Dark Horse

Toujours aussi agréable à lire, avec un peu moins d'humour que d'habitude mais quand on est fan.....Et si on aime les chevaux

Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :

Craig Jonhson, Souvenez-vous nous avons découvert le romancier avec son magnifique « Little Bird ».
Dans son style, romancier des grandes plaines nous ne sommes pas déçus. le roi de l'ambiance, les minutes s'allongent et portant tout va très vite, les gros moteurs V8 turbocompressés rugissent, les chevaux galopent, les balles volent, les coups de poing pleuvent, les femmes sont désirables à mourir, les armes des outils nécessaires, les Shérifs sont des mecs costaux, les plateaux s'appellent des « Messas », bienvenue chez Craig…
Pour rappel, la devise du Wyoming est « Égalité des Droits ». C'est important pour comprendre la psychologie du personnage principal le Shérif Walt Longmire, défenseur de la veuve et de l'orphelin, ami des indiens et homme droit dans ses bottes.
Lorsqu'il vous a effectivement dans sa mire c'est mauvais temps…
Le début de l'histoire, Walt Longmire, papa de Cady étudiante à Philadelphie qui vient de repartir, se morfond entouré de ses adjoints il se plonge, replonge dans ses missions, plus de vingt ans qu'il est Shérif dans le comté d'Absaroka (23 comtés dans le Wyoming), la campagne de réélection bat son plein pour son poste, il s'en désintéresse, il veut passer la main à son adjointe Victoria Moretti, Vic…

Un transfert de prisonnier : Mary Barsad, le Shérif Sandy Sandberg étant débordé dans son comté demande que la prisonnière soit prise en charge temporairement dans les cellules de Walt.

Mary Barsad a avoué avoir tué son époux Wade pendant qu'il dormait de six balles de .22 long riffles en pleine tête… Elle arrive dans les geôles du comté complètement perturbée par ce qu'elle a vécu car elle est éleveuse de chevaux et dans l'incendie qui a suivi le meurtre de son époux, son ranch et ses chevaux ont péri.

Walt Longmire ne va pas être long à se mettre en action… En mode couverture !

Craig Johnson est un magnifique compteur dans son style. Amoureux de son état, il sait trouver les mots pour nous faire découvrir les paysages et les habitants. Nous le suivons ravis par les histoires qu'il nous sert sur un plateau ou plutôt sur une « Messa », dépaysement garanti.
La construction, non, plutôt l'architecture de l'action avec des « aller – retour » entre une remontée dans le temps et un déroulé de l'action pendant l'enquête est un modèle du genre, simple mais très efficace !
Du polar « local » de très haute qualité où l'humour n'est jamais loin !

Vous découvrirez :

Mary Barsad et son amour pour ses chevaux
Victorya Moretti, Vic, son adjointe, un peu brut de décoffrage en parlant du mari assassiné : « Quel enculé ! »
Mike Nial, le vieux vacher, « Vous êtes perdu ? »
Hershel, l'employé des Barsad, un ancien cow-boy
Cliff Cly, un personnage haut en couleurs
Dorothy, la propriétaire du resto où Watt prend ses repas, en parlant des hommes : « Ils ne sont pas tous des têtes de noeuds au départ, c'est juste que certains le deviennent plus vite que d'autres ! »
Pat le gérant du Bar « .AR » d'Absalom, inquiétant
Juana, la serveuse guatémaltèque du « .AR » et son fils Benjamin, un « desperado » de 10 ans
…
Et « le chien » dans le rôle du chien

J'aime suivre des personnages comme celui de Walt Longmire, je m'y attache et j'aime à les retrouver. En plus fin du fin dans l'histoire il y a un cousin grand duc… Craig Jonhson est vraiment très fort !

Je vous dis @bientôt,
Livresquement,
Le p'tit duc Grybouille
Lien : http://leatouchbook.blogspot..

