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sur 541 notes

Serge Joncour, L'écrivain Décalé

Serge Joncour, dans « L'écrivain national » se met en scène en résidence (...surveillée!) dans un bourg de campagne. Maladroit, il devient l'observateur de la population locale mais en fait il est encore plus observé par elle… Lui-même a l'air d'avoir toujours un peu peur des mystères du bourg, attiré mais paniqué par une sombre histoire dont tout le monde parle. Mais les gens qu'il rencontre, (même ceux qui le chouchoutent : les libraires bienveillants ou l'hôtelière maternelle), sont eux aussi complètement apeurés par le potentiel scandale qu'il pourrait appeler sur eux, comme si l'écrivain était une sorte d'agent trouble du malheur – alors qu'en fait, ils l'ignorent, mais c'est plutôt un preux chevalier, dans le fond, même s'il n'en a pas le look. Car il a vraiment un aspect comique, ce romancier, il arrive tout boueux et systématiquement en retard à toutes les rencontres qu'on lui propose, il ne sait jamais trop comment se comporter, sent bien qu'il ne correspond pas à ce qu'on attend de lui, alors qu'il fait preuve de bonne volonté : il est en effet très docilement guidé par un emploi du temps qu'on a fixé pour lui. C'est un grand enfant, on lui laisse le droit de faire du vélo, par exemple… Comme les marginaux du village, il est celui qui vient d'ailleurs, et ce n'est jamais une bonne chose pour se faire bien voir. C'est un peu l'albatros de Baudelaire, le poète gauche qui n'arrête pas de se casser la gueule dans la boue et crée des mini-catastrophes en chaîne. La scène avec le gendarme qui l'arrête m'a fait franchement rire, surtout la perquisition avec les livres… on passe un bon moment!

La boue de ce coin de France, je la connais bien, justement, car je suis originaire de par là. Son Donzières fait penser à Donzy. Et il y a plus d'un an, au mariage de mon cousin, agriculteur, les gens du Morvan qui étaient mes voisins de table ont justement essayé de m'expliquer ce projet de scierie géante productrice d'énergie – exactement celui dont il est question dans le roman. J'ai eu l'impression de revivre cette conversation dans le livre de Serge Joncour, et d'être comme l'écrivain : en écoutant les gens autour de moi, je n'y comprenais rien, je n'arrivais pas à savoir si c'était une chose qui allait faire du bien à la région par les emplois qu'elle allait créer, un projet tout de même écologique, ou si c'était au contraire une catastrophe (forêt défigurée, camions, pollution…) Il paraît qu'en ce moment, on n'en parle plus, me disent mes parents.


Le côté thriller campagnard, ces histoires de jerricans, de Commodore, tout ça m'a semblé être un simple prétexte: ce mystère qui a un côté "club des cinq" sert surtout à installer la peur, une atmophère qui a gagné tout le village aux esprits timorés et l'écrivain lui-même… L'histoire d'amour est un peu paradoxale: notre héros écrivain avec son côté "Pierre Richard" qui se prend les pieds dans le tapis est finalement celui qui réussit à séduire la fille la plus sexy du canton. Ce qui donne lieu d'ailleurs à une scène d'amour physique pas mal écrite du tout, où les choses sont présentées à la façon dont tout arrive au romancier dans le livre. C'est en effet un "enchaînement de circonstances", dans lequel il y a une ambiguïté un peu comique: est-ce que tout lui arrive par hasard? ou bien est-ce que finalement il dirige très bien tout ce qui lui arrive sans se l'avouer? .J'ai vu dans toute cette intrigue le prétexte de développer de façon assez drôle un personnage d'écrivain en décalage avec le monde qui l'entoure pour raconter son rapport à la fois aux lecteurs et à ses personnages, à la fois au coeur et à côté du monde. A la fin, le romancier, mine de rien, se métamorphose presque en prêtre, celui qui reçoit une confession, et sacralise la parole. Et ça, c'était vraiment intéressant.

