La dame de Reykjavik

Je dois admettre que cette lecture fut mitigée bien que bonne dans son ensemble. 

J'ai apprécié la plume de l'auteur que j'ai trouvé agréable. 

J'ai immédiatement été intriguée par Hulda, touchée par son désarroi, on la sent perdue et perturbée à l'idée de partir à la retraite. 
La prise de conscience de son âge, de sa vieillesse semble la terroriser. 
Je l'ai trouvée plutôt attachante et j'ai ressenti de l'empathie pour elle car derrière un caractère particulier c'est une femme surtout très seule. 
J'ai beaucoup aimé l'approche de ce personnage, en apprendre un peu plus au fil des pages. 
Et c'était très intéressant de voir ce à quoi elle est confrontée en tant que femme dans la police, qui plus est,  presque retraitée. 

Ce qui m'a le plus dérangée c'est la construction du livre. 
J'ai trouvé que certains flash-back et passages d'un personnage à l'autre étaient parfois mal amenés. 
J'ai également été un peu déroutée par la différence de longueurs des chapitres. le rythme du livre en étant impacté.

Malgré tout, il y a quelque chose d'intelligent et d'intéressant dans ce livre. C'est le premier opus et j'ai bien envie de poursuivre cette trilogie.

Plus ça va, et plus j'aime la littérature scandinave et islandaise. Elle m'a appris à aimer les polars ! Ce livre n'est peut-être pas le meilleur que j'ai lu mais j'y ai pris plaisir. Une lecture sans prise de tête, sauf pour prononcer le nom des lieux et personnages ;)

Voilà un roman policier hors du commun.
Une héroïne vieillissante et un peu aigrie, pas très sympathique.
Elle arrive à la retraite, presque mise sur la touche malgré une brillante carrière. Elle demande à s'occuper d'une enquête non résolue, sur la mort d'une jeune femme russe.
Voilà le point de départ et le prétexte à une enquête policière et à un retour sur soi, sur sa vie.
On lit, ça gratte, c'est sombre sans être noir.
Un brin cynique ou en tout cas plein de désillusion.

Hulda est enquêtrice à la criminelle de Reykjavík. Son chef lui fait comprendre qu'il est grand temps qu'elle prenne sa retraite et fasse de la place à la nouvelle génération. Pour occuper ses derniers jours en tant que policière, elle rouvre une enquête dont la conclusion ne l'avait pas satisfaite à l'époque : la mort d'une demandeuse d'asile russe.

Premier polar islandaise que je lis et j'ai adoré. Il s'agit du premier tome d'une trilogie. le rythme du récit est rapide en raison de la construction du roman : trois histoires s'entremêlent. Les chapitres sont courts et les pages défilent.

C'est un roman policier mais l'auteur nous dépeint aussi le portrait d'Hulda, une femme qui n'a pas eu la vie facile. J'ai beaucoup apprécié car je me plains parfois de ne pas en savoir assez sur le personnage principal dans ce genre de roman.

Très surprise par cette fin ! Je ne vous en dit pas plus mais vous l'aurez compris, je vous le recommande ! Les 3 tomes sont déjà sortis en poche.

Hulda est à un virage de sa vie, un des plus importants, qui lie à la fois le professionnel et le personnel : la retraite.
Et elle ne s'y est pas préparée, du moins, pas vraiment... C'était bien là, dans un coin de sa tête, mais l'évènement était continuellement repoussé à une date ultérieure. Après tout, elle a encore belle allure pour son âge ! Et reste toujours aussi efficace dans sa fonction d'inspectrice principale de la police de Reykjavik.
Mais la vie est ainsi faite que rien ne dure éternellement, et c'est une convocation par son supérieur qui va accélérer son destin : elle a deux semaines devant elle pour régler les derniers détails d'une carrière bien remplie et laisser place à une nouvelle recrue.
Il ne sera pas dit que sa hiérarchie aura le mot de la fin alors l'inspectrice obtient un sursis, une dernière affaire, non résolue celle-ci, oubliée de tous depuis plus d'un an. Mais pas pour Hulda.
Un dernier round, le round d'honneur, pour elle et pour la victime oubliée, Elena…

Les romans policiers traitent majoritairement et avant tout de l'humain, et ce roman ne fait pas exception. Derrière la résolution d'un cold case à partir de presque rien, se dessine le portrait et l'histoire d'une femme pas ordinaire, une femme cabossée par la vie, qui a fait son chemin à force de volonté et de courage. Une femme tout en paradoxes, écartelée entre un passé douloureux qui la retient prisonnière et un avenir prometteur auquel elle ne peut se laisser aller tant elle reste hantée par ses fantômes.

