents ? A-t-elle omis un élément important qui aurait pu faire changer le destin de la famille ?

"La jurée" est un roman qui entraîne son héroïne dans l'engrenage de la justice mais également sur le chemin d'une vérité nécessaire à sa reconstruction. Claire Jéhanno mène le suspense jusqu'au bout avec une écriture entraînante. Une très bonne lecture !


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Anna affronte les difficultés de sa mission éphémère - celle de jurée dans une affaire d'homicide par empoisonnement - quand elle est incidemment replongée dans celle qui a touché sa propre famille. Ces réminiscences tendent ses relations fragiles avec sa soeur. Tout en découvrant de nouvelles facettes de la personnalité des accusés et les circonstances du crime qu'elle doit juger, elle prend soudainement conscience d'un élément faisant basculer ses certitudes concernant la disparition qui l'a traumatisée autrefois. 

Dans les deux cas, pour avancer, il faut faire un pas de côté, prendre les choses sous un autre angle pour pouvoir comprendre, partiellement toujours, mais un peu mieux.

La démarche de l'héroïne, parfois bancale, reste humaine et le chemin qu'elle nous propose vers une meilleure appréhension de la réalité est touchant.

Une belle lecture.


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Il est des histoires de tirage au sort. Des histoires qui emmènent dans celles des autres. Des histoires qui donnent l'occasion de comprendre et se mettre à la place de l'autre. Des histoires pour décider du sort des autres. Être juré.e peut bouleverser une vie ou plusieurs. La Jurée n'aurai jamais cru que l'histoire d'une autre pouvait la ramener à la sienne, et pourtant…

Il est des histoires douteuses. Spontanément, la confiance est de mise, la présomption d'innocence, un principe juridique, mais qu'est-ce qu'on fait du doute? Qu'est-ce qu'on fait du doute qui vient nous mordre et ne veut pas lâcher sa prise? Est-ce que le doute est raisonnable et à quel point il peut troubler notre jugement? La jurée avance dans ce procès avec la parole de chacun, mais comment glisse la frontière de la certitude?

Il est des histoires de familles compliquées. C'est toujours délicat de rentrer dans l'intimité des gens. Il est des flous et des liens ambigus, des drames et des bouleversements qui changent imperceptiblement, mais indéniablement les comportements. Et peu à peu, la macération des non-dits ou des secrets familiaux, peut devenir un terreau pour le dysfonctionnement…La Jurée a une responsabilité lourde de choix, et elle n'a qu'une semaine, pour rendre un verdict en son âme et conscience, alors que sa vie part à Va-l'eau, dans le même laps de temps…

J'ai lu et adoré La jurée de Claire Jehanno. Sans doute parce que l'autrice a choisi un personnage féminin attachant. Elle est fragile, empathique, et trouble. Elle fait fleurir le doute, l'amour, l'émotion. Et tout ce bouquet de sentiments, nous pousse à tourner les pages avec frénésie et reveille la mise en abyme du jugement…

Remerciements:
Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions HarperCollins de leur confiance et l'envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Anna, enseignante, est désignée pour être jurée d'assises.

Sur le banc des accusés, Frédéric et sa compagne de l'époque, Lucille, comparaissent pour l'homicide de Gilberte, la tante de Frédéric. le corps de la septuagénaire a été retrouvé dans sa salle à manger. Si le flacon vide d'antidépresseurs peut évoquer un suicide, des traces de strangulation contredisent cette hypothèse. Gilberte « avait les moyens » ; il se trouve que le jeune couple, au chômage, s'était lourdement endetté.

À travers le prisme des états d'âme et réflexions d'Anna, le roman suit la semaine de procès : audition des témoins, des accusés, interrogatoires menés par les avocats et questions ponctuelles des membres du jury, délibérations… verdict.

De toutes ses forces Anna s'applique à rester neutre et concentrée sur la lourde tâche qui incombe aux neuf membres du jury : se forger une opinion à partir des dits et des non-dits, des aveux parcellaires, des silences et des regards qui en disent long, des mobiles apparents et des questions sans réponse. Trancher entre innocence et culpabilité. Tenir l'existence de deux personnes entre ses mains.

Une véritable épreuve pour la jeune femme, qui se livre en parallèle à un cruel débat intérieur. Lorsqu'elle était enfant Anna a vécu un drame dont le traumatisme, jamais guéri, est réactivé à l'occasion de ce procès.

Un double suspense, donc, deux histoires en une qui nous maintiennent captifs d'un récit habilement construit. Des questionnements intéressants sur les mystérieux fonctionnements de la mémoire, sur le doute et les certitudes, sur la rancune et le pardon, sur les projections inconscientes de notre propre vécu sur des situations qui nous sont extérieures.

Aucune fausse note dans ce magistral premier roman (extrêmement bien documenté sur le sujet) de Claire Jéhanno.