Bref, lisez ce roman, il n'en a pas forcément l'air comme ça, mais il est drôle et subtil en même temps.
Lien : http://effleurer.une.ombre.o..
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Les lectures, comme la vie, révèlent parfois de belles surprises, inattendues. Cet écrivain national m'est tombé entre les mains par le plus pur des hasards, qui n'a pas trahi sa réputation et a bien fait les choses.
Un écrivain part en immersion un mois dans une bourgade du Morvan. Peu de contraintes: des rencontres à la bibliothèque, des ateliers d'écriture, une saga en cinq parties à écrire dans le canard local.
Pourtant dès son arrivée, un fait divers relaté dans le susdit canard va faire basculer cette visite.
L'écrivain national est certes très divertissant avec des locaux un peu caricaturaux mais c'est aussi une belle histoire d'Amour, celle d'une " sommité "qui s'éprend d'une marginale et qui va bouleverser les codes convenus.
Il y a aussi la question environnementale qui est abordée , sans prétention: emploi, progrès, écologie , intérêts personnels peuvent ils cohabiter ?
On peut reprocher au livre de ne se dérouler que sur la première semaine de l'auteur à la campagne et l'on aimerait poursuivre un peu plus longtemps ce voyage.
A part cela, ce roman est tout à fait divertissant et restera une belle découverte.
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Ambiance provinciale pour cet écrivain parisien, Serge, débarqué à Donzières, petite ville nichée entre Nièvre et Morvan, pour une résidence d'auteur d'un mois. Dès son arrivée, il s'intéresse à un fait divers s'étant déroulé à côté de Donzières. Ce dernier va virer à une quasi obsession, le conduisant à négliger ses obligations...

Autant j'avais été séduit par "Nature humaine", autant je ressors de "L'écrivain national" avec un sentiment plus mitigé. L'écriture reste de qualité, rien à dire. Les rencontres avec les lecteurs constituent de bons moments (il y a du vécu, certainement). Mais je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire, et notamment à cette fascination peu compréhensible de Serge pour Dora, une jeune marginale au centre du fait divers.

En dépit de cet impression moins favorable, je conserve vraiment l'envie de découvrir les autres romans de Serge Joncour...
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j'a passé un excellent moment, attendant la fin de cette histoire chahutée !!!! une fin qui nous laisse imaginer plein de choses à venir !!
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Autofiction ? On peut le penser puisque le narrateur-"héros" de l'histoire est écrivain et s'appelle Serge (bien que son prénom ne soit prononcé qu'une seule fois dans tout le livre). J'accole des guillemets au mot héros car lui-même ne se dépeint pas sous un jour très flatteur, mais on peut au moins lui reconnaître une qualité : la franchise. Invité en résidence pour un mois dans une petite commune de la France profonde, dans le Morvan plus précisément, il tombe, avant même d'arriver à destination, sur un article du journal local relatant un fait divers qui vient de se produire tout près de là : un vieil original, riche et asocial, a disparu. Et il tombe également sous le charme de la fille qu'on voit sur la photo illustrant l'article, qui serait indirectement impliquée dans cette disparition. C'est bien ce mot "charme" qu'il convient d'employer car le narrateur, dès lors, totalement obnubilé par le regard de cette fille, Dora, n'aura de cesse de la rencontrer, au point de négliger ses devoirs d'auteur invité : rencontres avec des lectrices ou des élèves de collèges et de lycées, animation d'ateliers d'écriture... Son image à lui ressort quelque peu écornée de cette quête obsessionnelle, qu'il croit discrète alors que tous les autochtones semble-t-il sont au courant, y compris les gendarmes. Car Dora, elle, n'est pas une autochtone, et autour d'elle gravitent des individus regardés d'un mauvais oeil par les habitants : ils pourraient bien en effet devenir des "zadistes" opposés au projet d'une usine de transformation du bois qui fait presque l'unanimité.
La forêt joue un rôle important dans ce roman, elle symbolise les forces à la fois sombres et primitives qui, dans la tête du narrateur, bataillent contre les remparts derrière lesquels s'abritent la culture et le savoir-vivre qu'un écrivain est censé personnifier.
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J'ai découvert Serge Joncour avec Chien-Loup que j'ai beaucoup aimé et quand j'aime un auteur à travers un de ces livres, je retourne vers lui à la première occasion et celle-ci s'est présentée avec ce titre, pour moi très prometteur, L'écrivain national ! Et bien je reste assez mitigée sur ce roman. Je m'explique .....