A Absalom, il ne fait pas bon être un cheval. Un tueur de cheval non plus. Les premiers périssent par le feu. Le second truffé de plomb par sa douce et tendre. Même si les évidences sont contre Mary Barsad qui clame bas et faible sa culpabilité, le shérif Walt Longmire, à qui on ne la fait pas, sent bien qu'il y a anguille sous roche alors qu'on est pas vendredi, si c'est pas une preuve ça...

Bienvenue dans le Wyoming.
Terre de contraste aussi rude que les hommes qui la foulent. Même pas sentimentale en plus.
La paire Johnson/Longmire (voire le trio complété par un Henry Standing Bear ici peu présent) fait dans le policier qui prend son temps et qu'est-ce que c'est appréciable. Ici, point d'experts à Maillamaill, ni de sensationnalisme à tout crin, ce qui, pour une enquête chevaline, est un p'tit peu fort de café je trouve. Non, Johnson déroule sa trame paisiblement, façonne ses personnages tel un sculpteur sûr de son fait et vous convie à un périple âpre et sauvage.
De ceux qui vous enivrent et vous répugnent tout à la fois.
Des paysages à couper le souffle dans lesquels évoluent des salopards à couper menu. Le contraste est saisissant.

Deux récits parallèles à une semaine d'intervalle, on peut pas dire que la faille temporelle soit de taille à se mesurer à celle de San Andreas.
Néanmoins, elle suffira à faire toute la lumière en cette délicieuse petite bourgade du Wyoming balayée par la poussière et où la manipulation semble y avoir pris ses quartiers d'hiver.
Un bon bouquin, c'est aussi et surtout un bon final.
Blam, coup de sabot dans la tronche, la ruade est vertigineuse et d'autant plus appréciable qu'elle s'invite sur pas mal de pages mais chuuut, je n'en dis point plus histoire de ne pas vous voir refuser l'obstacle.
Dark Horse est de ces bouquins que l'on commence au pas pour finir à bride abattue.
Loin d'en être à son galop d'essai, Craig Johnson séduit une fois de plus en fustigeant le genre humain qu'est vraiment pas très beaucoup gentil, je trouve. Pourvu qu'il nous régale encore très longtemps...

Merci à Babelio et aux éditions POINTS pour ce Dark Horse digne d'un Ourasi monté - en tout bien tout honneur - par J-R. Gougeon, casaque gris perle, toque jaune poussin, au Grand Prix d'Amérique.

4,5/5

J'aime bien les polars mais j'en lis peu de peur d'être déçue. Si vous êtes comme moi, vous pouvez faire une halte pour noter celui-ci : Il a tout pour lui.


On amène au Shérif une prisonnière du comté voisin par manque de place. Cette épouse et cavalière aurait tué son riche mari de 6 balles dans la tête après que ce dernier eut mis le feu à l'écurie, tuant 6 chevaux… Seulement notre Shérif jette un oeil au dossier, et il a l'intuition que quelque chose cloche : Pour lui, malgré ses aveux, l'épouse n'est pas coupable. Elle ne veut pas parler, mais le Shérif se rend compte qu'elle est somnambule et il tente de l'interroger par ce biais. Dans le même temps, ses recherches administratives sur le mort donnent des résultats encore plus étranges : Qui était réellement ce mari dont tout le monde dit du mal ? Pour éclaircir tout ça, et sur la demande de son ami l'assureur du domaine qui a brûlé, le Shérif décide d'aller enquêter sur place « sous couverture » improvisée : celle de l'assureur. Mais une fois arrivé sur les lieux, il se rend compte que sa couverture est vraiment très légère, que ses questions dérangent… et que sa vie est menacée, preuve que le coupable court toujours !


*****

Vous arrive-t-il de finir un livre avec les yeux totalement explosés et la tête dans le coton tellement vous les avez fatigués à vouloir lire d'une traite ? C'est ce qui m'est arrivé avec ce polar, sombre à souhait dont le narrateur est le Shérif qui enquête : Un homme sérieux, mais non sans un humour pince sans rire, dont il nous gratifie tout au long de son récit.


