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Citations sur La dernière tempête (45)

Évidemment, les ténèbres hivernales n’arrangeaient rien. C’était la saison la plus froide, la plus sombre. Chaque jour semblait plus sinistre que le précédent et la neige n’avait cessé de tomber durant tout le mois de février. À intervalles réguliers, on apercevait sur la route des voitures abandonnées, et Hulda devait faire preuve d’une prudence accrue pour rejoindre Kópavogur au volant de sa Skoda, malgré les solides pneus cloutés dont le véhicule était équipé.
Pendant quelque temps, elle avait douté de retourner un jour au travail. De sortir à nouveau de la maison, quitter son lit, quitter sa couette. Mais dans la situation actuelle les choix étaient limités : c’était soit rester chez elle avec Jón, soit travailler du matin au soir, malgré ses difficultés à se concentrer.
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Hulda Hermannsdóttir ouvrit les yeux.
La fichue torpeur qui l’enveloppait refusait de se dissiper. Elle aurait voulu dormir toute la journée, même ici, au commissariat, sur cette chaise inconfortable. Heureusement, elle avait son propre bureau où elle pouvait s’isoler, se perdre dans ses pensées ou fermer les paupières un instant. Les dossiers s’empilaient ; elle n’était pas parvenue à se replonger dans une seule affaire depuis son retour de congé, deux semaines auparavant.
Snorri, son supérieur, avait bien remarqué son changement d’attitude, mais il se montrait compréhensif. Elle avait tenu à revenir au travail, ne supportant plus de rester enfermée à la maison avec Jón. Même le paysage extraordinaire de la péninsule d’Álftanes, où ils habitaient, n’avait plus d’effet sur elle. Elle n’entendait plus le murmure du ressac, ne distinguait plus les étoiles ou les aurores boréales qui illuminaient le ciel. Et c’est à peine si Jón et elle s’adressaient encore la parole. Elle répondait à ses questions occasionnelles mais avait cessé d’amorcer le moindre échange.
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L'existence n'était pas aussi simple, la frontière entre le bien et le mal jamais aussi nette.
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La maison était ancienne et lorsque le temps se dégradait, nul autre moyen pour se maintenir au chaud que de s'envelopper dans une couverture épaisse. Ce qu'elle avait fait, mais ses mains, restées à l'air libre pour feuilleter les pages de son livre, étaient désormais glacées. Un sacrifice qu'elle était prête à accepter car la lecture lui apportait plus de plaisir que tout autre activité : avec un bon bouquin, elle voyageait loin, si loin de son quotidien, dans une autre culture, un autre pays...
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Si seulement elle avait un peu de lecture à cet instant, et de la lumière, bien sûr. C'était tout ce dont elle avait besoin. De voyager, de se laisser emporter, fût-ce temporairement, oublier la froide réalité pour rejoindre le monde rassurant de la littérature.
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Même les hommes les plus raisonnables peuvent... peuvent perdre le contrôle.
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On n'arrive à dans un pays où les décisions sont le fruit de connivences politiques. Tous les établissements financiers sont dirigés par d'anciens politicards en Islande, c'est absurde. Et comme je n'appartiens pas au bon parti, ça se retourne systématiquement contre moi.
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'[…] It’s impossible to predict how someone would react to news like that. You know, Jens, even perfectly ordinary people can… can lose control of themselves in extraordinary circumstances like that.’
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As the coffin was lowered into the ground on that bitterly cold day, Hulda’s tears had melted the snow at her feet and the howling of the wind had echoed the scream inside her.
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Anyone would have thought Hulda the policewoman was a completely different person from Hulda the wife and mother: the former a tough nut who fought her corner; the latter a soft touch, gullible, passive. It was her cowardice, her sheer bloody cowardice, that had cost her so dear. She had never had the courage to tackle the situation head on. If she had done so, she might have realized what was going on behind closed doors.
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