Snjór

Ari Thor, jeune apprenti policier à Reykjavik, accepte un poste au nord de l'Islande, dans une petite ville isolée où jamais rien ne se passe, où personne ne ferme sa porte à clé.
On l'attendait ! Un homme âgé, écrivain célèbre pour un seul livre tombe des escaliers dans le théâtre qu'il dirige. Tous les acteurs étaient partis dîner, apparemment...
Meutre ou accident ?
Quelques jours après, Linda, la femme de l'acteur principal, est retrouvée à demi-nue et ensanglantée dans son jardin.
Ari Thor va pouvoir déployer toute sa ruse et établir des liens entre les habitants de la ville afin de faire aboutir l'enquête qui malheureusement pour un des criminels ne sera pas très satisfaisante pour la police et pour nous aussi d'ailleurs mais cela arrive dans la réalité également.
Passionnant, les habitants ont quasiment tous des secrets en lien avec l'histoire et pas des petits.
J'ai lu les critiques du livre sur la lenteur de l'intrigue. Je ne suis pas du tout d'accord mais chaque lecteur a droit à son avis.
En effet, chaque scène est très vivante dans les dialogues, les descriptions pas trop longues mais nécessaires pour ressentir l'ambiance.
Les personnages sont très typés , juste assez nombreux et finement analysés.
Ari Thor est un policier bien sympathique que je me réjouis de retrouver dans "Mörk".
L'écriture est de qualité malgré le chemin parcouru : roman traduit de l'islandais à l'anglais et puis seulement en français. Une prouesse !

Un roman à la sauce Agatha Christie avec un rythme islandais ou l'auteur décortique chaque personnage au fil des passages. L'histoire ce passe au nord de l'Islande petite ville ou tout le monde se connait. L'enquêteur en herbe venu du sud va au fil du temps faire connaissance de chacun des villageois et nous entraîner dans une enquête relativement complexe ou chaque personnage est relier à l'autre. Un roman que j'ai bien aimé.
Un mot pas courant au quotidien (page 49) rassérénant définition réconfortant.

Je pensais connaître le bout du monde avec les enquêtes d'Erlendur, le célèbre commissaire islandais, solitaire et mélancolique, d'Arnaldur Indridason. C'était sans compter l'arrivée dans la littérature policière islandaise de Ragnar Jonasson. Ce dernier donne en effet pour cadre à son premier roman la petite ville isolée de Siglufjördur située au nord de l'île, bordée d'un côté par les montagnes imposantes, et, de l'autre, par un fjord. Là-bas, on est plus proche du cercle arctique que de la capitale...C'est simple, pour s'y rendre il n'existe que deux voies : la mer, ou bien le tracé sinueux d'une route qui se termine par un tunnel sombre et très étroit. C'est dans cette charmante bourgade où tout le monde se connaît que débarque le tout jeune policier Ari Thor, fraîchement diplômé de l'école de police de Reykjavik. Abandonnant le sud et en même temps sa fiancée, il a sauté sur cette première affectation pour faire ses preuves. Sa première enquête va lui permettre d'en découvrir un peu plus sur la ville, sur sa capacité d'adaptation et surtout sur ses habitants qui, comme dans toute petite ville, révèlent leur lot de surprises et de secrets,

« Snjor », « neige », en islandais, est comme son sous-titre l'indique un huis-clos. le récit prend son temps au début, avec une intrigue qui se met lentement en place, permettant à l'auteur d'une part d'asseoir ses personnages, et, d'autre part de planter le décor. Ari Thor, nouvellement arrivé, découvre en même temps que le lecteur le rude climat de Siglufjördur, autrefois port florissant de pêche aux harengs, qui vit aujourd'hui repliée sur elle-même. Nous sommes en 2008, et si la crise économique frappe de plein fouet la capitale, les habitants de la petite ville s'en sortent un peu mieux malgré un déclin de son activité originelle. Siglufjördur, décrite dans les prémices de l'hiver, alors que les tempêtes de neige s'enchaînent et que la nuit polaire s'installe, nous plonge dans une atmosphère angoissante, étouffante, décuplée par la claustrophobie contagieuse d' Ari Thor. le jeune policier a en effet beaucoup de mal à s'acclimater à son nouvel environnement, de même qu'aux habitants qui lui rappellent constamment qu'il est le « petit nouveau ».
A même pas 25 ans, le jeune policier en est donc encore à de multiples interrogations sur sa voie professionnelle et personnelle. Nous découvrons un jeune homme au passé douloureux, qui a à un moment hésité à devenir théologien. La police, finalement, semble lui convenir mais Ari Thor manque d'expérience et c'est parfois très maladroitement qu'il suit ses intuitions. de même dans sa vie personnelle, Ari demeure un peu perdu.
Les personnages secondaires, policiers et suspects, offrent eux aussi un profil psychologique bien travaillé, avec une histoire personnelle bien plus complexe qu'elle n'y paraît.
L'enquête, banale de prime abord, permettra de faire voler en éclats de nombreuses certitudes, avec en premier le fait qu'à Siglufjördur, tout n'est pas si tranquille.,,

