Été /
Mons Kallentoft
Il est rare que je ne termine pas la lecture d'un ouvrage, mais là, c'en est trop : après 150 pages, il ne s'est toujours rien passé si ce n'est la découverte d'une jeune adolescente nue dans un jardin public, violée, et la disparition d'une autre jeune fille dans le même quartier.
S'il faut attendre la 400 é page pour commencer à vibrer, je préfère abandonner.
Nous sommes en Suède, une Suède pas du tout comme on l'imagine, la proie des immigrés, des lesbiennes et des violeurs de tout bord. Tout cela est un peu lourd avec une canicule qui suinte à chaque ligne, leitmotiv sans relief, et des ficelles narratives de débutants pour ne pas dire de grimaud, tellement grosses qu'on en sourit.
Les préoccupations personnelles de l'inspectrice Malin et de son entourage professionnel remplissent des pages et des pages d'un récit sans originalité, sans rien apporter à l'intrigue si ce n'est de créer la confusion.
Le récit est lent et le style, si tant est qu'il y a un style, est répétitif, pauvre en vocabulaire et in fine ennuyeux et hypnagogique comme l'histoire.
Il y a tant de bons livres à lire …
Vous avez dit « décadence lexicale » ? Eh bien vous y êtes !