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Alban Jessel et sa femme Lydie forment un couple à qui tout sourit : une entreprise de jardinage prospère, une belle complicité, deux enfants à l'université.
Un soir, un appel téléphonique rappelle Alban à son passé, pas bien mystérieux au premier regard pourtant.
L'aide-soignante, au bout du fil, Virginie lui avoue qu'elle a recueilli des confidences d'une certaine Michelle qui aurait été la petite amie d'Alban. Il accepte de rencontrer Virginie et la fragilité s'installe pour Alban qui apprend qu'il aurait eu une fille. D'ailleurs, on le devine dans le titre "Un père à soi".
La personnalité trouble de Virginie qui nous emmène dans les engrenages du mensonge, les failles d'Alban vont être décortiquées très finement par Armel Job même si les évènements se révèlent sans grande surprise. C'est très agréable de découvrir la façon dont l'auteur les analyse et les voit, avec une empathie qui se communique sauf pour une scène bien précise.
le roman se déroule près de Charleroi , aux alentours de Liège et à Liège au marché dominical de la Batte, au café qui rappelle "Le pendu de saint Pholien" de Simenon.
Tout comme lui, l'auteur entre dans la vie des gens que l'on peut croiser tous les jours.
J'ai lu celui-ci avec beaucoup de plaisir même si j'avais eu une petite perte d'attrait pour ses deux derniers livres.
Par précaution, je l'ai acheté chez Mijade en poche lors de mon passage à la Foire du livre de Bruxelles : une édition très agréable à lire, un peu dans le format des livres de chez Babel Sud.
Je lirai bien sûr son dernier roman bientôt.

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Alban, un père de famille exemplaire et chef d'entreprise, est abordé par une jeune femme, Virginie, qui vient lui reparler d'un amour de jeunesse mort d'un cancer tout récemment.
peu à peu, Virginie prend de la place dans la vie d'Alban et lui avoue qu'elle est ... sa fille! née de son unique nuit d'amour avec cette inconnue oubliée depuis 25 ans, mais qui l'a, parait-il, aimé jusqu'à sa mort, à 40 ans, d'un cancer.
Oui mais... les choses ne sont pas aussi simples et les personnages se trouvent pris au piège de leurs mensonges. Où est la vérité? Elle ne laissera personne indemne.
Gros coup de coeur pour ce livre offert par les éditions Mijade. merci à Antoine, qui s'occupe de la logistique.
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Quelle surprise pour Alban quand il est contacté par Virginie, une jeune fille de 20 ans employée dans une maison de repos, qui a des révélations à lui faire. Une des résidentes de la maison de repos, décédée depuis peu, a en effet confié une mission à Virginie : retrouver Alban et lui dire que pendant toute sa vie, elle n'a cessé de penser à lui et à leur très brève rencontre. Mais bien entendu, les révélations ne s'arrêtent pas là, et Alban, qui est marié et père de deux grands enfants, est bien vite confronté à un dilemme : que dire et ne pas dire à son épouse et à leurs deux enfants. Sans compter que ce retour dans le passé l'encourage à se poser des questions sur son présent. Un père à soi est un roman à lire absolument pour se laisser emporter avec plaisir dans le flot des révélations et des dissimulations. Dans ce très beau roman, Armel Job revisite les liens parentaux et conjugaux avec bienveillance. J'ai beaucoup aimé.
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L'écriture est fluide et la lecture agréable. J'ai néanmoins été déçue par le fond et la tournure de l'histoire que je nommerais vaudevillesque...
J'apprécie pourtant l'auteur dans d'autres de ses oeuvres que j'ai lues mais je referme celle-ci avec un goût amer, comme si l'auteur avait voulu "en faire trop" ?
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Alban Jessel a tout pour être heureux : il est marié à Lydie depuis plus de vingt ans, ils ont deux grands enfants étudiant à l'université, et il dirige une entreprise paysagiste prospère.

Un vendredi soir peu avant la fermeture, il reçoit un coup de fil d'une jeune fille qui tient à le rencontrer car elle aurait des révélations à lui faire. Intrigué mais curieux, Alban accepte ce rendez-vous étrange. Pour l'honorer, il profitera de sa balade dominicale sur la Batte à Liège - c'est ainsi qu'on appelle le marché qui déroule tous les dimanches matins le long de la Meuse à Liège-Belgique : c'est le plus ancien et le plus grand marché belge et son nom trouve ses origines vers 1561 : batte signifie quai.

La jeune fille, Virginie, lui annonce qu'elle est la fille d'une certaine Michelle (appelée aussi Carol) , et qu'elle exécute ses dernières volontés édictées avant son décès : Alban serait le père. Il doit fouiller au plus profond de sa mémoire pour se rappeler un amour de jeunesse, bien avant Lydie.

Et voilà que sa vie bascule. La suite de l'histoire est faite de rebondissements, de mensonges, de faux-semblants, de conséquences d'actes du passé qu'il faut assumer, de besoin de réparation.

Chacun doit continuer de vivre avec ses propres vérités, faire la paix avec son passé, remettre en question sa place dans la famille qu'il a construite.

Armel Job, comme à son habitude, plante de décor de ce roman en Belgique et plus précisément à Liège. Il crée des personnages qui pourraient être nos voisins, il dissèque les failles et les sentiments humains. Il ne juge pas, il montre tout simplement l'Homme tel qu'il est.

