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Citations sur La dernière tempête (51)

Toujours assise sur son lit, elle ferma les paupières un instant et écouta le silence. Lorsqu'elle essayait d'ignorer le vacarme du vent dehors, les bruits de la maison prenaient le dessus, s'intensifiant à chaque seconde. Le tic-tac du réveil, régulier et si terriblement assourdissant dans la nuit. Les craquements du bois, auxquels se joignaient à nouveau le hurlement de la tempête dans un capharnaüm de plus en plus insupportable, à lui en faire mal aux oreilles. Elle ouvrit les yeux et essaya de contenir son malaise. C'est alors qu'elle entendit quelque chose... Un vrai bruit. Aucun doute, quelqu'un était debout.
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Elle aurait surtout aimé qu'il s'en aille sans tarder. L'dée de dormir sous le même toit que cet individu la terrifiait au plus haut point.
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Cette fois-si , pas de sang, mais la scène n'en était que plus sinistre, d'une certaine manière. Quelque chose dans cet espace froid et vide donnait la chair de poule à Hulda.
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Mais ils avaient devant eux un parfait inconnu, situation pour le moins inhabituelle. Personne ne voyageait dans les environs en plein hiver.
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Telle la rivière, il cherchait le chemin qui lui opposait le moins de résistance.
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C’était la vie qu’ils s’étaient forgée ici, une vie dont le seul but était de tenir bon.
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Certes, elle était malheureuse à bien des égards ici, c'était indéniable, mais autant être malheureuse en paix. Car finalement, on s'habituait à tout.
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Aussitôt, les ténèbres se pressèrent contre eux. C'était à la fois, si brusque et si constant. pas un point de lumière aux alentours. Elle sentait la neige tomber dehors, savait qu'ils ne pourraient aller nulle part - sauf bien sûr chez Anna - avant le mois de janvier, au plus tôt. C'était la vie qu'ils s'étaient forgée ici, une vie dont le seul but était de tenir bon.
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Ce n'était pas la température qui la dérangeait le plus. Elle n'avait rien contre un bon bol d'air frais et aimait respirer le vent glacial - il suffisait de bien s'habiller pour ne pas trop en souffrir. Non, le pire, c'était l'obscurité. Durant l'hiver, le soleil se levait à peine en journée, et le soir venu, les ténèbres s'étendaient aussi loin que l'oeil portait.
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L'hiver, il ne se passait jamais une journée sans qu'elle perçoive quelque phénomène qui lui glaçait le sang. Cet isolement, ce silence, cette fichue obscurité, tout cela participait à amplifier le moindre craquement dans la toiture ou le parquet, le sifflement du vent, les ombres, au point qu'elle se disait parfois que l'existence serait peut-être plus supportable si elle se mettait à croire aux fantômes.
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