Roman que je placerais dans la même veine que ceux d'Arnaldur Indridasson pour l'atmosphère et le style, « Snjör » offre un certain renouveau et une fraîcheur dans les polars islandais avec Ari Thor, jeune policier inexpérimenté qui débute tout juste sa carrière. Le personnage a le temps d'évoluer pour gagner en profondeur... La ville de Siglufjördur quant à elle, belle et inquiétante, prend toute sa place à côté du personnage principal.
Des enquêtes à suivre !

Snjór : la neige, en islandais. C'est aussi le titre du tout premier roman de la série Dark Iceland, de Ragnar Jónasson qui met en scène le jeune policier Ari Thór Arason.
Novembre 2008 : une période de tourmente pour l'Islande, qui connaît alors un crash financier et une terrible récession. Pour Ari Thór, cette période coïncide avec la fin de sa formation et son affectation à Siglufjördur, grosse bourgade de mille trois cents habitants, située à l'extrême nord de l'Islande, près du cercle arctique. Un choix difficile : il doit s'éloigner de son amie Kristin, étudiante en médecine à Reykjavik.
Siglufjördur est un endroit paisible, si sûr que personne ne ferme jamais sa porte à clef ! d'ailleurs, comme le dit Tomas, le supérieur d'Ari : « il ne se passe jamais rien à Siglufjördur».
Vraiment ? le soir de Noël, Ari Thór , de permanence au commissariat, reçoit un appel étrange, une femme semble demander de l'aide puis raccroche. Lorsqu' Ari la rappelle, la personne raccroche aussitôt. le 9 janvier, un vieil écrivain, Hrólfur Kristjansson chute et trouve la mort en tombant d'un escalier dans un théâtre où il supervisait une répétition de la société dramatique.
Le 11 janvier, quelqu'un s'introduit chez Ari Thor, la nuit….
Le 14 janvier, une jeune femme est retrouvée morte dans la neige, le corps à moitié nu.
Ari Thór va devoir faire toute la lumière sur les circonstances des deux décès. le vieil écrivain aurait-il été poussé ? Qui a causé les blessures de la jeune femme ? Les questions d'Ari Thór se heurtent à une communauté très soudée, qui ne voit pas d'un très bon oeil l'arrivée d'un policier venu du sud.
L'hiver s'annonce difficile pour le jeune homme qui souffre de claustrophobie et ne s'habitue pas à sa nouvelle vie. Alors que sa relation avec Kristin se détériore, il fait la connaissance d'Ugla, jeune femme qui lui donne des cours de piano. Ugla ? Kristin ? Deux femmes, deux personnalités bien différentes ; Ari Thór va de l'une à l'autre, indécis.
Alors que les enquêtes piétinent, Ari Thór manque d'expérience, s'emporte, tombe dans les pièges faciles qui sont tendus. Pourtant, il fait preuve d'intuition et de persévérance… Et la chance finit par lui sourire. Alors que le printemps approche, il va devoir faire des choix. Va-t-il repartir à Reykjavik ? Quelles raisons aurait-il de rester à Siglufjördur ?
… Mais il était parti vivre au Nord. Et rien de tout cela ne lui parlait plus. Toutes ces choses se déroulaient si loin… Presque un autre monde. Il contempla le fjord. Imagina l'eau par une belle journée lumineuse, aussi immobile qu'un miroir. Il inspira et expira l'air profondément, et lentement….

J'aurais préféré lire les romans dans l'ordre chronologique, mais il est tout à fait possible de lire Snjór indépendamment des autres ouvrages de la série. Ari Thór est sympathique, et ses erreurs de débutant nous touchent. J'aime les enquêtes simples que construit Ragnar Jónasson, sans violence inutile, dans un environnement du bout du monde, où la neige et le froid jouent un rôle de tout premier plan. Il nous décrit un monde d'un blanc éclatant, qui masque pourtant de redoutables zones d'ombre.

Nous reviendrons à Siglufjördur....

