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Geoff Johns présente Green Lantern... tome 5 sur 7
EAN : 9791026811985
512 pages
Urban Comics Editions (07/12/2018)
4.8/5   5 notes
Résumé :
Après la Nuit la plus noire, Atrocitus arrive sur terre, ce qui incite Hal Jordan à être attentif à la multiplication des anneaux de pouvoir. Quant au retour de Krona, il provoque une dissension au sein du corps des Green Lantern.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce recueil regroupe 2 tomes VO.
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Green Lantern Brightest Day : épisodes 53 à 62 de la série "Green Lantern", ainsi que 6 pages retraçant l'origine de Dex-Starr (le chat Red Lantern), et 4 pages d'introduction à War of the Green Lanterns.

C'est le grand retour d'Hector Hammond ! Mais si, il était apparu dans quelques pages de Green Lantern Rebirth et dans quelques pages de Green Lantern Secret Origin. À l'insu des différents porteurs d'anneaux de couleur, un individu mystérieux à décidé de donner la chasse aux Entités, les créatures incarnant les émotions de chacune des 7 couleurs. Cet individu a déjà réussi à capturer Parallax, l'entité jaune, celle de la peur. Sur Terre, Sinestro vient brutalement demander l'aide d'Hal Jordan pour parlementer avec la Lanterne Blanche. Cette dernière informe Hal Jordan que 4 des Entités (Predator, Ophidian, Adara et Butcher) sont actuellement sur terre à la recherche d'hôtes et qu'il appartient à Jordan de les retrouver pour les protéger d'une menace indéterminée. Pour mener à bien sa mission, Jordan (Lanterne Verte) se retrouve contraint et forcé de faire équipe avec Carol Ferris (Lanterne Violette), Sinestro (Lanterne Jaune), Atrocitus (Lanterne Rouge) et Larfleeze (Lanterne Orange), c'est-à-dire pour les 3 derniers, les redoutables ennemis d'hier. Comme si la situation n'était déjà pas assez complexe comme ça, Lobo arrive pour capturer l'une des Lanternes afin de toucher la prime. Une Lanterne Bleue arrive, Black hand est de retour et Hector Hammond est lâché.

Après la débauche de couleurs et de révélations mythologiques contenues dans "Blackest Night", le lecteur se demandait si Geoff Johns serait en capacité de proposer une suite cohérente à partir d'autant d'éléments nouveaux (toutes les couleurs supplémentaires), ou si sa narration allait s'éparpiller. Évidemment l'apparition d'Hector Hammond aura plus de sens si vous avez commencé la lecture de la série depuis "Rebirth", sinon il s'agira d'une nouvelle menace qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Ce supercriminel à l'apparence grotesque permet de revenir sur terre et d'introduire la nouvelle menace qui en a après les Entités. Johns prend également le temps d'installer Carol Ferris et Hal Jordan dans un bar pour échanger quelques souvenirs et jeter un bref regard sur les aventures passées.

Et c'est reparti de plus belle ! Johns continue d'aller piocher dans l'historique de la série pour ramener Ganthet et les Manhunters dans l'équation. Geoff Johns possède son Larfleeze sur le bout des doigts et il en fait un personnage aussi comique que tragique dont la personnalité écrase celle des autres. le lecteur profite des pages consacrées à Atrocitus et Star Sapphire pour mieux apprécier la complexité et l'ambivalence des émotions qui leur donnent leurs pouvoirs. Les combats s'enchaînent sans se ressembler et avec de vrais enjeux. À nouveau Johns prouve à chaque page qu'il est un maître dans le genre du comics de superhéros aux enjeux cosmiques. Ce tour de force est d'autant plus impressionnant que le lecteur est emporté par le tourbillon de bruit et de fureur, alors que les civils normaux n'ont quasiment pas droit de cité dans le récit.