« Je pouvais courir mais je ne le fais pas très bien. Je pouvais entrer d'un pas léger comme si j'étais à la recherche d'un petit casse-croûte et me prendre quelques grammes de plomb pour ma peine, ou je pouvais rester là, silencieux comme un bison dans un bosquet de jeunes trembles, et prétendre que si je ne pouvais pas les voir, c'était qu'ils ne pouvaient pas me voir ».


Il s'agit donc d'une enquête au milieu des cowboys - et même des indiens ! - parmi lesquels aucun ne voit d'un bon oeil l'arrivée d'un « étranger » dans leur microcosme. Surtout quand le nouvel arrivant pose trop de questions et ne semble pas avoir peur de leur accueil distant, « insouciance qu'on acquiert après un quart de siècle passé avec une étoile à la poitrine ». Cet accueil unanimement hostile rend d'autant plus difficile la distinction entre simple méfiance envers l'étranger qui fouille dans vos affaires, et coupables potentiels qui ne veulent pas qu'on les démasque. Craig Johnson réserve donc à ses lecteurs quelques petites surprises…


La narration du Shérif nous permet d'être immédiatement immergés dans l'action, tout en profitant de ses réflexions. La construction est également habile : Craig Johnson alterne le déroulement actuel de l'enquête « sous couverture » (avec les péripéties qu'elle implique) et ses recherches au bureau la semaine d'avant : Ces dernières nous fournissent des indices sur les personnages que le Shérif est amené à interroger. Ces petits sauts dans le temps étant très clairement indiqués, on n'a aucun mal à se repérer et la lecture glisse toute seule, agrémentée du petit suspense supplémentaire créé par ce va-et-vient.


L'auteur dose savamment l'intrigue à découvrir, les situations dangereuses pour y parvenir et l'humour pour emballer tout ça, ce qui fait qu'on ne peut jamais lâcher totalement ce bouquin. Je ne vous en dis pas plus pour conserver le suspense intact, mais je vous invite à découvrir ce polar.

Lien : http://www.hellocoton.fr/to/..

Un crime a eu lieu à Absalom , une petite ville typique (?) du Wyoming . Wade Barsad a été tué par sa femme , Mary , parce qu'il a enfermé les chevaux de celle ci dans l'écurie et y a mis le feu . Affaire réglée , la tueuse est envoyée dans la prison du shérif Walt Longmire .

Celui-ci n'adhère pas à la thèse officielle . Il obtient de ses supérieurs de pouvoir enquêter un peu plus sur cette histoire . le voilà parti , à Absalom , sous couverture , pour travailler incognito . Walt connaît bien Absalom , il y a passé sa jeunesse, et certains se souviennent de lui....

Les moeurs sont rudes dans ce patelin . On se méfie des étrangers , de la police , de la loi. On y boit beaucoup et donc on s'y bagarre beaucoup aussi . Pas facile pour Walt de mener son enquête , pourtant , à l'aide d'un ami Cheyenne , d'un vieux cow-boy , d'une serveuse de "AR" , il va s'y employer au risque de sa vie .

Le Wyoming est là, non seulement dans les portraits des "bouseux" du coin , mais aussi dans l'importance que l'on donne au cheval (visiblement murmurer aux oreilles des chevaux est une pratique courante ) et dans la description des paysages
Lien : http://theetlivres.eklablog...

Avec ce cinquième tome, j'ai retrouvé avec plaisir le shérif Walt Longmire.

Cette fois-ci, le shérif du comté d'Absaroka se voit confier la garde d'une prisonnière accusée du meurtre de son mari dans un comté voisin. Mais le shérif a le sentiment que quelque chose cloche et il décide d'aller enquêter sous couverture pour tirer au clair cette affaire. Se faisant passer pour un agent d'assurance, il se retrouve seul à Absalom, petite ville que l'on croirait tout droit sortie d'un western avec son saloon (ou plutôt son AR, le bar qui a perdu son B), ses ranchers et ses chevaux. Mais comme d'habitude son ami Henry Standing Bear n'est jamais bien loin.

