Détox, tome 1

J'ai beaucoup aimé le tome 1, l'histoire est originale, actuelle, et le héros attachant. J'ai pu m'identifier à lui, et suivre son cheminement, que j'ai d'ailleurs expérimenté "en vrai" il y a quelques années.
Le tome 2 m'a moins séduit. Est-ce parce que j'en attendais trop ? Je l'ai trouvé un peu creux, il ne se passe pas assez de choses, il manque de matière.
Un détail qui m'a perturbé, c'est la ressemblance entre certains visages de ce livre (dessiné par Antonin Gallo et scénarisé par Jim) et les dessins de Jim dans "Une nuit à Rome". Difficile de croire que Jim n'a pas tenu le crayon pour certaines cases.

Matthisas d'Ogremont vit à cent à l'heure: travailleur acharné, il manie deux portables, est un bourreau de travail, tout comme son assistante qu'il saute entre deux dossiers. Il ignore les conseils de son médecins, jusqu'au jour où la dite assistante meurt sous ses yeux d'un AVC, dont le docteur l'avait menacé lui-même. C'est l'électrochoc. Matthias renonce à accompagner sa famille en Floride et s'inscrit à un stage de désintoxication en pleine nature. Moqueur devant les écolos, hippies, il essaie de les tromper, de s'échapper, en vain... Attendons le tome 2

Directeur de société, Matthias d'Ogremont passe sa vie à courir entre ses rendez-vous, ses téléphones, ses clients, ses excès et sa famille. Une vie bien remplie que son médecin lui conseille de ralentir.
Seul un triste événement l'obligera à prendre un peu de temps pour lui en participant à un stage qui doit "libérer l'esclave qui est en lui". Un stage qui l'écarte du monde, d'internet et de toute autre connexion pour se recentrer sur lui-même, seul en pleine nature.
Une bande dessinée que chacun doit lire et dont j'attends la suite avec impatience...

Une thématique bien ancrée dans l'actualité : comment réussir à se déconnecter du travail avec toutes ces nouvelles technologies qui nous demandent d'être hyper-connectés, qui amènent le travail dans la sphère privée ? Comment gérer cette distinction entre vie privée et vie professionnelle ? le personnage ne s'était jamais posé la question jusque là, il ne voyait pas le problème... Jusqu'à un incident qui va le pousser dans ses retranchements. Mais sa retraite detox va être drastique. Il va intégrer sans le savoir à l'avance, un groupe detox extrémiste : aucun moyen de communication autorisé, aucun contact avec les autres participants, un isolement individuel et total en pleine nature. le personnage va vivre un choc psychologique très fort. Les illustrations sont très apaisantes, et contrebalancent cette vie sans répit qu'il vit. Réalistes, et dans les tons de gris-marron-orange, elles apportent de la sérénité. Un premier tome plutôt bien mené. Suite et fin dans le prochain volume.

Mathias d'Ogrémont est parisien, père de 2 enfants. DG dans une grosse boîte, 2 téléphones en poche, les soirées au boulot et les vacances familiales écourtées pour répondre aux clients chinois, hollandais ou que sais-je, voir pour prendre du bon temps avec la secrétaire. Une mauvaise santé sans cesse pointée par son médecin et ses proches ne le convainc pas de ralentir le rythme quand le drame intervient dans son entourage proche.
Alors il plaque tout pour participer un stage de détox avec d'autres paumés, encadré par de drôles de zouaves...
Une BD qui questionne notre vie et fait du bien :)

Mathias vit sa vie à cent à l heure avec tous ses excès. Alors père de famille et marié il passe son temps au travail où il ne déconnecte jamais comme sa secrétaire avec qui il a une relation extra conjugale. Mais un jour après avoir vu un médecin pour le travail lui demandant de ralentir, il assiste au décès de sa jeune secrétaire. Une certaine prise de conscience l envoie dans un camp detox. Celui-ci présente toutes les idées reçues concernant ce genre de camp. Un certain comique se met doucement en place avec ce personnage qui est un véritable stéréotype de businessman.
Une bd intéressante sur le surmenage du travail avec de beaux dessins et une colorisation assistée par ordinateur plutôt réussie. J attends le second tome avec impatience.

Lever le pied...

Avec le talent de conteur qu'on lui connait, Jim parvient une fois encore à mettre en scène des personnages confondants de justesse et à capter l'air du temps avec ce récit mettant en scène un chef d'entreprise qui allait remettre en question son mode de vie après la mort brutale de son assistance et maîtresse…

Au fil des pages, la statue monolithique de ce quinqua dynamique et sûr de lui va s'effriter pour laisser apparaître ces doutes et ces fragilités qui le rendent plus humain et par la même particulièrement attachant… A travers son expérience quasi initiatique, l'auteur interroge sans en avoir l'air le lecteur sur son rapport au monde et à ces mille et un gadgets et autre réseaux sociaux qui le déconnecte de l'essentiel…

Le trait charnel de Jim donne vie à des personnages particulièrement touchants dont il retranscrit avec subtilité les émotions qui les leurs alors que son complice Antonin Gallo signe des décor somptueux qu'il met en couleur avec subtilité.

Il nous tarde de lire le second tome de ce diptyque rafraîchissant qui nous fait vivre, par personnage interposé, une salutaire introspection non dénuée d'humour et de lucidité…
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Illustrant un thème très à la mode, un cadre sup' ultra surconnecté au bord du craquage, ce premier tome de « Détox » nous entraine dans un stage de détox New-Age, mais pas forcément zen et bulle de douceur, situé dans un décor de montagne. Dire que le propos manque d'originalité tant le sujet a été débattu, traité et retraité dans tous les médias relève du cliché.
Son traitement ici n'apporte pas forcément grand-chose de nouveau, seules les illustrations de la nature sont agréables à regarder.

« Détox » a été écrit et illustré par Antonin Gallo et Jim. Ce dernier est connu pour avoir notamment écrit et illustré « Un petit livre oublié sur un banc » ou encore « Une nuit à Rome ». Cette nouvelle bande dessinée, qui est en fait un premier volume, est en plein dans l'actualité, puisqu'elle traite de notre société ultra connectée. On y retrouve bien entendu notre addiction au portable, mais aussi le surmenage et le burn-out au travail. Pour en parler, Jim a créé un personnage principal à la fois bourru et attachant. Mathias est un grand patron, surmené, et qui, pour ne rien arranger à sa santé, fume comme un pompier et est à deux doigts d'un arrêt cardiaque. Cette BD m'a beaucoup fait penser à une série qui s'intitule « le jour où le bus est reparti sans elle » de Beka, Cosson et Marko, où là aussi, l'héroïne met les voiles pour réaliser un stage de développement personnel.
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Je me suis beaucoup amusée en lisant ce premier tome. le personnage de Matthias, homme, la petite cinquantaine, qui mène une vie à cent à l'heure à Paris, part, suite au décès d'une de ses collaboratrices, dans un stage détox au fin fond de la campagne. On ne sait pas trop où d'ailleurs: il y a des collines, des arbres, des animaux. Lui est en décalage complet. Il fonctionne toujours avec son logiciel urbain et ça crée des situations, des dialogues, vraiment amusants. J'aime aussi beaucoup les couleurs, dans les tons sépia, orangés; c'est apaisant je trouve. En plus, le scénario donne accès parfois à des souvenirs d'enfance de Matthias, et on comprend qu'il a assisté à quelque chose de traumatisant dans son enfance, sans qu'on sache trop quoi exactement. C'est distillé avec beaucoup de parcimonie, et j'imagine qu'on aura le fin mot dans la suite qu'il me tarde de lire.