Ces épisodes sont aussi l'occasion de redécouvrir les talents d'illustrateur de Doug Mahnke qui dessine tous les épisodes. Certes la qualité des illustrations varie parfois d'une page à l'autre car Mahnke use jusqu'à 4 encreurs par épisode. Un ou deux s'avère en dessous des autres. Mis à part ce défaut mineur, chaque page apporte son lot de surprises graphiques et de moments mémorables. L'aspect grotesque d'Hammond est bien rendu et il est difficile de soutenir le regard abêti de sa tête hypertrophiée. Chaque fois que le scénario requiert un décor grandiose, l'ambiance monumentale s'impose sans difficulté, mais aussi sans cliché éculé, et ce dès la première double page qui présente l'arène dans laquelle le manipulateur de l'ombre se propose de détenir les 7 Entités. Lors de la scène dans le bar, Mahnke sait transcrire la familiarité qui existe entre Carol et Hal, tout en instillant un sentiment de gêne lié à leur délicat positionnement affectif. le langage corporel de chaque porteur d'anneau est remarquable, avec des mentions spéciales pour Atrocitus, Sinestro et surtout Larfleeze. Mahnke a même assez de jugeote pour ne pas exploiter déraisonnablement le costume révélateur de Star Sapphire. Pour être tout à fait honnête, il est vrai que le niveau graphique de certaines pages est rehaussé par la mise en couleurs (surtout lorsqu'il n'y a pas de décors). Mais il est vrai aussi que dans cette histoire les couleurs ne sont pas que des couleurs, elles sont aussi l'expression des pouvoirs, des sentiments et des conflits.

L'histoire de 4 pages retraçant l'origine de Dexx-Star est assez convenue et peu intéressante, avec des dessins pas très originaux de Shawn Davis.

Sur cette série, Geoff Johns m'émerveille à chaque fois. Alors qu'on aurait pu croire qu'il avait utilisé toutes ses idées dans "Blackest Night" et qu'il allait se contenter de les faire fructifier, il continue de développer la mythologie des Green Lantern, en gardant un fil directeur précis et concis. Doug Mahnke a également rechargé ses batteries et il aligne les séquences d'anthologie, en mélangeant les combats à coups de superpouvoirs pyrotechniques, les expressions et les langages corporels particuliers, avec quelques touches horrifiques dont il a le secret.

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War of the Green Lanterns : épisodes 63 à 67 de la série" Green Lantern" (GL), 58 à 60 de "Green Lantern Corps" (GLC), et 8 à 10 de "Emerald Warriors" (EW). Il correspond à un crossover des 3 séries dédiées aux Green Lanterns.

Il y a un milliard d'années Krona et Ganthet évoquaient leurs différences de point de vue philosophique. de nos jours, les Guardians of the Universe (en abrégé GotU) ne peuvent que faire le constat que la loi et les émotions ne peuvent coexister sans conflits. Plus concrètement, Hal Jordan a fait alliance avec un représentant de chacune des 6 autres couleurs du spectre émotionnel pour dénicher le sinistre individu qui est en train d'asservir les entités de couleurs les unes après les autres, et qui dispose du livre des Black Lanterns dans lequel Lyssa Drak (une ancienne Yellow Lantern, apparue dans Tales of the Sinestro Corps) est toute puissante. Les GotU voient dans les actions d'Hal Jordan une trahison. Ils dépêchent un escadron de Green Lanterns pour l'arrêter. Jordan et consorts apprennent qui est vraiment responsable du massacre dans le secteur 666.

Sur Qward, Kyle Rayner, John Stewart et une poignée d'autres Green Lanterns ont achevé leur mission. Ganthet les renvoient sur Oa. Malheureusement Parallax (l'entité de la peur) y est arrivée avant eux. Guy Gardner revient également de sa mission accompagné de Kilowog et d'Arisia (2 autres green Lanterns). Ils se heurtent également à la manifestation de Parallax aux abords d'Oa. Gardner part à la recherche d'Hal Jordan pour essayer de mettre au point un plan d'action.