Un auteur qui arrive dans une petite ville entre Nièvre et Morvan "en résidence"... Quand on s'intéresse à la littérature et aux écrivains c'est une expression qui revient souvent et j'étais curieuse, je l'avoue, de connaître le ressenti d'un(e) auteur(e) de cette "résidence" qui consiste le plus souvent en rencontres en librairie, ateliers d'écriture, discussions avec des lecteurs dans les bibliothèques etc....

Débarqué dans cette petite ville de province, le narrateur qui se prénomme Serge (on peut supposer en partie autobiographique pour certains éléments) raconte comment il est perçu par ceux qu'il rencontre mais aussi ce qu'il ressent, parfois intimidé, interpellé voire agressé verbalement lors de ces rencontres avec des lecteurs, jamais dupe car il sait l'influence des libraires, des bibliothécaires, le travail mené par eux pour mener à bien ces événements, le manque parfois de concentration ou de préparation de sa part face à l'attente des participants. Il est Serge, il évoque UV un de ses précédents romans, les réactions des lecteurs, leurs attentes, leurs avis etc..... Il assume. Il est également là pour écrire un feuilleton sur la région et cela va l'amener à s'intéresser aux faits divers.... Comment trouver l'idée de départ ? Cela aussi est intéressant..... Et justement un fait divers il en existe un dans le village, un mystère non résolu : Henri Commodore, un vieil homme vivant à l'écart, fortuné semble-t-il, a disparu, un de ces voisins Aurélik a été arrêté, suspect parfait parce que marginal et Dora sa compagne, attire toutes les suppositions 

Il est accueilli comme " l'Ecrivain National", connu et reconnu, primé, célébré mais titre qu'il a finalement du mal à accepter, une étiquette qui va lui coller à la peau et dont tout le monde l'affuble.  

"Une notice biographique d'auteur, c'est comme un album de famille dans lequel on a préalablement fait le tri, un tri sévère pour ne garder que le plus flatteur.(p82)"

Tout ce qui touche au fait divers, ne m'a pas intéressée, à part la bonne vision de l'auteur sur l'ambiance, les commérages qui vont bon train dans les petits villages ruraux où tout le monde se connaît, sait, où l'information va parfois plus vite qu'internet. J'ai eu l'impression que l'auteur avait du mal à résoudre l'affaire, l'étirant sans la faire avancer ou tout du moins à la faire rebondir, mêlant une attirance pour Dora, une relation avec elle et puis une fin totalement surprenante, qui sortait un peu comme cela, comme si il fallait trouvé un coupable et en finir.  Des situations et des personnages assez stéréotypés..... Pourquoi ne s'est-il pas contenté d'écrire sur cette expérience d'écrivain en résidence, d'observateur des rencontres etc.... ? D'ailleurs il a le recul nécessaire, il glisse ici et là des touches d'humour, voire de dérision....

Comme dans Chien-Loup (qu'il évoque d'ailleurs page 356 à travers un tableau de Bachelier : "Dans la pénombre d'une forêt effroyable on voyait un athlète nu, barbu, âgé, défiguré par la douleur, sa main était piégée dans un arbre, pendant qu'en dessous de lui un chien et un loup lui dévoraient les jambes" peut-être déjà en préparation) on retrouve son goût pour la nature, la forêt, mais aussi ce côté rural, proche de la terre et et de ses acteurs qu'il sait si bien décrire.

