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3,56

sur 103 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De l'humour, rien que de l'humour, toujours de l'humour, c'est le mot qui me vient à l'esprit lorsque je parle de ce roman. Jonas Jonasson, cette fois, exploite la bêtise de Johan, un individu apparemment "pas allumé à tous les étages" bien que fort sympathique et capable de génie dans sa pratique culinaire. Et il nous en sert, des plats en toutes circonstances. Il faut dire que notre héros voyage en camping-car en compagnie de Pétra douée en physique et qui prévoit la fin du monde pour dix jours après leur rencontre.

Dix jours, c'est bien peu pour soigner ses blessures d'enfance, car, tel est le désir de la jeune femme pour elle-même et pour Johan, aussi, le camping-car ne tardera pas à accueillir d'autres compagnons…

Un périple dont les chemins sont jalonnés de bons mots, de situations comiques et d'humour parfois noir. On sourit en se faisant le témoin de Johan, individu doux comme un agneau et si naïf, on poursuit la lecture pour savoir comment arrivera cette fin du monde promise d'après les calculs de Pétra, on côtoiera de grands hommes, on se délectera des plats mitonnés par Johan et servis en pleine pagaille, ce qui ne manque ni de charme, ni d'humour.

Cette aventure m'aurait fait vraiment rire si je n'avais pas lu le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et les autres romans de l'auteur, mais la trame étant assez similaire au premier roman, la routine s'est installée, certains passages sont longs et fournissent une impression de déjà lu.

J'ai toutefois passé un bon moment de lecture détente, fort bienvenue après une journée de labeur. Je ne le regrette pas.
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On est en 2011 en Suéde et le camping-car de Johan percute le logement de Petra qui , ni une , ni deux , sympathise avec celui que son propre frère nommait le Nigaud... Ils seront bientôt rejoints par Agnès , 70 ans révolus, mais influenceuse anonyme reconnue ! C'est un assortiment improbable que nous propose l'auteur, du grand n'importe quoi au niveau amitié, mais ça fonctionne. Johan est un peu lent à la "comprenante", mais il cuisine divinement bien, Petra est une astrophysicienne qui a prévu la fin du monde pour dans 11 jours, et Agnes retrouve une deuxième jeunesse avec ces deux-là ! Et si la fin du monde est proche, autant faire ce qu'on veut , et ce qu'ils voudront (au départ) , c'est se venger ! Commence alors , un long périple qui les aménera jusqu'à Rome, puis en Suisse, puis....
Et c'est là que Jonas Jonasson m'a perdue !
Ce que j'aimais, c'était cette idée folle de revenche, en compagnie de pieds nickelés. Ils sont si mal assortis, leur trio est si improbable, et les répliques de Johan sont si... tombent toujours à côté et provoquent un effet comique un peu naïf et décalé auquel j'ai été très sensible.
Mais ce trio devenant plus gros, se déplaçant sur plusieurs continents, et fricotant avec la politique, là, j'ai saturé ! On y croise trop de monde , dont des personnes célébres, à qui Jonas Jonason fait dire ou faire des choses qui ne sont pas crédibles pour trois sous , et cela casse un peu la dynamique , qui du coup s'alourdit en s'encombrant de people aussi connus que Barak Obama (avec un R !). On y parle corruption, absurdité des décisions au sommet de l'état, magouilles bancaires...
C'est complétement barré, loufoque, décalé, ça passe ou ça casse...

