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3,65

sur 1446 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Plusieurs fois dans le roman, il est rappelé aux lecteur qu'il ne se passe jamais rien à Siglufjördur dès qu'il est censé se passer quelque chose de ouf ( une femme à moitié nue retrouvée à moitié morte dans la neige , un très vieil auteur à gloire passée, mort après avoir dégringolé des escaliers, ouf je vous dis ! ) .
Ben je rejoins le babelionaute Nameless : il ne se passe rien ni à Siglufjördur ni dans ce bouquin !
Si l'intrigue n'est pas mal construite, si ça se lit plaisamment, le roi Indridasson n'est pas prêt d'être déboulonné !
Le falot Ari Thor qui mène l'enquête ne pèse pas lourd face au complexe et tourmentée Erlendur : ok il est sympa, gaffeur et mimi avec ses doutes sentimentalo-adolescents mais ça s'arrête là.
J'ai de plus en plus de mal avec les polars hors-sol qui pourraient se passer dans n'importe quel bled du monde. J'aime lorsque les enquêtes s'inscrivent dans le terroir d'un pays. Là aucune analyse politico-sociale, la crise financière qui a frappé l'Islande en 2008 est à peine évoquée.
Bref , juste un polar de plus, divertissant mais à mon avis survendu pour surfer sur la vague des polars islandais ou scandinaves. Ceci étant, vu que j'ai gagné lors d'un concours les deux romans suivants de cet auteur, je vais poursuivre pour découvrir si l'univers se densifie ou s'il reste à l'écume des choses.
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J'ai lu ce livre très rapidement en une journée mais cependant je n'en garderais pas un souvenir impérissable vu sa construction plutôt classique, j'aime les thrillers/polars plus rythmée.

J'ai plutôt aimé tout de même le cadre dépaysant de la ville de Siglufjördur (très pratique à lire).

Un policier Ari Thor muté dans cette petite bourgade du bout du monde lors de l'hiver, avec la neige, la nuit quasi permanente. Rien ne se passe habituellement dans ce petit bourg, les gens laissent leurs portes ouvertes cela ne craint rien.

Mais vont survenir deux meurtres qui vont agiter le quotidien, cependant leur résolution reste très classique et sans grande surprise.

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Les auteurs du grand Nord ont le vent en poupe : scandinaves, islandais, finlandais… ils se reconnaissent à leurs noms et/ou leur titre avec diacritiques inusités.
Le polar est leur domaine de prédilection, sur fond de décor enneigé, de froid mordant, de solitude et d'isolement.
Bien loin des centres urbains islandais, l'action de « Snjór » se déroule dans le village de Siglufjördur, où il ne se passe jamais rien… sauf la mort suspecte d'un auteur sur le déclin. L'occasion pour le jeune Ari Thór de se faire les dents et de prouver qu'il est un bon flic.
Je n'ai pas été spécialement emballée par ce premier titre d'une série (évidemment, il y a toujours une série…) : un petit côté « provincial », la nonchalance d'une ville loin de la capitale, les clichés de la société où tout le monde se connaît et qui cache beaucoup de secrets (relatifs aux coucheries des uns et des autres), les prototypes de pensée du type « on se connaît depuis l'enfance, on se fait confiance »…
Le roman m'a paru léger, pas vraiment travaillé sur le fond comme sur la forme. Les personnages ne sont pas très attachants, l'intrigue minime, le décor peu étoffé.
Une lecture décevante, mais je vais laisser une seconde chance à Ragnar Jónasson car c'est en forgeant que l'on devient forgeron…
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Un roman policier destiné au mari avec enthousiasme mais qui a résulté en une lecture décevante pour lui et pour moi. Nulle nécessité de savourer chaque phrase ni de s'attarder au profil psychologique des personnages; ce roman nous a paru fabriqué à partir d'une recette ressassée et servie platement. Quant à l'intrigue, nous l'avons trouvée mal construite et maladroitement menée. Nous n'attendons pas d'un polar qu'il relève de la grande littérature, mais tout de même, celui-ci est d'une mièvrerie à pleurer.
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Je n'avais qu'une hâte, arriver à la fin. Je lisais vite, vite.
Non, non, ce n'est pas ce que vous croyez.
Je n'avais pas hâte de connaître le dénouement, juste hâte que ça se termine.
Un livre que j'ai trouvé sans intérêt avec le personnage principal, Ari Thor, qui se plaint sans arrêt du mauvais temps.
Ben , oui, il est en Islande, pas aux Açores !!!!
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Un polar islandais qui se déroule tout au nord de ce si beau pays qui est, finalement et malheureusement, peu évoqué.
C'est simple, écrit correctement mais sans aucune surprise ni envolée. le personnage principal est même parfois agaçant tant il est immature dans sa relation avec sa fiancée qu'il finira même par tromper, ce qui n'apporte d'ailleurs strictement rien à l'histoire.
Bref, un polar comme il en existe beaucoup d'autres et dont j'ai vraiment du mal à comprendre le succès international.
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Et une fois n'est pas coutume, un auteur a enfin eu la bonne idée de sortir des sentiers tracés, et de laisser la figure du vieux briscard d'enquêteur au placard. Nous voilà face à un jeune inspecteur fraîchement émoulu de l'école de police de Reykjavík et qui ne compte absolument aucune expérience à son actif. Voilà qui m'a plu. Et davantage encore à travers le fait que Jonasson nous extrait des rues de la capitale islandaise pour nous entraîner dans une petite ville du grand nord, confinée dans des paysages inhospitaliers entre fjords gigantesques, routes tortueuses et une mer bien souvent agitée. le tout sur fond de crise bancaire et économique qui a fait exploser le système financier islandais il y a quelques années de cela en 2008 et dont le pays a bien du mal à se remettre. Voilà donc le portrait d'une société brisée, autant financièrement que socialement, à bout de souffle où peu de choses ne contribue à rapprocher les gens. Bien au contraire, les liens se délitent au sein de ce pays dont le climat et la topographie difficiles ne favorisent pas vraiment à unifier sa population. Jonasson rassemble dans son récit une pléiade de personnages, à l'image de ce pays difficile, malmenés et usés par la vie, à commencer par son héros Ari Thór, qui ont tous fui à un moment ou à un autre une existence trop lourde pour eux et qui se sont retrouvés à Siglufjörður.