J'ai malgré tout été accrochée par toute la partie qui concerne "l'écrivain" lui-même, son rapport aux lecteurs, aux rencontres, ses pensées face à ses lecteurs, à la partie parfois commerciale, relationnelle à laquelle il doit également se résoudre. 

Je le lirai encore car j'aime son écriture, sa fluidité, la clairvoyance de son regard sur ce qui l'entoure mais n'étant pas très attirée par tout ce qui est enquête policière en général, je le préfère comme conteur qu'enquêteur...

"Lire, c'est voir le monde par mille regards, c'est toucher l'autre dans son essentiel secret, c'est la réponse providentielle à ce grand défaut que l'on a tous de n'être que soi. (p104)"
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Notre Ecrivain national (je dis notre, car il est tant attachant) délicatement maladroit est un personnage pas ordinaire. Entre les séances de signatures et le vin blanc de l'appéritif, il ne trouve rien de mieux que de tomber amoureux. Cela pourrait augurer d'une pochade un peu naïve, mais non : C'est un petit bijou d'ambiguïté.
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Serge est auteur (toute ressemblance...), et, après une rupture, il se retrouve pour quelques semaines en résidence dans une ville de province.
Il éprouve alors un sentiment de flottement, sensation d'être un peu étranger et sans repères dans cette ville isolée au coeur du Morvan et, pris en charge par les actifs libraires de la ville, va participer à des ateliers d'écriture (avec des participants un peu particuliers), des séances de dédicaces (parfois houleuses), assister à des soirées mondaines (quelque peu alcoolisées) où il sera exposé comme un trophée/un écrivain de renommée nationale (bien que beaucoup d'invités auraient préféré rencontrer un joueur de foot)...
Serge Joncour nous régale d'un second degré qui fait sourire et fait du bien, en nous faisant une description élégamment décalée de ce métier souvent peu compris et dont il faut parfois se "justifier".
Avec beaucoup de recul, d'humour, sans méchanceté (ni jérémiades), et beaucoup de sensibilité il nous fait partager la vie d'un auteur qui se retrouve à devoir jouer un rôle "représentatif" de lui-même, de son métier, et de ses romans (jusqu'à devoir endosser la responsabilité de ses personnages, et de ses dédicaces, dans des scènes drôlissimes).