J'ai apprécié ce nouvel opus malgré certaines incohérences. Notamment concernant l'anonymat du shérif. Entre autre parce que celui-ci a grandi à proximité de la ville (ses parents sont enterrés dans le petit cimetière). Comme dans les précédents tomes de la série, on retrouve une histoire bien ficelée, des rebondissements, des dialogues savoureux et surtout des personnages particulièrement bien campés (y compris le chien et les chevaux !). Et toujours le talent d'écriture de Craig Johnson au service des grands espaces du Wyoming. Et cette fois-ci, l'auteur met à l'honneur les chevaux.

Ce n'est pas le tome que j'ai préféré mais j'ai pris encore beaucoup de plaisir avec ce titre.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..

Dark Horse est le cinquième volet des aventures du shérif Longmire .
Une femme, Mary Barsad, meurtrière de son mari, incarcérée dans la prison de notre sheriff, intrigue ce dernier au point qu'il a de sérieux doutes sur sa culpabilité.
Il va finir par mener sa propre enquête,dans un comté voisin,et sous couverture, ce qui est une première pour lui.
Il va se faire passer pour un agent d'assurance et il va aller aux devant de quelques surprises, que ce soit au niveau de son enquête mais aussi de son passé.
Bien entendu, une aventure de Longmire sans ses personnages récurrents est impossible à concevoir ! La Nation Cheyenne est toujours la, prête à intervenir si besoin !

Walt Longmire, shérif du Wyoming héberge dans sa prison une femme accusée du meurtre de son mari. Dés qu'il l'a vue, il a mis en doute sa culpabilité et il va mener son enquête. Son mari a mis le feu à la grange dans laquelle se trouvaient ses chevaux, elle l'aurait tué en découvrant l'incendie. Mais trop d'éléments ne concordent pas et Walt Longmire découvre que tout un tas de personnes pourraient être impliquées dans cette histoire. Une enquête surprenante, bien plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord. Un personnage bien campé, on se laisse rapidement emporter par le rythme du récit.

Encore une bonne histoire avec cette fois encore, un coupable tout désigné, ou plutôt une coupable. Un pourrit irrécupérable est assassiné par sa femme après avoir commis aux yeux de celle-ci le crime le plus cruel et immoral.
Longmire s'engage à nouveau dans une quête de la vérité où tout semble joué d'avance et où il est, au départ, le seul à voir la baleine sous le gravillon.
En prime, une histoire de racines, un match de boxe mémorable, un vieux cowboy aussi sage qu'arraché, et bien sûr un job "under cover" des moins discrets... et Dog à la fois compagnon fidèle et "comic relief". Les personnages secondaires tissent de plus en plus finement leur vie à celle de Walt Longmire, même sans omniprésents physiquement dans ce tome.
Une autre cuvée ma foi pas mauvaise du tout.

La thématique du jour, car avec Craig Johnson il y a toujours une thématique, c'est le cheval. Pas deux pages sans caresser, monter, voir venir, se remémorer ou discuter cheval. On retrouve également la réutilisation de procédés venant des romans précédents : l'innocent que tout accuse enfermé dans sa cellule ainsi que l'usage du flashback comme dans « enfants de poussière » qui permet ici de rester en contact avec les acolytes de Walt Longmire. Acolytes, malgré tout, très absents de cet opus même le grand Cheyenne à un rôle de figurant. le seul personnage qui l'accompagne depuis son comté c'est le Chien. On a droit à quelques beaux moments de fraternités, à de belles promenades à cheval et quelques moments d'adrénalines mais moins réussis dans les précédents opus. Il m'a manqué ce qui me plait dans la série : les relations de Walt avec ses amis et sa famille sont ici presque totalement escamotées, et l'habituelle simplicité narrative
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