(Toutes proportions gardées, le couple d'accusés m'a fait penser au couple maudit du terrible roman de Zola, Thérèse Raquin, et la « zone grise » entre innocence et culpabilité au roman de Karine Tuil, Les choses humaines)
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Avril 2019, Anna Zeller, enseignante de français, 31 ans, vient d'être choisie pour siéger comme jurée à la Cour d'Assises de Chartres où est jugé un couple accusé d'avoir empoisonné et assassiné la grand-tante du prévenu.
Les cinq jours que va durer le procès provoquent un tsunami dans la vie d'Anna; une jurée la reconnaît et sait qu'elle s'appelait Anna Boulanger et vivait en Bretagne; le souvenir douloureux de la disparition de sa petite cousine de 8 ans alors qu'elle-même en avait 9 percute les émotions, les interrogation que déclenche la terrible responsabilité de juger un homme et une femme. Un non-dit dévastateur qu'elle avait enfoui, avec l'aide de ses parents et de sa soeur, revient à la surface bouleversant tout ce sur quoi elle avait bâti ou essayé de bâtir sa vie.
Ce primo-roman est magistral; il nous fait rentrer dans une cour d'assises du point de vue des jurés, avec l'angoisse que peut générer la responsabilité de déclarer quelqu'un innocent ou coupable au vu des faits présentés en quelques jours, des témoignages et de l'intime conviction. Les jurés ne sont pas des robots et leur histoire personnelle, l'empathie, la pitié, le mépris qu'ils peuvent ressentir à l'égard des accusés, interfèrent forcément avec le déroulé du procès.
Ce roman, c'est aussi l'histoire d'une jeune femme qui traîne un mal-être dont on comprend l'origine petit à petit, au fur et à mesure que les souvenirs lui reviennent après des années de non-dits que sa famille a perpétués pour la protéger. Elle se débat dans un malaise qui l'empêche de vivre pleinement. On ne dira jamais assez combien des secrets peuvent être délétères et destructeurs, en particulier quand ils concernent des enfants qui traîneront toute leur vie l'impression que quelque chose ne va pas, qui en seront perturbés sans pouvoir mettre de mots sur leur mal-être.
Les deux thématiques sont intelligemment bâties en miroir, l'une éclairant l'autre et vice-versa. L'écriture est fluide, très agréable et sait nous transmettre les émotions des personnages. L'auteure rend la tension de la salle d'audience palpable. Je me suis demandée, tout au long du roman, comment je réagirais si je devais un jour siéger comme jurée dans une Cour d'Assises et j'avoue que ce qui prédomine, devant la curiosité, le fait de découvrir le fonctionnement de la Justice, de vivre une expérience exceptionnelle, c'est l'appréhension face à l'immense responsabilité qui échoit à de simples citoyens.
Je suivrai Claire Jehanno si elle poursuit ce chemin très prometteur, initié avec ce premier roman, qui est une vrai réussite. Je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour cette découverte et ce grand plaisir de lecture.
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Un gros coup de coeur pour ce livre.
Très belle écriture, simple mais juste.
On vit en parallèle un drame de l'enfance d'une jeune femme, Anna, et son rôle de jurée dans un procès d'assises pour meurtre.
Elle ne va pas bien Anna. Sa soeur Maxine non plus. Mais pas pour les mêmes raisons.
Elle essaye de tout bien faire, elle est prof de français dans un collège. Une vie menue, triste, étriquée, écorchée.
Peu à peu, avec une sensibilité incroyable, l'auteur nous amène où elle veut, avec une force littéraire indéniable, magnifique, d'une profondeur rare.
Elle fait se rencontrer le procès, avec un lourd secret de famille pour la famille d'Anna.
Il est question des rapports fraternels, du rôle d'un père absent, d'une mère en déséquilibre qui a menti pour protéger sa famille, de l'amour pour une cousine disparue qui ne reviendra plus jamais.
Car ce livre, c'est le livre de l'oubli, de la réassurance, de la résilience enfin.
Anna parviendra à juger ce crime, à voter, et la délivrance, comme un accouchement, de la Vérité.
Le verdict est une pure merveille.
Alors, si vous voulez lire un bon roman, écrit merveilleusement bien, avec une sensibilité à fleur de peau (Et oui un clin d'oeil pour ce pauvre Richard qui juge la sensibilité comme un défaut voire une tare....), cette sensibilité qu'on porte en étendard ou au contraire cachée sous un coussin douillet, qui vous prend aux tripes, vous achève de toutes ses forces, cette sensibilité qui porte ce livre à bout de bras, alors oui, là, vous serez groggy pour un bon moment.
On ne peut faire l'économie de cet ouvrage.
Promis.

PS : Petit hommage à ma chère Marie, qui m'a écrit qu'un secret de famille, ce sont des morts sans tombeau...
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