Tirés par des centaines de rames, les bateaux quittent Aiguelande et prennent la route de la mer. Ils doivent faire vite car la chose qui hurle à fond de cale est à l'agonie. Et si elle meurt, c'en est fini de l'homme.
Pendant ce temps, Saccavent et Aiglance tentent de retrouver l'algue noire, volée par Saccavent des années plus tôt, qui expliquerait comment faire fonctionner les moteurs des bateaux.
Y arriveront-ils avant que la chose ne meurt ? À moins que Goélane ne découvre un autre moyen ?
Les bateaux se dirigent vers le bleu de l'océan et la palette de
Joly Guth fait de même, donnant à ce tome une clarté et une luminosité plus marquées. le propos, toujours aussi poétique, se porte ici plus particulièrement sur l'origine des contes, des mythes et des religions. Quant aux trouvailles visuelles, elles sont présentes à chaque planche et l'on pourrait passer des heures à suivre, case après case, les fils narratifs tressés les uns aux autres, aussi bien dans les tapisseries que dans les bobines de film.
Un magnifique épisode et un très bel objet graphique ! Sans conteste le plus beau tome de la série.