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EAN : 9781529152135
364 pages
Penguin Random House UK (30/08/2022)
4.29/5   41 notes
Résumé :
Carrie Soto est féroce, et sa détermination à gagner à tout prix ne l'a pas rendue populaire. Mais lorsqu'elle se retire du tennis, elle est la meilleure joueuse que le monde ait jamais vue. Elle a pulvérisé tous les records et remporté vingt titres du Chelem. Et si vous demandez à Carrie, elle mérite chacun d'entre eux. Elle a presque tout sacrifié pour devenir la meilleure, avec son père comme entraîneur.

Mais six ans après sa retraite, Carrie se r... >Voir plus
Que lire après Carrie Soto is backVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir adoré Les sirènes de Malibu, je suis contente de retrouver la plume de Taylor Jenkins Reid. Carrie Soto est un personnage qu'on croise dans Les sirènes de Malibu, et j'étais curieuse de découvrir son histoire.

Avant d'ouvrir ce roman, ma seule crainte était les longues descriptions des matchs de Tennis. Autant le dire tout de suite, c'est un sport que je ne connais pas. Je ne connais pas les règles, je ne regarde jamais les matchs à la télé, bref je craignais de m'ennuyer. Cela n'a jamais été le cas. L'auteure maintient le suspense du début à la fin.

Carrie est un personnage difficile à apprivoiser : elle est fière, prétentieuse, arrogante, bref il n'est pas facile de s'attacher a elle. Je suis tombée sous le charme de Bowe et de sa patience légendaire. J'ai beaucoup apprécié Javier qui est tellement attachant.

J'ai trouvé la fin du roman surprenante, tout d'abord ce qui arrive à Javier et puis l'issue du dernier match de Carrie.

Encore une fois, j'ai été conquise par ce roman qui laisse entrevoir quelques personnages du roman Daisy Jones & the Six que j'ai maintenant très envie de découvrir.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Troisième livre de TJR que je lis en VO et je ne cesse d'être sous le charme de son style d'écriture qui me plonge toujours dans l'histoire. Tous les livres ont été des lectures faciles, j'adore comment elle écrit des personnages réalistes et émotionnellement complexes.
Dans ce livre Carrie est un personnage fort qui court après ce qu'elle veut sans aucun remords ce qui l'a rend presque désagréable, mais au fil des pages on comprend que c'est en raison de son éducation. Carrie est un cas extrême de perfectionnisme athlétique et l'on découvre autant les avantages et les inconvénients de sa compétitivité et on ne peut s'empêcher de la soutenir au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture. le début du livre m'a presque fait penser au parcours de Serena williams, surtout celui qui est dépeind dans le film La Méthode williams (2021) avec Will Smith.

Le livre offre une profonde réflexion sur la représentation des femmes dans les médias et dans le monde du sport. L'auteur nous livre un éclairage saisissant sur la façon dont la société appréhende les succès féminins, particulièrement à mesure que les femmes avancent en âge. La manière dont TJR aborde les doubles standards entre les sports masculins et féminins met en lumière le pouvoir et les préjugés omniprésents dans les médias. À travers la couverture médiatique de Carrie, l'aspect sexiste et dévalorisant est manifeste : les commentateurs masculins n'hésitent pas à la qualifier ouvertement de "Bitch" pour son assurance et ses critiques envers d'autres joueurs, traits qui sont pourtant loués chez les hommes. Cette dissonance révèle la norme sociale selon laquelle certaines attitudes sont tolérées chez les hommes, mais impitoyablement condamnées chez les femmes. Voici un passage que je retiens : " we live in a world where exceptional women have to sit around waiting for mediocre men".