Bien qu'il y ait pas mal d'ingrédients qui auraient pu m'intéresser, je suis déçue par la "tournure" qu'a choisi Armel Job pour ce roman. J'ai d'ailleurs eu du mal à terminer ce livre, j'avais l'impression qu'il se trainait en longueur. Je n'arrivais qu'à lire que peu de pages à la fois. Mais je voulais connaître la fin.
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Nominé prix des lecteurs Club 2022 - sélection romans
Ce livre présente une triple similitude avec ma précédente lecture (Qu'importe la couleur ciel de Valérie Cohen) : le fait que ces deux romans font partie du prix des Lecteurs Club, qu'ils traitent tous les deux du sujet de la filiation et, enfin, qu'à nouveau - il en est coutumier dans ses différents roman - Armel Job emploie erronément "les Ardennes" en lieu et place de l'Ardenne (les seules Ardennes qui existent sont soit flamandes, soit françaises... bref !).
Il est très compliqué de parler de ce livre sans en révéler toute l'essence, de casser le suspense et les rebondissements dont il est composé.
C'est l'histoire d'une famille bien sous tous rapports dont la vie, au détour d'un coup de fil passé par une inconnue au père, va être complètement chamboulée.
La plume d'Armel Job est, comme d'habitude, passionnante; il est impossible de lâcher ce livre tant le lecteur est pris dans le tourbillon de l'histoire.
Le découpage de l'histoire en deux voix donne également un double éclairage - d'une part, celui d'Alban, de l'autre celui de Virginie.
Une histoire assez abracadabrante aux divers rebondissements qui suscite une réelle réflexion face aux divers thèmes abordés.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Ce livre trainait sur une table depuis quelque temps comme s'il cherchait à se faire remarquer. il y est parvenu : je l'ai pris et l'ai lu (en parallèle avec d'autres livres). j'adore cet auteur talentueux à dire la vie des gens ordinaires, comme son maître Simenon. pour en avoir lu quelques uns, je m'attendais à trouver la trame habituelle chez armel job. cela a failli être le cas, sauf qu'à chaque fois, un rebondissement a empêché la trame de tenir. une vraie surprise pour une le lecteur et donc un ravissement, même si les faits relèvent de profondes douleurs de vie. on tient le livre de bout en bout, la dernière partie retardant d'ailleurs le début de ma nuit. un ravissement disais-je ! (sauf l'app Babelio qui n'aime pas les majuscules en tête de phrase).


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Comprendre et ne pas juger. Maxime de Georges Simenon, qui me vient souvent à l'esprit quand je lis un Armel Job. Mon auteur wallon préféré a le don de rendre extrêmement vivantes des histoires simples de gens simples de notre région. Toujours avec une perception aiguë de l'être humain, y compris dans les petites compromissions ou la naïveté qui peut virer à la bêtise. le sens des mots, le choc des images, belle écriture fluide d'un érudit qui ne ressent pas le besoin de le démontrer. Il m'a manqué les traits d'humour parfois sarcastiques qui parsèment souvent ses récits. Bon job quand même.
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Un autre suspense psychologique très prenant que nous propose Armel Job avec cette histoire d'une jeune fille qui apparaît soudain dans la vie d'Alban Jessel et de son épouse Lydie et qui va provoquer un tremblement de terre. Encore une fois, le suspense s'intensifie et se complique au fil des pages avec des fins de chapitre qui nous laissent comme sur le bord d'une falaise et nous attirent irrésistiblement vers le vide car l'envie de découvrir la suite est trop forte.
Surprises, revirements de situation, mystères qui se dévoilent, rebondissements, l'auteur nous entraîne dans les méandres d'une intrigue qui se complexifie et demande toute notre attention. Mais la récompense est grande.
C'est intelligent, écrit avec talent, une fine analyse psychologique de nos envies cachées et de nos contradictions, une sorte de jeu de cache-cache entre les personnages où chacun cherche à se comprendre et comprendre l'autre et découvrir ses motivations profondes. Croire ou ne pas croire ? Qui dit vrai ?...
Un très bon Armel Job.

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La première chose que je fais quand je vois un livre non encore lu de cet écrivain, je m'en empare. Mais déjà, j'ai un petit doute : vais-je adorer comme au début, lors de la lecture de ses premiers romans, ou vais-je être déçue ?
Eh bien ici, c'est la seconde option…

Armel Job nous démontre ici les dangers du mensonge et de la dissimulation. Je ne vous dévoilerai rien de l'histoire, mais je vous dirai qu'il s'agit de paternité (oui, bon, le titre le révèle déjà), de secrets, de famille, d'actes commis dans la jeunesse, de révélations au seuil de la mort qui peuvent tout bouleverser.
Non, je ne dévoile rien car tout s'imbrique au fur et à mesure des pages, qui viennent démentir ce qui a été révélé, puis retournent en arrière pour changer de narrateur.

C'est cela justement qui m'a été passablement pénible : voir les points de vue différents avec moultes tergiversations pas spécialement intéressantes.
Armel Job qui excellait dans ses premiers romans (oui, je sais, j'y reviens toujours, mais bon Dieu que c'était jouissif de lire « Tu ne jugeras point », « la femme manquée », « Baigneuse nue sur un rocher ») et même dans les suivants, parce qu'il révélait à mots contenus la psychologie de ses personnages, nous explique ici en long et en large toutes les émotions par lesquelles passent les 2 protagonistes.
Et pour moi, trop, c'est trop. Rien ne se laisse plus deviner, tout nous est conté.
Quel dommage…

Vu sur la 1e de couverture : « La dissection au scalpel de l'humain dans ses complexités et ses paradoxes »… Eh bien je préfère le vague, les zones où l'esprit vagabonde, plutôt que le trop concret, trop découpé, où l'oeil est guidé avec netteté.
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