Les ravages du climat, des éléments naturels, des remous de la mer agitée à la neige envahissante, étouffante, crispante et le bouillonnement des tempêtes, du temps, de la solitude, les ravages de l'isolement, du désoeuvrement, combinés ensemble conduisent, parfois, au repli sur soi, à l'alcoolisme pour tromper l'ennui et la morosité de cette vie solitaire. Cette existence qui englue les êtres dans un état léthargique, où chacun n'a d'autre échappatoire que soi-même. Dans ce lieu, où la nature a repris ses droits, les hommes sont bien peu de choses, beaucoup ont quitté la ville, ne restent que ceux, qui ont déjà beaucoup perdu, qui sauront s'adapter ou qui ont besoin de ce rythme particulier de vie. L'art, comme l'un des rares échappatoires, l'écriture, la lecture, la musique, le théâtre, reste encore un des uniques biais de communication entre les habitants du village, en tout cas un des seuls moyens pour eux de sortir de cet isolement dans lequel ils se sont laissés piégés, involontairement ou non.

dans cet endroit, d'une ambivalence totale, où la quiétude et le silence peuvent vite se transformer en un enfer de bourrasques. Les habitants ont bien peu de pouvoir et de libre-arbitre dans cet univers confiné, ce huis-clôt froid où chacun s'est perdu dans les limbes de sa solitude, où pour l'oublier, certains s'échinent à supporter des relations néfastes. Siglufjörður, petite ville qui possède un pouvoir d'attraction indéniable, où tous ceux qui en sont partis, sont inévitablement revenus, et d'où personne ne peut repartir, tout comme le jeune policier Ari Thór, Dans cet isolement insulaire, voilà une prison de glace, qui semble engourdir les gens, qui évoluent comme s'ils étaient seuls au monde. Une vie sommaire, solitaire, loin des tracas de l'économie islandaise en train de s'effondrer, comme si le temps semblait bloqué, les habitants imperméables aux problèmes du reste de l'île.