*SPOILER*
Côté romance, j'en voulais PLUUUS ! J'aurais aimé un peu plus de douceur en développant la relation avec Bowe, j'ai l'impression qu'en un paragraphe leur relation s'est officialisé et c'est tout ce qu'on a eu. Certes, ça correspond bien au personnage de Carrie, antipathique, mais j'aurais tellement plus acroché esi elle avait décidé de se laisser prendre par les sentiments. Mais encore une fois c'est tout à l'image du personnage de Carrie et c'est ce que je trouve beau aussi dans les livres de TJR. Elle apporte vraiment du réalisme dans ces livres.
Si la romance ne m'a pas satisfaite, l'un des points forts de ce livre est la relation étroite que Carrie a avec son père. Oui, son père l'a poussé, dès sa plus tendre enfance, à devenir la meilleure et à la convaincre que gagner était important. Cela lui a causé une vie protégée car son monde tournait uniquement autour de devenir la meilleure joueuse de tennis au monde. Mais même s'il était dur avec Carrie, il l'aimait de tout son être. Sa relation avec Carrie est empreinte d'amour sincère et de bonnes intentions, témoignant d'un lien familial profond basé sur la confiance et le respect mutuels. Il y a d'ailleurs une phrase qui m'a mis la larme à l'oeil : "my heart hurts when you hurt because your are my heart."

On n'a pas besoin de connaître le tennis pour aimer cette histoire. C'est une histoire captivante d'une personne qui travaille vers l'excellence. C'est une histoire qui illustre les sacrifices et de ce que c'est que d'être athlète professionnel. C'est une histoire de courage et de détermination. C'est une livre que j'avais longtemps envie de lire et que j'ai beaucoup apprécié.
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Après Daisy Jones et Evelyn Hugo, meet Carrie Soto. A nouveau , nous suivons une célébrité fictive mais plus vraie que nature, tenniswoman cette fois. Carrie Soto a été la plus grande, celle qui a le record de titres de grands chelem, avant de stopper suite à une blessure. Lorsqu'une joueise égalise son record, elle reprend la raquette pour tenter de gagner un nouveau titre de grand Slam.
Pour être honnête, je trouve la hype autour de Taylor Jenkins Reid exagérée. Elle n'a pas un style remarquable, et va plutôt à l'économie, tel un script de cinéma : beaucoup de dialogues, peu de descriptions et aucune poésie dans la plume.
MAIS... elle a véritablement un don pour nous plonger dans ce gigantesque monde fictif qu'elle a inventé. C'est d'ailleurs assez marrant de voir Carrie Soto lire une biographie de Daisy Jones, ou mebtionner en passant Mick Riva, l'un des maris d'Evelyn Hugo, ou ses enfants qui sont les protagonistes des Sirènes de Malibu. Son talent est de rendre ça si réaliste qu'on doute de la non existence de ses personnages. Pendant le roman j'étais à fond pendant les descriptions de match, me pensant vraiment dans les gradins du tournoi, stressée de l'issue des matchs ! Carrie Soto est un personnage peu sympathique, ambitieuse et arrogante mais petit à petit on se prend d'affection pour elle et on en vient à l'encourager pendant les match, l'adrénaline au sommet. Et lorsqu'on y réfléchit, Carrie dérange par son caractère mais aurais je été gênée si c'était un homme qui faisait preuve d'autant de niaque ? Sans doute pas et on réalise qu'elle a dû se battre contre beaucoup de préjugés.
Au final j'ai adoré ce roman qui est mon préféré de l'autrice jusqu'alors.
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Oh WOW. A quand remonte la dernière fois que j'ai été incapable de reposer un livre avant de l'avoir terminé, à 4h du matin, les yeux écarquillés ? Beaucoup trop longtemps.
Après Les Sept Maris d'Evelyn Hugo, Les Sirènes de Malibu puis Daisy Jones and the Six, voici à mon 4ème roman de Taylor Jenkins Reid cette année. Avec, évidemment, une légère appréhension et la peur d'être déçue – après tout, peut-on vraiment viser juste à tous les coups ? Et surtout, après en avoir enchainé plusieurs comme je l'ai fait, le format ne risquait-il pas de me lasser (problème auquel je me suis heurtée de plein fouet avec les différents tomes des 7 Soeurs de Lucinda Riley) ?
La réponse est : NON. Pas de déception, pas de lassitude, bien au contraire.