Je remercie Babelio et Les Presses de la Cité pour cette Masse critique privilégiée..
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Au programme de ce roman futuriste du passé : loufoquerie, verve et analyse sociétale consensuelle.
On suit un petit groupe de personnages atypiques et improbables qui, par la magie de l'écriture, passe sans problèmes majeurs les différents tests d'aptitude à générer ultérieurement une bonne série de ,plateforme de diffusion : un gentil asocial avec des talents de cuisinier étoilé, un salopard immonde (le frère du précédent) arriviste et manipulateur, un banquier rompu aux techniques de fraudes fiscales de nos "élites" leur permettant de s'assurer leur domination à vie, une utilisatrice habile des rézosossios, un truand chef d'état (pléonasme?) etc...
Tout ce petit monde vit des aventures extravagantes qui font sourire. le ton est léger, l'auteur manie un humour pince-sans-rire qui fait souvent mouche. Les quelques personnages notoirement célèbres rencontrés sont bien sûr tels qu'attendus : M. Obama est super, M. Trump affreux, M. Gates généreux, oh plateforme si tu pouvais ....
J'avoue avoir été quelque peu gêné dans cette lecture par la répétition d'une figure de style dont j'ignore le nom et qui consiste à anticiper par une courte phrase de fin de chapitre les rebondissements du suivant.
Vous commenciez à vous intéresser à ma critique, mais ne pouviez pas savoir que ce serait ma dernière phrase....
C'est fini.

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Bienvenue en Absurdie ! Johan, trentenaire qui a toujours vécu dans l'ombre de son frère, se retrouve à gérer sa vie tout seul ; en effet, son frère vient d'avoir un poste à l'Ambassade de Rome, il revend tous les biens hérités des parents, s'octroie la quasi totalité des sommes, et achète « généreusement » un camping-car à Johan.

Malheureusement, Johan ne sait pas conduire et il ne tardera pas à emboutir la caravane de Petra, prophétesse qui a prédit la fin du monde dans douze jours, et était sur le point de se suicider. le suicide attendra, et Petra qui apprécie les dons culinaires de Johann reste avec lui ; elle décide d'utiliser les jours qui lui restent à vivre, pour se venger des personnes qui l'ont fait souffrir il y a quelques années.

Leur route croise celle de d'Agnès, une septuagénaire un peu hurluberlue, qui commence à s'ennuyer un peu et qui n'est pas mécontente de se joindre au duo jusqu'à la fin du monde.

Alors, évidemment, cette fin du monde n'aura pas lieu, mais les trois héros vont vivre des aventures abracadabrantes, notamment dans le milieu politique, au grand dam du grand frère de Johan, qui se serait bien passé d'avoir des nouvelles du frangin !

Ce roman, est surtout un prétexte pour se moquer des hommes politiques et des travers de la société.

J'ai lu les quatre précédents romans de Jonas JONASSON, et j'ai vraiment apprécié « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » ; mais là, bizarrement, la mayonnaise n'a pas vraiment pris (désolée, Johan). Certes, il y a des moments un peu drôles, mais trop de longueurs et peut être que je me suis lassée de cet humour toujours identique (comme un plat un peu trop souvent réchauffé), les jeux de mots et situations burlesques sont un peu éculés et j'avais l'impression de tourner en rond.… C'est un roman divertissant, mais qui n'a pas su tenir ses promesses ; il faudrait que le style soit un peu renouvelé.

Bref, un roman drôle, des aventures à foison, que pourront apprécier les inconditionnels de l'auteur.

À lire à l'arrière d'un camping-car (ou tout simplement sur votre canapé) en dégustant du saumon fumé sur des blinis accompagnés d'un verre de Pouilly-fumé. Bonne dégustation et bonne lecture !

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Pas totalement convaincue par ce roman qui a pour lui l'humour si particulier de son auteur, à rapprocher du célèbre sens de l'humour anglais basé sur l'absurde.

Johan est déficient mental léger et il a été exploité par son frère aîné qui a fait de lui sa boniche. Les deux frères vivent ensemble depuis toujours, situation qui évolue soudain après la mort de leur mère (le père ayant déserté le foyer depuis un bon moment) ; et de par l'ambition de l'aîné qui souhaite devenir diplomate et se débarrasser rapidement du "nigaud". Pour ce faire, il lui paie un camping-car, certes luxueux mais loin d'équivaloir le partage de l'héritage familial de plusieurs millions de couronnes suédoises. Johan se retrouve seul et sans permis au volant de cet encombrant véhicule. Sa route va croiser deux femmes aussi différentes qu'improbables qui vont l'entraîner et le suivre dans une série d'aventures à travers le globe.