J'ai passé un très bon moment avec ce premier tome d'une série policière qui se déroule dans le nord de l'Islande. L'ambiance enneigée et sous forme d'un huit clos (la ville n'ayant qu'un accès pouvant facilement être bloqué par une avalanche) apporte un petit plus à l'enquête. On suit Ari Thor, jeune policier qui vient d'obtenir son premier poste là-bas, un peu effrayé par le sentiment d'être enfermé dans cette ville cernée par les montagnes. Sa vie sentimentale est en plus confuse alors qu'il fait la connaissance d'une autre étrangère dans la ville. J'ai adoré suivre chaque personnage, qui ont tous un passif qui semble les suivre , chacun d'entre eux doit encore régler une ombre du passé. Ce qui promet des tomes assez intéressants. J'aime bien suivre une petite ville et finir par connaitre tous les habitants. Je suivrai donc cette série avec plaisir et surtout l'évolution d'Ari Thor dans son métier.
Challenge Mauvais genres 2022

Premier livre de la série 'Dark Iceland' se déroulant dans la ville la plus septentrionale d'Islande où des meurtres surviennent au sein de la troupe d'art dramatique tenue par de vieux bénévoles et c'est le jeune Ari Thór fraichement arrivé de Reykjavik (où il a laissé sa compagne Kristin) qui s'en occupe.

Belle écriture pleine de maturité, équilibrée entre action et pause du décor et des personnages;

Islande, janvier 2009, juste après la grande crise de 2008 qui a ruiné l'économie de l'Islande.
"Snjór" est le mot islandais qui veut dire "neige".
Le récit se passe l'hiver et nous sommes emportés dans les tempêtes. Ari Thor est un jeune policier qui a un profil un peu atypique puisqu'il a étudié auparavant la théologie.
Il vit à Reykjavik avec sa fiancée étudiante en médecine.
Il accepte un poste dans une ville de l'extrême nord du pays: Siglufjördur, proche du cercle arctique.
Une petite ville de Province où tout le monde se connaît et s'épie plus ou moins.
Une petite ville où rien ne se passe.. sauf... que des événements inattendus vont survenir: un vieil écrivain va mourir dans une chute jugée au départ accidentelle.
Ensuite c'est une jeune femme qui meurt et dont le corps est retrouvé dans la neige.
Cela va être le baptême du feu pour Ari qui va enquêter dans un environnement intéressant mais dangereux.
Il va devoir "sonder" les différents membres de la compagnie de théâtre animée par le défunt écrivain.
L'enquête va rebondir sur le passé de cet écrivain à la carrière atypique.
Le livre est palpitant et a été désigné comme le meilleur roman policier de 2015.
L'auteur, Ragnar Jonasson, a traduit auparavant des romans d'Agatha Christie en islandais et a vécu dans cette petite ville de Siglufjördur.
A noter pour la petite histoire que c'est l'agent du regretté auteur suédois Henning Mankell qui a découvert Ragnar Jonasson et a vendu les droits de ses livres dans plusieurs pays.
Le livre se lit d'une traite et donne envie de visiter ou revisiter l'Islande, tant nous plongeons dans le quotidien parfois difficile de ses habitants.
Une belle réussite...

Je me suis régalée avec ce livre que j'ai lu assez rapidement.
Le seul bémol comme dans tous les polars nordiques ce sont les prénoms et les noms de ville imprononçables, mais c'est peut être aussi une façon de voyager et de s'évader à travers leurs lectures.
Ari Thor est attachant comme personnage et on voit la pugnacité de son implication -implication qui d'ailleurs devient carrément personnelle -dans ses enquêtes même si cela va aux risques et périls de sa vie.
Les descriptions sont telles que l'on a l'impression d'y être à Siglufjordur ouf j'ai réussi à l'écrire sans me tromper !!
je recommande cette lecture et j'espère pouvoir lire la suite rapidement.

Excellent thriller : j'ai beaucoup aimé. Mais alors, pour les prénoms : bon courage !!
Un polar qui nous plonge dans l'ambiance particulière d'oppression qui grandit au fur à mesure que la neige tombe et que la nuit de l'hiver approche de cette région froide d'une ville d'Islande « Siglufjördur ».
La découverte du corps d'une jeune femme retrouvée à moitié dénudée dans la neige. Et c'est le début d'une enquête qui va rapidement amener le jeune policier Ari Thór à découvrir la psychologie des habitants de Siglufjördur où le silence est de mise et le mensonge son meilleur allié.

Le froid, la neige, le fjord ... ferment l'univers de cette petite ville où tout se passe dans le huis clos des maisons et des coulisses du petit théâtre de la ville, loin des manifestations de la capitales (nous sommes juste après la crise de 2008).
Ari Thor est jeune, debutant projeté dans ce monde à la sortie de l'école de police et toute sa finesse et son humanité (comme celle de l'ecriture de l'auteur) lui permettent de démêler une double intrigue ou le passé émerge peu à peu. Chaque personne a ses secrets, ses zones d'ombre et toute l'habileté de Ragnar Jonasson est de nous y perdre pour aboutir à un dénouement policier finalement moins important que les faiblesses et les mysteres humains qu'il nous a partagées tout au long du livre.