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3,64

sur 1453 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un polar islandais qui se déroule tout au nord de ce si beau pays qui est, finalement et malheureusement, peu évoqué.
C'est simple, écrit correctement mais sans aucune surprise ni envolée. le personnage principal est même parfois agaçant tant il est immature dans sa relation avec sa fiancée qu'il finira même par tromper, ce qui n'apporte d'ailleurs strictement rien à l'histoire.
Bref, un polar comme il en existe beaucoup d'autres et dont j'ai vraiment du mal à comprendre le succès international.
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Une écriture pas très mature, un style pas très original et une intrigue invraisemblablement compliquée. L'histoire des différents personnages racontés au fil du roman devient un élément répétitif, la structure n'est pas très originale non plus. C'est laborieux. A part le cadre inhabituel au fin fond de l'Islande, rien de très palpitant. Cela ne donne pas très envie de lire la suite.
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Ragnar Jonasson est le traducteur d'Agatha Christie en Islande et pas de doute, on sent bien l'influence de la romancière anglaise dans l'écriture de Snjor.

Par contre, l'élève n'a pas encore dépassé le maître. Je ne sais pas si c'est parce que Snjor est le premier volet d'une série de cinq opus mais il me fait un peu l'effet d'être une bande annonce. Certes il y a un début mais pas vraiment de fin. Les personnages qui se révèlent capitaux pour l'intrigue ne sont qu'esquissés et plusieurs intrigues secondaires sont menées de front, de sorte que l'intrigue principale s'y retrouve noyée. Et le personnage à qui l'auteur consacre le plus d'attention s'éclipse en fin de roman (certainement pour réapparaître plus tard). Mais dommage, je n'ai pas envie d'aller voir "plus tard".

Le décor était parfait. Il manquait juste le talent de scénariste de l'inégalable mère d'Hercule Poirot !
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Les auteurs du grand Nord ont le vent en poupe : scandinaves, islandais, finlandais… ils se reconnaissent à leurs noms et/ou leur titre avec diacritiques inusités.
Le polar est leur domaine de prédilection, sur fond de décor enneigé, de froid mordant, de solitude et d'isolement.
Bien loin des centres urbains islandais, l'action de « Snjór » se déroule dans le village de Siglufjördur, où il ne se passe jamais rien… sauf la mort suspecte d'un auteur sur le déclin. L'occasion pour le jeune Ari Thór de se faire les dents et de prouver qu'il est un bon flic.
Je n'ai pas été spécialement emballée par ce premier titre d'une série (évidemment, il y a toujours une série…) : un petit côté « provincial », la nonchalance d'une ville loin de la capitale, les clichés de la société où tout le monde se connaît et qui cache beaucoup de secrets (relatifs aux coucheries des uns et des autres), les prototypes de pensée du type « on se connaît depuis l'enfance, on se fait confiance »…
Le roman m'a paru léger, pas vraiment travaillé sur le fond comme sur la forme. Les personnages ne sont pas très attachants, l'intrigue minime, le décor peu étoffé.
Une lecture décevante, mais je vais laisser une seconde chance à Ragnar Jónasson car c'est en forgeant que l'on devient forgeron…
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C'est un livre d'une lecture facile, sans grand intérêt. le résumé, seul, est prometteur. Il fait passer le temps. Tout comme dans cette ville où il ne se passe jamais rien. Ari Thor, flanqué d'une recrue insipide et motivé par pour partir de cette ville où la météo est détestable, n'a pas un grand charisme.
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C'est en ce moment la mode de lire des livres scandinaves et je pense que cette lecture n'est pas faites pour moi.

Dans cette histoire, nous nous retrouvons à Siglufjördur, ville perdue au nord de l'Islande, où il neige sans discontinuer et où il ne se passe jamais rien.
Ari Thór, qui vient de terminer l'école de police va devoir démêler les mensonges et les secrets de cette petite ville ou 2 morts viennent d'être découvert.

L'histoire est sympathique mais ça manque terriblement de rythme. Même le dénouement de l'histoire manque de piquant.
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Ari quitte la capitale islandaise et sa compagne pour prendre son premier poste de policier dans le Nord du pays où normalement il ne se passe jamais rien ... sauf qu'un ecrivain est retrouvé mort dans un théatre dès son arrivée et ce n'est que le début ...Premier livre ce cet auteur islandais, beaucoup de personnages et d'histoires dans cette première enquête. Les romans islandais sont souvent lents, celui-ci aussi … Je n'ai pas vraiment accroché
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Dès les premières pages, la structure du récit m'a rappelé une autre saga nordique bien connue.
Un récit parallèle qui se veut intriguant mais qui traîne en longueur avant de s'imbriquer dans l'histoire principale.

Histoire qui, à mon goût, s'enlise dans les tempêtes de neige tout comme la ville dont suit la vie. L'intrigue est présente, le suspens un peu moins. Les personnages pourraient se révéler attachant dans les épisodes suivants mais la curiosité ne me poussera pas jusque là pour le moment.
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Et une fois n'est pas coutume, un auteur a enfin eu la bonne idée de sortir des sentiers tracés, et de laisser la figure du vieux briscard d'enquêteur au placard. Nous voilà face à un jeune inspecteur fraîchement émoulu de l'école de police de Reykjavík et qui ne compte absolument aucune expérience à son actif. Voilà qui m'a plu. Et davantage encore à travers le fait que Jonasson nous extrait des rues de la capitale islandaise pour nous entraîner dans une petite ville du grand nord, confinée dans des paysages inhospitaliers entre fjords gigantesques, routes tortueuses et une mer bien souvent agitée. le tout sur fond de crise bancaire et économique qui a fait exploser le système financier islandais il y a quelques années de cela en 2008 et dont le pays a bien du mal à se remettre. Voilà donc le portrait d'une société brisée, autant financièrement que socialement, à bout de souffle où peu de choses ne contribue à rapprocher les gens. Bien au contraire, les liens se délitent au sein de ce pays dont le climat et la topographie difficiles ne favorisent pas vraiment à unifier sa population. Jonasson rassemble dans son récit une pléiade de personnages, à l'image de ce pays difficile, malmenés et usés par la vie, à commencer par son héros Ari Thór, qui ont tous fui à un moment ou à un autre une existence trop lourde pour eux et qui se sont retrouvés à Siglufjörður.