Au sein de ce lieu esseulé, l'enquête est assez simpliste, il est regrettable qu'il n'y a pas davantage de rebondissements, de beaux coups de théâtre qui pourraient donner un peu de relief à l'histoire, de piment à la lecture. La psychologie des personnages n'est d'ailleurs pas plus avantageusement explorée, le titre d'ailleurs Snjór, qui signifie neige, manque tout autant d'originalité et de recherche, personne n'ayant trouvé utile de trouver une traduction digne de ce nom. L'auteur, il me semble, cède beaucoup à la facilité en empruntant un style et une trame narrative que d'autres avant lui ont su parfaitement exploités, sans apporter de touche personnelle qui ferait de ce roman un récit particulièrement remarquable. On notera, également, qu'au niveau de la couverture, le manque de recherche est tout aussi navrant. Les promesses sont alléchantes, certes, le résultat est plutôt décevant, je suis franchement restée sur ma faim.

Un autre point qui soulève des questions: l'ouvrage a été traduit depuis la version anglaise, et non pas islandaise, et j'avoue que je trouve cela problématique. Est-ce une simple question de coût, j'imagine que depuis l'anglais le prix au mot de la traduction est bien plus abordable que depuis l'islandais, une question de praticité, une question de rapidité? En tout cas, je trouve cela dommage, je ne remets pas en question le travail du traducteur, de constater que la maison d'édition n'ait pas souhaité considérer et prendre le texte à la source, et non pas sa version traduite donc transformée, forcément.

C'est un roman facile, qui a l'avantage de vous vider la tête et qui plaira certainement aux amateurs du genre, surtout si vous appréciez la littérature nordique et policière. le problème c'est qu'à force de lire et de découvrir le même genre de romans noirs, le lecteur devient plus exigeant, et d'autant plus que venant après Arnaldur Indriðason, Ragnar Jonasson fait bien pale figure en comparaison. J'aurais aimé un peu plus de sel à l'intrigue parce qu'en l'état cet ouvrage est un peu trop fade pour nous laisser un souvenir impérissable. En revanche, on appréciera cette atmosphère particulière, aussi glaciale que le climat, presque fascinante, qui caractérise ces romans du nord, qui possèdent un pouvoir d'attraction bien particulier, du moins en ce qui me concerne.
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A Siglufjördur, au nord de l'Islande, il ne se passe jamais rien. C'est pourtant là que choisit d'aller travailler Ari Thor Arason, frais émoulu de l'école de police. Les débuts sont difficiles : la météo est épouvantable et dans ce gros village, tout le monde connaît tout le monde. Et si son supérieur, Tomas, est sympathique, il ne lui laisse pas une grande marge de manoeuvre. Mais deux évènements inquiétants changent la donne : la mort d'un écrivain renommé, au caractère parfois fort désagréable, et la découverte d'une femme poignardée. Meurtres ? Accidents ? Suicides ?
L'enquête est menée de manière classique et fait découvrir une galerie de personnages qui tous gravitent autour du Club d'Art dramatique.
L'intrigue est ingénieuse, avec rebondissements et révélations en série dans la deuxième partie ; l'auteur montre bien comment la neige ajoute encore à la sensation d'enfermement, d'oppression que subit Ari Thor. Mais ce personnage manque d'épaisseur et ses interrogations naïves sur lui-même, ses atermoiements entre deux femmes font sourire. D'une manière générale tous les personnages sont assez monolithiques, voire caricaturaux. Reste le charme d'un total dépaysement.
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Une écriture pas très mature, un style pas très original et une intrigue invraisemblablement compliquée. L'histoire des différents personnages racontés au fil du roman devient un élément répétitif, la structure n'est pas très originale non plus. C'est laborieux. A part le cadre inhabituel au fin fond de l'Islande, rien de très palpitant. Cela ne donne pas très envie de lire la suite.
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Ragnar Jonasson est le traducteur d'Agatha Christie en Islande et pas de doute, on sent bien l'influence de la romancière anglaise dans l'écriture de Snjor.

Par contre, l'élève n'a pas encore dépassé le maître. Je ne sais pas si c'est parce que Snjor est le premier volet d'une série de cinq opus mais il me fait un peu l'effet d'être une bande annonce. Certes il y a un début mais pas vraiment de fin. Les personnages qui se révèlent capitaux pour l'intrigue ne sont qu'esquissés et plusieurs intrigues secondaires sont menées de front, de sorte que l'intrigue principale s'y retrouve noyée. Et le personnage à qui l'auteur consacre le plus d'attention s'éclipse en fin de roman (certainement pour réapparaître plus tard). Mais dommage, je n'ai pas envie d'aller voir "plus tard".

Le décor était parfait. Il manquait juste le talent de scénariste de l'inégalable mère d'Hercule Poirot !
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