Un roman pénétrant et douloureux.

Premier tome d'une trilogie, où nous faisons connaissance d Hulda, brillante inspectrice de la police de Reyjavik ; sans jamais avoir été reconnu par sa hiérarchie, à 64 ans on la pousse vers la retraite
Pour elle, ce n'est pas son but, car elle sait très bien que sa VIE , son passé vont revenir en boomerang, donc elle demande une dernière enquête à son patron.Elle reprend le dossier d'une demandeuse d'asile, jeune russe disparue, car elle pour elle le dossier a été bâclée par un collègue qui va bientôt la remplacer…… Entreprise risquée, complexe à mener en 15 jours
0n ressent le froid, la morosité qui encercle les gens dans certaines circonstances ; on circule avec elle dans ces paysages sans soleil, dans la nuit et on va dans sa solitude après le travail
Une lecture prenante avec cette enquêtrice des plus déterminée ; une écriture simple qui nous fait connaître Hulda, et sa vie cabossée….. Pas eu de mal à continuer

Hulda Hermannsdóttir, 64 ans, une des meilleures enquêtrices de la brigade criminelle de Reykjavik, est poussée à prendre sa retraite par Magnus, son supérieur hiérarchique, qu'elle ne porte pas en haute estime.

Hulda a toujours fait bande à part et vit une existence solitaire. Pas de famille, pas d'amis, pas de collègues proches. Sa seule passion est la randonnée. Elle se retrouve donc bien démunie le jour où sa carrière s'arrête subitement.

Magnus lui permet tout juste de travailler sur une enquête classée, sur les derniers jours de sa vie active. Elle sort alors de l'oubli l'enquête, bâclée, sur la mort d'Elena, une jeune demandeuse d'asile russe, qui a été retrouvée un an plus tôt.

Le roman se déroule sur trois journées et se structure en chapitres très courts, flash-backs de la vie d'Hulda enfant ou d'Elena avant sa mort. le rythme est lent mais l'intrigue prenante et la fin surprenante.

J'ai passé une excellent moment avec ce polar islandais. L'Islande est un pays que j'aimerais beaucoup visiter et j'ai adoré l'ambiance rendue par l'auteur. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hulda et j'ai eu beaucoup d'empathie pour elle et de la peine devant sa descente aux enfers.
Le mode de narration est vraie intéressant et dévoile très progressivement les secrets des uns et des autres. le suspense est maintenu jusqu'au bout.
La fin m'a laissé sur le c**. L'auteur m'a bien manipulé. Je lirais la suite de cette saga avec plaisir.

Hulda, inspectrice de police islandaise, est très investie dans son travail auquel elle accorde une grand importance.

Lorsque son responsable décide de précipiter son départ à la retraite, Hulda s'accroche à une vieille affaire non résolue pour pouvoir une dernière fois exercer ses fonctions auxquelles elle ne souhaite pas renoncer.
L'enquête qui concerne la mort en apparence accidentelle d'une jeune femme russe va la diriger vers plusieurs pistes, qui vont soulever un certain nombre d'interrogations...

Il s'agit de mon premier roman de Ragnar Jónasson, et certainement pas le dernier. J'ai ADORÉ!
L'auteur décrit à la perfection les paysages islandais. Cette lecture m'a permis de voyager dans un pays qui m'est totalement inconnu.

J'ai éprouvé à plusieurs moments de la peine pour Hulda, une personne emplie de valeurs qui vit un certain nombre d'injustices auxquelles s'ajoute un douloureux passé.

L'enquête m'a également parue bien ficelée.
L'auteur prend le temps de retranscrire les pensées de Hulda, à tel point que j'avais l'impression d'être à ses côtés tout le long du récit.
En résumé, il s'agit pour moi d'un très bon polar totalement immersif.

Je me suis déjà procuré le tome 2 : "l'île au secret" qui ne va pas rester longtemps dans ma PAL.

J'ai trouvé le début un peu plan-plan pour un polar. Pourtant, on finit par se laisser happer par le récit de ces trois pans de vie qui s'entremêlent et par cette enquête qui se déroule comme un souffle angoissé, sur trois jours d'un printemps islandais, où les journées ne se terminent jamais vraiment. Après cette course haletante, la fin tombe comme un couperet. Un polar scandinave, décalé et surprenant.