Contrairement à toutes attentes, ce nouveau crossover entre les 3 séries Green Lanterns passe tout seul et ne souffre d'aucune redite avec les précédents. À l'évidence, Geoff Johns a coordonné les différentes séries pour assurer une cohérence narrative et une synchronisation impressionnante. le nombre important d'épisodes permet à chaque scénariste (Geoff Johns pour GL, Tony Bedard pour GLC, et Peter Tomasi pour EW) de développer quelques personnages dont les 4 Green Lanterns terrestres (Hal Jordan, Kyle Rayner, Guy Gardner et John Stewart), et l'opposition entre Ganthet et Krona. Les scénaristes continuent de faire fructifier la mythologie des Green Laterns avec les dissensions au sein des GotU, deux ou trois révélations concernant les chefs des porteurs d'anneaux d'autres couleurs, l'influence de Parallax, des échanges d'anneaux de couleurs différentes d'un porteur à l'autre, l'influence de Krona, la mort d'un Green Lantern essentiel, etc. le lecteur assidu de la série Green Latern aura aussi le plaisir de voir aboutir et se dénouer une intrigue principale en cours depuis plusieurs épisodes.

L'épisode 63 de Green Lantern est illustré par Ed Benes et Ardian Syaf, dans un style comics traditionnel, rendu surtout efficace par les effets spéciaux réalisés par la mise en couleurs. Les autres épisodes de la série GL sont illustrés par Doug Mahnke, le dessinateur habituel qui épuise 4 encreurs en moyenne par épisode. Plus que d'habitude, certains épisodes fournissent l'occasion à Mahnke de faire ressortir sa sensibilité efficace pour les éléments horrifiques. La série Green Lantern Corps est illustrée par Tyler Kirkham et la série Emerald Warrior par Fernando Pasarin. Ils sont moins rentre dedans que Mahnke, mais ils possèdent bien leur sujet et ils ne ménagent par leur peine pour remplir les cases de différents Green Lanterns. L'unité visuelle des différents épisodes échoit aux 4 metteurs en couleurs (Gabe Eltaeb, Randy Mayor, Rod Reis et Nei Ruffino) qui abusent parfois des auras mutlicolores. Mais ce sont ces mêmes auras qui assurent un lien chromatique d'une série à l'autre.

Ce tome constitue une bonne surprise car ce crossover place le lecteur au coeur de bouleversements de premier plan dans les rapports de force au sein des GotU, tout en continuant de développer les relations entre les 7 couleurs du spectre émotionnel, et en préservant des îlots d'interactions relationnelles pleines d'émotion. Les illustrations présentent un niveau professionnel suffisant avec quelques fulgurances liées soit à l'ampleur des actions, soit aux qualités visuelles de Doug Mahnke. Les puristes pourront éventuellement s'offusquer du deus ex machina post moderniste qui apporte une partie de la résolution du conflit. Cet élément post moderniste déconcerte car Geoff Johns évite généralement ce registre narratif. La série "Green Lantern" passe directement au multivers post Flashpoint, tandis que les autres séries bénéficient d'une coda dans War of the Green Lanterns aftermath (Green Lantern Corps 61 à 63, Emerald Warriors 11 à 13 et War of the Green Lanterns aftermath 1 & 2).
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Alors qu'avec la quatrième intégrale Geoff Johns était à l'apogée de son art, il a encore beaucoup de bonnes choses à nous offrir dans ce cinquième volume.

Nous sommes tout juste après Blackest Night, et nous nous intéressons aux évènements qui en découlent.
Les émotions sont de plus en plus instables, et Krona, un ancien membre des Gardiens, cherche à capturer les différentes incarnations de ces dernières.

Si on peut relever quelques facilités scénaristiques, comme certains vilains qui ne sont plus très vilain, cela sert l'histoire qui est vraiment sympathique à suivre.
Avec ce volume on a encore plus l'impression de voir du Power Rangers tant les différentes couleurs du spectre émotionnel sont utilisées, et c'est parfois too much mais qu'est ce que j'ai pris mon pied !

Avec les évènements de la fin, vous ne pourrez pas vous arrêter la et il vous en faudra plus !
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