La suite :
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Découvert et très apprécié dans "L'amour sans le faire", il fallait confirmer cette bonne impression et le roman suivant de Serge Joncour est arrivé à point nommé. de plus, cet écrivain qui a attendu vingt ans avant d'être enfin publié, parle de son métier et les anecdotes qui jalonnent les tribulations de "L'écrivain national", sont du vécu.
Notre homme est donc invité à passer quatre semaines, à Donzières, gros village de la Nièvre, dans le massif du Morvan, grâce à un couple de libraires ayant réussi à mobiliser la municipalité afin d'assurer cette résidence d'auteur.
Le maire en profite au maximum et l'appelle d'emblée « Notre écrivain national » lors de son discours d'accueil : « J'endurais son speech, un peu comme le skieur nautique demeure prisonnier de la trajectoire du hors-bord… Flottait là comme un parfum de kermesse dont je n'étais que le prétexte. »
Seulement, un événement va bouleverser ce séjour. Alors qu'il attendait qu'on vienne le chercher, dans une gare TGV déserte, l'écrivain était tombé sur un article du journal régional parlant d'une disparition, de l'arrestation d'un couple et le regard de la femme, Dora, sur la photo illustrant l'article, l'avait captivé.
À partir de là, il aura bien du mal à assurer son statut d'invité modèle… Utilisant le Kangoo des libraires, il se rend dans la forêt près du lieu où habite Dora. Elle a été laissée en liberté alors que son compagnon, Aurélik, est incarcéré : « En position d'accusé, rien n'est plus dur de se défendre, surtout pour un innocent. »
Il nous gratifie de superbes descriptions de cette forêt envahissante, tellement impressionnante. L'arrivée de la pluie est aussi un grand moment : « Ça commença par le bruissement lointain des feuilles qui se mirent à grelotter, des feuilles qui réagissent toujours au moindre souffle, ensuite il y eut l'effet démultiplicateur des milliards de gouttes d'eau qui percutaient ces milliards de feuilles, la pluie là-bas s'abattait sur les arbres et se rapprochait, ça devenait un bruit immense, une marée sonore gigantesque qui, comme une rumeur reculée, gonflait comme une vague, une vague qui n'en finirait pas d'avancer sur le rivage, qui ne s'arrêterait jamais… »
Tant bien que mal, il assure ses obligations : rencontres aigres-douces avec des lecteurs, surtout des lectrices, ateliers d'écriture avec des illettrés, dîner d'honneur, dédicaces, repas, interview pour la presse, animation en bibliothèque. Tout cela passe au second plan car l'écrivain est captivé par le fait divers qui agite le secteur : « on sent la chair qui palpite, la vie au bord du gouffre. »
Comme magnétisé par Dora, il plonge dans les secrets des habitants avec ce projet d'usine au coeur de la forêt pour en exploiter le bois et les menaces de résistance des écologistes. Enfin, il y a Manu qui l'appelle tonton mais le suspense est complet. Alors, ne dévoilons rien.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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C'est bien d'un écrivain qu'il s'agit dans ce roman, un auteur prénommé Serge qui est invité pour un mois en tant qu'écrivain en résidence dans une petite ville du centre de la France. Logé à l'hôtel, invité à des réceptions à commencer par celle organisée par le maire qui l'affuble un peu ironiquement de ce titre d'écrivain national. Notre héros n'est en fait pas universellement connu, mais le couple de libraires locaux a mis ses livres en avant, les médiathèques les ont fait circuler, et les lecteurs du coin, qui sont, bien évidemment des lectrices, se sont imprégnés de son oeuvre et ont préparé moult questions à lui poser.
Chacun s'imagine de plus avoir des anecdotes à raconter susceptibles de lui donner des idées de roman… mais outre son côté un peu bourru, notre écrivain a la tête ailleurs, depuis qu'il a eu connaissance d'un fait divers, qui implique une certaine Dora, dont la photo suffit à le tournebouler. Il ne va avoir de cesse de voir le lieu où a disparu « le Commodore », la maison où vit Dora. Il va dès lors accumuler coups de tête sur initiatives imprudentes, et d'auteur en résidence se transformer en fouineur que rien n'arrête et qui se jette à tout moment dans la gueule du loup. Ce qui donne quelques scènes amusantes où il se présente en piteux état à des rencontres ou des ateliers d'écriture.
Je suis toutefois un peu mitigée au sujet de ce roman. L'auteur est à mon goût trop proche de son personnage, lui donnant, selon toute apparence, son prénom, son allure et son caractère, alors que le fond de l'histoire, le fait divers, paraît totalement sorti de son imagination. Quel intérêt de brouiller ainsi les pistes ? de plus, cela m'agace toujours dans les romans policiers ou apparentés, de voir des personnages accumuler maladresses et erreurs de jugement, sans lesquelles certes, l'histoire progresserait différemment, ou ne progresserait plus du tout, mais qui ont le don d'énerver sérieusement, et de faire perdre en crédibilité !
La partie plus ou moins policière, et l'histoire avec Dora et ses comparses m'ont donc ennuyée, alors que dans le même temps je me délectais des remarques sur le travail d'écrivain et de l'humour pince-sans-rire présent dans les parties concernant l'auteur en résidence. Me voilà une fois de plus en porte-à-faux au sujet de romans français appréciés par la blogosphère et la critique, et qui me laissent un peu perplexes. Même le style ne m'a pas transportée outre mesure, et si j'ai terminé le livre sans me forcer, je pense qu'il ne m'en restera pas grand chose.
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