Les ravages du climat, des éléments naturels, des remous de la mer agitée à la neige envahissante, étouffante, crispante et le bouillonnement des tempêtes, du temps, de la solitude, les ravages de l'isolement, du désoeuvrement, combinés ensemble conduisent, parfois, au repli sur soi, à l'alcoolisme pour tromper l'ennui et la morosité de cette vie solitaire. Cette existence qui englue les êtres dans un état léthargique, où chacun n'a d'autre échappatoire que soi-même. Dans ce lieu, où la nature a repris ses droits, les hommes sont bien peu de choses, beaucoup ont quitté la ville, ne restent que ceux, qui ont déjà beaucoup perdu, qui sauront s'adapter ou qui ont besoin de ce rythme particulier de vie. L'art, comme l'un des rares échappatoires, l'écriture, la lecture, la musique, le théâtre, reste encore un des uniques biais de communication entre les habitants du village, en tout cas un des seuls moyens pour eux de sortir de cet isolement dans lequel ils se sont laissés piégés, involontairement ou non.

dans cet endroit, d'une ambivalence totale, où la quiétude et le silence peuvent vite se transformer en un enfer de bourrasques. Les habitants ont bien peu de pouvoir et de libre-arbitre dans cet univers confiné, ce huis-clôt froid où chacun s'est perdu dans les limbes de sa solitude, où pour l'oublier, certains s'échinent à supporter des relations néfastes. Siglufjörður, petite ville qui possède un pouvoir d'attraction indéniable, où tous ceux qui en sont partis, sont inévitablement revenus, et d'où personne ne peut repartir, tout comme le jeune policier Ari Thór, Dans cet isolement insulaire, voilà une prison de glace, qui semble engourdir les gens, qui évoluent comme s'ils étaient seuls au monde. Une vie sommaire, solitaire, loin des tracas de l'économie islandaise en train de s'effondrer, comme si le temps semblait bloqué, les habitants imperméables aux problèmes du reste de l'île.


Au sein de ce lieu esseulé, l'enquête est assez simpliste, il est regrettable qu'il n'y a pas davantage de rebondissements, de beaux coups de théâtre qui pourraient donner un peu de relief à l'histoire, de piment à la lecture. La psychologie des personnages n'est d'ailleurs pas plus avantageusement explorée, le titre d'ailleurs Snjór, qui signifie neige, manque tout autant d'originalité et de recherche, personne n'ayant trouvé utile de trouver une traduction digne de ce nom. L'auteur, il me semble, cède beaucoup à la facilité en empruntant un style et une trame narrative que d'autres avant lui ont su parfaitement exploités, sans apporter de touche personnelle qui ferait de ce roman un récit particulièrement remarquable. On notera, également, qu'au niveau de la couverture, le manque de recherche est tout aussi navrant. Les promesses sont alléchantes, certes, le résultat est plutôt décevant, je suis franchement restée sur ma faim.

Un autre point qui soulève des questions: l'ouvrage a été traduit depuis la version anglaise, et non pas islandaise, et j'avoue que je trouve cela problématique. Est-ce une simple question de coût, j'imagine que depuis l'anglais le prix au mot de la traduction est bien plus abordable que depuis l'islandais, une question de praticité, une question de rapidité? En tout cas, je trouve cela dommage, je ne remets pas en question le travail du traducteur, de constater que la maison d'édition n'ait pas souhaité considérer et prendre le texte à la source, et non pas sa version traduite donc transformée, forcément.

C'est un roman facile, qui a l'avantage de vous vider la tête et qui plaira certainement aux amateurs du genre, surtout si vous appréciez la littérature nordique et policière. le problème c'est qu'à force de lire et de découvrir le même genre de romans noirs, le lecteur devient plus exigeant, et d'autant plus que venant après Arnaldur Indriðason, Ragnar Jonasson fait bien pale figure en comparaison. J'aurais aimé un peu plus de sel à l'intrigue parce qu'en l'état cet ouvrage est un peu trop fade pour nous laisser un souvenir impérissable. En revanche, on appréciera cette atmosphère particulière, aussi glaciale que le climat, presque fascinante, qui caractérise ces romans du nord, qui possèdent un pouvoir d'attraction bien particulier, du moins en ce qui me concerne.
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Un roman policier destiné au mari avec enthousiasme mais qui a résulté en une lecture décevante pour lui et pour moi. Nulle nécessité de savourer chaque phrase ni de s'attarder au profil psychologique des personnages; ce roman nous a paru fabriqué à partir d'une recette ressassée et servie platement. Quant à l'intrigue, nous l'avons trouvée mal construite et maladroitement menée. Nous n'attendons pas d'un polar qu'il relève de la grande littérature, mais tout de même, celui-ci est d'une mièvrerie à pleurer.
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