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Anne-Dauphine Julliand, MERCI.
La lecture de ce témoignage est bouleversante, déchirante. Vous avez fait de votre histoire et de la vie de votre petite fille un conte de fées. J'admire votre courage, votre capacité à vous surpasser, à en oublier votre peine, brûlante et lancinante, pour mener à bien la courte vie de votre petite fille.
Il est impossible de se mettre à votre place, d'imaginer ne serait-ce qu'un instant la douleur de parents qui ont entre leurs mains le destin éphémère d'un petit ange fragile. Mais pour vos enfants, Gaspard et Azylis, pour votre couple, pour elle, vous vous surpassez, vous refusez d'abdiquer, car certes la maladie est présente, l'issue fatale est certaine mais elle n'aura pas raison de votre bonheur.
Chaque jour est une victoire, un jour de plus avec votre petite fille et comme vous le dites, « puisqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie, il faut ajouter de la vie aux jours ». Et vous vous y attelez. Eperdument, effrontément, aveuglément.
Thaïs n'aura pas vécu longtemps, mais elle aura vécu pleinement, ne recevant que de l'amour et le distillant au centuple, si ce n'est plus. Car Thaïs, dénuée de ses sens, est un véritable distillateur d'amour, la promesse d'un Amour infini et le messager du Bonheur.
Je ne pense pas que l'on puisse « écrire une critique » sur ce récit, il n'y a pas d'avis à émettre, pas de jugement à faire, je ne peux que manifester mon admiration, ma reconnaissance face à des êtres si bienveillants, si merveilleux, face aux parents incroyables que vous êtes.
J'ai le coeur terriblement lourd, l'esprit chancelant d'avoir découvert votre parcours et votre force, admirable.
Car si Thaïs a un jour laissé son empreinte sur le sable mouillé, que la mer a léchée et emportée en elle à tout jamais, votre récit a laissé sa marque indélébile dans mon coeur.
Avec mon plus profond respect, merci !