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sur 492 notes
Orages d'acier est le récit autobiographie d'un soldat allemand, Ernst Junger, durant la première guerre mondiale. Décrivant magnifiquement les attaques ennemies, mais aussi l'angoissant ennui présents dans la guerre, et cette haine entre les homme, Junger arrive à nous fasciner tout en nous déroutant. La guerre, pure et dure. La guerre, avec son sang, ses décès, cette rage. Un récit qui vous prend aux tripes, et qui vous remue le cerveau même après avoir lu la dernière ligne.
Deux camps ennemis, et, pourtant, un seul et même but, sauver sa peau, coûte que coûte. On apprend aussi beaucoup stratégiquement, et sur la guerre de tranchée en elle même.
Un très beau livre de guerre. Si ce n'est le plus beau.
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Traduit magnifiquement par Henri Plard
Ce livre fait le pendant aux écrits de Maurice Genevoix.
Et d'ailleurs, je commence à lire "L'homme de guerre - M. Genevoix face à E. Jünger" de Bernard Maris (qui n'est plus là depuis l'attentat à Charlie Hebdo), gendre de Genevoix, et qui va faire le parallèle entre les deux écrivains-guerriers d'un autre siècle ...
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Un roman de guerre écrit de l'intérieur où l'on a du mal à croire que l 'auteur ait pu s'en sortir vivant devant une telle hécatombe humaine.
Un livre d'une fatalité désespérante devant des stratégies militaires effrayantes.
Un témoignage exceptionnel.
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Alors oui c'est un témoignage détaillé sur la Première Guerre Mondiale !
Alors oui c'est mieux qu'"À l'Ouest rien de nouveau" (rien de très sensationnel en même temps, c'est le propre de tous les romans dignes en Allemagne dans les années 10 à 30).
Mais au-delà du témoignage au bout d'un moment très redondant (le "roman" se résume à une succession d'attaques, de blessés et de descriptions à rallonge), on s'ennuie ferme. Comme dans tous les romans de Jünger, grand (?) exalté de la guerre, pionnier du concept de "guerre totale", de renaissance de l'humanité par la souffrance du combat absolu.
À vomir.
Je ne retiens du sinistre sieur que sa terrifiante description de Céline dans le tome II de son "Journal" (1939-1941), au 7 décembre 41.
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Ernst Jünger jeune allemand quitte les bancs de l'école pour s'engager volontaire brûlant d'enthousiasme au début de la première guerre mondiale. Comme simple soldat d'abord, et sur les conseils de son père suivra une formation pour devenir rapidement officier.
Chaque jour, il écrit tout ce qui se passe sur le front. le premier jour où à peine installé, après une série de grondements sourds et proches, il suit les soldats sans trop savoir pourquoi. Au début la guerre montre ses griffes sans montrer l'ennemi, ce qui le guérit rapidement de ses illusions premières. Il consigne le travail effectué dans les tranchées pour les maintenir en état, la routine qui s'installe au début dans une guerre pas encore très offensive, où des échanges se font parfois avec l'ennemi ( souvent anglais). Les dernières années, il connaîtra une guerre beaucoup plus offensive avec ses orages d'acier. Il sera blessé une douzaine de fois pas trop gravement et reviendra toujours au front.
En fin de guerre, il reçoit la Croix du Mérite jamais donnée à quelqu'un de si jeune que lui.
Ernst Jünger est quelqu'un de cultivé qui a consigné consciencieusement toute sa guerre dans un journal pour en faire un témoignage exceptionnel dans Orages d'acier.
Ce livre témoigne d'une grande intelligence dans ses analyses de situations et de très bonnes relations avec ses hommes.
"Dans l'obscurité , j'entendis la voix d'un bleu, encore peu au courant de nos coutumes:"Le lieutenant ne se planque jamais.
-Il sait ce qu'il fait, lui rétorqua un ancien de ma troupe de choc. Quand l'obus est pour nous, il est le premier par terre". C'était exact. Nous ne nous planquions plus au sol qu'en cas de nécessité, mais alors sans traîner."

Un livre à lire et à garder comme témoignage exceptionnel.
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Comment mieux dire qu'André Gide ? « le livre d'Ernst Jünger sur la guerre de 14, Orages d'acier, est incontestablement le plus beau livre de guerre que j'ai lu, d'une bonne foi, d'une honnêteté, d'une véracité parfaites. »
Un avis que je partage entièrement sans que cela déprécie d'autres grandes oeuvres, telles celles de Maurice Gènevoix, Roland Dorgelès, qui m'ont fortement marqué.
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Récit de guerre vu du côté Allemand par un officier. L'absence de point de vue sur l'absurdité de cette boucherie laisse pantois. On est loin d'à l'ouest rien de nouveau
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Orages d'acier porte bien son nom...... du ciel tombent inlassablement des milliers de tonnes de bombes......
Au fond de leur tranchées..... Les histoires et les visions des soldats allemands.
De la souffrance, du bruit , de la fumée....de la boue.....
Cela paraît si incroyable de se trouver dans un tel enfer que notre esprit d'aujourd'hui trouve cela totalement irréel.
Et pourtant non ce fut une réalité !!
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Ernst Jünger nous fait revivre la grande tuerie de 14/18 sous la plume du jeune officier volontaire qu'il fut à cette époque.
Bien que ce soit le point de vue d'un Allemand, on est frappé par la similitude du vécu, des situations, d'avec les récits des écrivains français : mêmes villages, mêmes batailles dont la célèbre bataille de la Somme -, mêmes tranchées, mêmes gaz, mêmes obus, mêmes morts atroces. Sauf que l'ennemi n'est pas le même...
Le texte est très descriptif, très détaillé, intéressant d'un point de vue historique, mais un peu indigeste au fil des pages.
Jünger est blessé à de nombreuses reprises, retourne chaque fois déterminé au combat mais la lassitude finira par s'emparer de lui à la fin, au moment où la victoire allemande perd de son évidence.
On ressent d'ailleurs une certaine admiration voir sympathie pour les Anglais.
Ses conditions de vie - bien que le risque de mort soit identique - sont meilleures que celles d'un simple soldat. Mais l'horreur de la guerre, des corps mutilés, le vacarme des bombardements - malgré quelques éclaircies - sont omniprésents.
Cependant il ne s'en plaint pas. le courage et le sens de l'honneur ne sont pas de vains mots. La guerre appartient aux combattants de l'avant. Une volonté de dépassement de soi l'anime. Il a reçu la Croix pour le Mérite.
Un beau texte, qui malgré un certain enthousiasme, nous renvoie finalement une fois encore à l'absurdité fondamentale de cette destruction programmée que constitue la guerre.
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Récit autobiographique écrit par Ernst Jünger, jeune lieutenant de l'armée allemande, engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale, puisant dans les quinze carnets qu'il a tenus durant toute la période de la guerre. D'après André Gide, "Orages d'acier" était "incontestablement le plus beau livre de guerre" qu'il ait jamais lu".
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