Jonas Jonasson a doté Johan d'un talent de cuisinier vraiment extraordinaire - surtout quand on connaît le niveau -20 de la cuisine suédoise. Ce don lui sera bien utile tout au long de son périple, d'où le titre du roman.

Une lecture qui a parfois traîné en longueur et s'est aussi pas mal dispersée, dispersant du même coup mon intérêt. Au final, ce fut une lecture mitigée et le fait que l'éditeur m'ait envoyé (avec plus d'un mois de retard sur la date initiale) un exemplaire d'épreuves avant corrections n'a pas aidé.


Challenge PAVES 2023
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Il en va sûrement de la littérature comme de la gastronomie. Certaines saveurs vous agacent les papilles tandis que d'autres les affriolent.
N'ayant jamais goûté au genre " feel good", et en mal de doudou littéraire en ces temps plus que violents, j'ai accepté la proposition de Babelio pour ce roman de Jonas Jonasson dont j'ignorais tout sauf qu'il était le fils de Jonas.
Je remercie donc et Babelio et les éditions Les presses de la cité pour l'envoi de cet ouvrage aux saveurs plus sucrée que salées.
Digestion faite, je confirme que ma madeleine est cuite à d'autres fours, et que, décidément, "me sentir bien" en appelle à d'autres mécanismes. Bref, je ne suis pas gourmande du genre.
Mais je suppose que pour les amateurs, ce roman propose un menu aux petits oignons avec tous les ingrédients qui vont bien. Personnages gentiment déjantés, road trip camping-cariste sur les routes du mondes, humour souvent efficace, et bienveillance saupoudrée de l'entrée au dessert.
Un repas meringué à faire rougir le chef cuistot de Camilla et Charles.
Et à propos de monde, et parce que dans toute farce il y a du vrai, je reconnais quelques tacles subtiles et salvateurs de l'auteur envers certaines compromissions et dérives de notre chère planète, laquelle est appelée à s'éteindre très prochainement selon Petra, pythie en mal de collapsologie.
Voilà. Au terme du festin, j'ai quelque peu le palais agacé, mais la satisfaction d'avoir goûté à des saveurs que je ne soupçonnais pas. Et rien que pour cet avantage gustatif, je serais bien ingrate de jeter le grand cru avec l'eau de vaisselle!
Enfin, autre avantage inattendu, ce roman à révélé un besoin impérieux. Je dois absolument goûter au fromage västerbotten qui pimente de ses mystères linguistiques chacun de ces fabuleux gueuletons de pré-fin du monde...
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Avec ce roman, nous partons une nouvelle fois pour des pages amusantes et vite lues. Jonas Jonasson reprend le principe de rencontres loufoques avec les grands de ce monde et en profite pour résumer (à sa manière) l'histoire de la Russie de Staline à Poutine.... Cette fois-ci, les protagonistes ne brillent pas par leur intelligence et il devient facile de faire faire ce qu'on veut à ces "nigauds". L'auteur joue un peu la facilité pour nous amuser et je trouve le roman nettement inférieur au "vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" ... mais c'est peut-être parce que je m'habitue.
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'Dernier gueuleton avant la fin de monde' m'a été envoyé par 'Les Presses de la Cité', suite à la sélection par la masse critique privilégiée de Babelio. Je tiens à remercier l'éditeur et Babelio de m'avoir offert la possibilité de lire ce livre.