Comme pour les précédents romans, la plume est juste, incisive. Carrie Soto a beau être un personnage complexe, dévorée par le besoin de gagner et d'être « The Best Tennis Player of All Time », brutalement honnête, incapable de montrer ses émotions – elle n'en est pas moins profondément humaine, fascinante, frustrante, attachante… Bref, encore un personnage aux multiples facettes, avec des qualités et des défauts qui nous font réfléchir nous aussi. J'ai beaucoup ri (parce que sous cette carapace, les répliques de Carrie sont vraiment très drôles et surprenantes par moments), je me suis attachée à tous les personnages (son père surtout, mais aussi Bowe, et même Nikki Chan), et j'ai pleuré (pas la petite larme à l'oeil, de vraies, grosses larmes impossibles à arrêter).
J'ai adoré les différents plot twists, l'histoire qui ne va jamais où on l'attend, mais qui nous fait penser « Mais oui, ça a tellement plus de sens comme ça ! » et cette fin, innattendue et magistrale elle aussi.
En bref : jeu, set et match pour Carrie Soto, et grand Slam parmi mes lectures de 2023 !
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Ceci est le premier livre de TJR que j'attaque. J'avais bien envie de lire Carrie Soto is Back parce que j'aime beaucoup découvrir des milieux qui ne me sont pas familiers, comme celui du tennis.
Le personnage de Carrie m'a d'abord paru très antipathique, mais surtout très en surface, manquant de profondeur : ses seules caractéristiques étant qu'elle soit égoïste et bonne au tennis. Je me suis demandée à quel moment on allait voir le personnage évoluer. Ça arrive à 60% du livre, un peu tard selon moi, mais à partir de ce moment, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Lorsque Carrie commence à se remettre en question, à s'ouvrir aux autres, et de fait, à avoir d'autres enjeux que celui de gagner, son personnage gagne en complexité et la lecture devient alors plus intéressante.
J'ai entendu une critique qui disait qu'on aurait pu se passer de la romance avec Bowe. Je ne suis pas du tout d'accord. Ses interactions avec Bowe lui permettent d'avoir un autre regard sur le tennis et sur elle même, de sorte que Bowe est indispensable à l'évolution de Carrie; il est une sorte de manic pixie dream boy en ce sens et sert la construction de la protagoniste. de même, les interactions avec sa rivale Nicki Chan étaient très bienvenues et permettent à Carrie de devenir un personnage plus complexe, pas seulement une femme obsédée par la victoire. Ce changement dans le personnage permet aussi d'être plus pertinent dans le propos sous jascent de la difficulté d'être une femme dans le milieu: Carrie, si elle ne sourit pas est attribuée par les médias un personnage de "bitch" tandis que le comportement de Bowe par exemple qui pique des crises de colère en plein match de construit pas du tout sa persona de sportif. À partir du moment où le roman essaie de montrer que Carrie n'est pas "une bitch", et qu'elle est plus complexe, ce propos devient plus intéressant.
Coup de coeur pour le personnage de Javier, le papa de Carrie, qui est exactement ce que je voulais voir venant d'u papa. La relation père fille est une des relations centrales du roman et le rend plus touchant.

Pour faire court, j'ai d'avantage apprécié la fin du roman, avec des enjeux plus complexes pour le personnage de Carrie. Ma lecture était agréable, le rythme est plutôt rapide, l'autrice privilégie la narration à la description et on a presque l'impression de regarder un film.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
But an athlete's job is not just to win-it's also to be someone we can cheer for. Soto puts no effort into courting public opinion at all. I guess I want to know why we all have to walk on eggshells to pretend Carrie Soto isn't the exact thing she clearly enjoys being?
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My ambition has long felt oppressive. It is not a joy - it is a master that I must answer to, a smoke that descends into my life, making it hard to breathe. It is only my discipline, my willingness to push myself harder, that has been my way through.
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No matter how good I was on the court, I was never good enough for the public. It wasn’t enough to play nearly perfect tennis. I had to do that and also be charming. And that charm had to appear effortless.
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But there is an immense beauty in her games too, the wild desperation of it, the brutality. She is not a dancer. She is a gladiator.
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Some men's childhoods are permitted to last forever, but women are so often reminded that there is work to be done.
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