La première page du livre nous fait un petit résumé de la situation dans le monde, en 2011, l'année où se déroulent les péripéties qu'on va découvrir. J'ai trouvé cela sympa.
L'histoire commence en été 2011. le premier personnage qui nous est présenté, s'appelle Johan. C'est un jeune homme qui comprend les choses avec difficulté, mais qui a une qualité non négligeable : il est un très bon cuisinier. On apprend que son frère ainé profite de lui et le traite de 'nigaud'. Après le départ de son frère, il se retrouve seul, avec un camping-car en héritage ainsi que tout le confort et les fournitures pour cuisiner. Dès le premier jour, il croise la route de Pietra, une astrophysicienne autodidacte qui est convaincue que la fin du monde aura lieu dans 12 jours. le décomptage peut commencer...
Entre les bons plats de Johan et quelques aventures incroyables, un long voyage va commencer et une troisième personne rejoindra le groupe.
On devine si la fin du monde aura lieu ou pas, mais on ne sait pas du tout ce que l'imagination de Jonas Jonasson nous réserve.
Il y a beaucoup de situations drôles qui nous font sourire, mais j'aurais voulu moins de personnages et la partie qui parle de politique m'a semblé trop longue et parfois ennuyeuse. Cela a ralenti ma lecture.
Malgré tout, j'ai apprécié le 'secret de fabrication' du fromage 'västerbottensost 😊(encore l'imagination de l'auteur) ainsi que le personnage de Johan et de son père, Aleko ( et oui, il y en a pour tous les goûts).






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Après avoir adoré le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et L'analphabète qui savait compter, j'étais ravie de retrouver cet auteur et ses codes.

Un personnage un peu maltraité par la vie, pour lequel il est difficile d'imaginer de grandes aventures, et pourtant c'est exactement ce que Jonas Jonasson inflige à ses personnages ! de grandes aventures, souvent teintée de quiproquo, de hasards loufoques, de personnalités politiques croisées inopinément…

C'est bien là que se place ce nouveau roman. Notre personnage principal, Johan est un simple d'esprit. Son frère aîné a profité toute sa vie de sa naïveté pour l'exploiter et le duper. Lorsque leur père leur lègue la grande maison familiale, l'aîné la revend et part pour Rome où il entend devenir ambassadeur de Suède, laissant à son frère une simple caravane.
C'est cette caravane qui permet à Johan de rencontrer Petra, scientifique qui a prédit la fin du monde pour dans 10 jours. Tous les deux se lancent alors dans un voyage chaotique qui les mènera bien au-delà des frontières européennes.

Si j'ai aimé retrouver l'écriture de l'auteur et son humour, j'ai trouvé dans ce roman moins de spontanéité et moins de légèreté que dans les deux premiers. Les situations normalement drôles semblent plus compliquées à se mettre en place, peut-être plus tirées par les cheveux. La multiplication des personnages, dont certains changent de noms au cours du récit, m'a quelque fois donné du mal à garder le fil…
Une lecture en demie teinte donc, malheureusement. J'avais déjà ressenti ça en lisant le vieux qui voulait sauver le monde (la suite de son premier roman).
J'aurais vraiment aimé retrouver la fraîcheur les éclats de rire provoqué par les deux premiers romans de l'auteur.
Peut-être est-ce le cas avec L'assassin qui rêvait d'une place au paradis et Douce, douce vengeance ?
Lien : https://www.instagram.com/da..
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Pour la présentation, je vous invite à prendre connaissance de la quatrième de couverture plus haut.
Je me suis adressée à la libraire en lui demandant un livre distrayant et si possible rigolo ! Elle m'a dit qu'a l'heure actuelle c'était celui-ci qui répondait le mieux à mes aspirations, car l'auteur avait eu un grand succès avec son premier livre, le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire en 2011.
J'ai donc investi 23 euros pour me bidonner… Et je suis fort déçue, si la première moitié m'a fait sourire et est plutôt cocasse en nous présentant des personnages hors norme, nettement barrés, la suite en se complexifie et introduit beaucoup d'autres personnages, devient franchement lourding, trop quoi. Je ne sais pas si je vais pouvoir aller jusqu'au bout, il me reste 150 pages à lire…

J'ai laissé tomber !
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