AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 121 notes
5
22 avis
4
28 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman jeunesse sympa avec une histoire forte. Un roman bien adapté aux pré ados et ados. Surtout qu'il est court et se lit facilement.
Le parcours initiatique d'Erwan métisse qui connait échec scolaire, colère, racisme. Sa dernière chance pour retrouver un semblant de paix intérieur, se retrouver dans un internat dans un bled paumé. L'électrochoc des cultures va t'il marcher? Il suffira d'une rencontre insolite, un choc pour deux êtres pour réveiller ce jeune garçon encore trop en colère contre la vie.
Comme je le disais, un roman fort qui aborde la racisme vécu par un adolescent. La couverture parle d'elle même et d'ailleurs c'est pour elle que j'ai voulu le lire. Uppercut ce sont les poings rageurs d'un ado à chaque fois qu'il prendra de plein fouet les remarques racistes. Un monde extérieur qui va l'attaquer de toute part. Peut-on pardonner certaines personnes qui vivent dans des lieux reculés et ne réfléchissent pas à leurs paroles. En tout cas, ce roman jeunesse pousse à la réflexion que ce soit pour l'adulte ou l'ado.
J'ai un petit bémol. Mais c'est l'adulte qui parle. Je l'aurais aimé un peu plus long, un stage plus long pour voir l'évolution de cette amitié improbable entre Erwan et Marcel.
Commenter  J’apprécie          203
Ici, nous rencontrons Erwan, un jeune de quatorze ou quinze ans, si je ne dis pas de bétises, enfin, il est en 3eme. Il se retrouve dans un internat, loin de chez lui, parce qu'il a un petit côté bagarreur qui lui apporte beaucoup de problèmes. Et il n'aime pas forcément les cours, aussi. Nous ne savons pas comment se passe ses débuts dans cet internat, nous le retrouvons au bout de six ou sept mois, et… Il n'a pas changé, il est toujours assez bagarreur, il n'apprécie pas les cours, et il veut partir. Réaliser ses rêves. Sa passion, c'est la boxe, et pas seulement pour la violence ! Il a un idole, Rubin Carter, qu'il admire et.. juste pour ça, je me suis reconnue en lui. Je connais bien les idoles, et certes, ce n'est pas le même genre d'idole que j'ai (principalement des chanteurs) mais l'admiration qu'il porte à l'Ouragan m'a rappelé mon admiration pour mes groupes préférés.
Erwan est noir. Ou métis puisque sa mère vient de Bretagne, mais dans tous les cas, il connaît bien les réflexions racistes. Il subit le racisme tout comme son père. Il n'est pas violent à cause de ça, mais vous vous doutez bien que c'est énervant pour lui, et qu'il se défends comme il le peut, ce qui est compréhensible. Il se retrouve dans une situation particulière, qui l'oblige un peu à accepter un stage dans un centre équestre
où le propriétaire est… assez raciste. C'est un personnage très

Et donc, il y a Gilbert, la personne s'occupant de ce centre équestre. Il est assez âgé, on s'en rends compte, et il a enregistré mentalement que ses réflexions racistes ne l'étaient pas. Il ne se rends pas compte de son racisme ordinaire, et c'est très énervant à lire. J'ai fermé plusieurs fois le livre, j'avais envie de le frapper. On sait qu'il a un bon fond, et qu'il s'attache à Erwan, on le voit, on le sent, mais ses réflexions sont juste insupportables. Je n'ai pas pu apprécier ce personnage, m'y attacher, contrairement à Erwan.

Cédric, ensuite, qui est…. mystérieux? Il est dans le même internat que Erwan, ils se connaissent, et font des conneries ensembles, enfin, surtout Cédric, et il entraîne Erwan avec lui. C'est un personnage pas forcément attachant, mais on se pose beaucoup de questions sur lui. On ne sait presque rien, seulement qu'il est bagarreur, qu'il n'aime pas les cours, et qu'il cherche lui aussi à partir. Il est très rusé, je crois. Mais c'est dommage qu'on ne connaisse pas plus son passé ou même ce qui se passe dans sa tête, un bouquin le concernant m'intéresserait beaucoup. Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage non plus.

Et puis, il y a tous les autres. Les amis racistes de Gilbert, qui donnent envie de faire une grande distribution de claques. Les parents d'Erwan, qui sont toujours présents sans vraiment l'être, son père a l'air vraiment intéressant d'ailleurs. L'oncle de Cédric, qui est un personnage attachant, on comprends vite qu'il est seul et qu'il voit bien que Cédric fait des conneries, mais il l'aide, il les aide. Bastien, qui m'a l'air d'être un bon gars, bien trop mignon, et attachant sans doute. Blandine, qui n'est pas indispensable au roman. Pardon, mais je n'avais pas envie d'une romance, et elle est légèrement sous entendu alors, voilà. Donc ce personnage, je ne m'y suis pas attaché.
Et puis, l'idole d'Erwan, Rubin Carter, qui a une grosse place dans ce roman, il est presque un personnage principal puisqu'Erwan en parle tout le temps, il y fait référence souvent. D'ailleurs, si vous ne le connaissez pas, je vous conseille de vous intéresser à son histoire, de regarder le film Hurricane (l'Ouragan) si vous avez le temps. C'est vraiment important d'en parler.

C'est donc un livre qui parle de racisme, énormément de racisme ordinaire surtout. Certaines personnes ne réalisent pas à quel point une parole peut être raciste, à quel point cette parole peut blesser. Je pense que ça peut ouvrir les yeux à beaucoup de personnes.

En bref, un livre touchant, qui m'a rappelé à quel point le racisme ordinaire peut être présent et grave. Un bouquin qui m'a fait lâcher quelques larmes d'énervement. le seul point négatif est le coup de foudre ou je ne sais quoi qui est sous entendu, mais ce n'est qu'un avis personnel.
Commenter  J’apprécie          190
Comment grandir avec ses origines, sénégalaise par son père et bretonne par sa mère ? Erwan, le héros métis d'uppercut est confronté à cette interrogation tout en étant victime de racisme. Sa passion, la boxe est présente pour l'aider à canaliser sa violence. Avec une écriture fine et poétique, "Uppercut" est un beau récit de tolérance et d'apprentissage.
Commenter  J’apprécie          120
Uppercut d'Ahmed Kalouez est un beau roman et une belle écriture, tendre et sensible. Si ce roman d'apprentissage est plus particulièrement destiné aux adolescents, les adultes peuvent le lire avec profit : ce sont les blessures de jeunesse qui en tissent le récit.
Le chassé-croisé des rencontres et des apprivoisements mutuels entre le jeune garçon turbulent et meurtri par sa condition de métis, le maître de stage, brave homme au final, mais empêtré dans un racisme ordinaire et la bonne espérance que représente la jeune fille solaire et bienveillante - ces éléments mettent en évidence comment tout peut basculer à la période délicate de l'adolescence et combien il est important d'ouvrir les yeux et les esprits, à tout âge.
Il n'est jamais trop tôt, ni surtout trop tard, pour se remettre intelligemment en question.
Commenter  J’apprécie          70
Erwan est un adolescent perturbateur scolarisé dans un collège de montagne pour enfants difficiles, chahuteurs, bagarreurs, à la dérive. Fils d'un chauffeur routier sénégalais et d'une mère bretonne, il passe toute la semaine à l'internat, où les journées d'ennui et de désoeuvrement se succèdent, et rêve de devenir champion de boxe, à l'image de son idole Rubin Carter. A la suite d'une fugue avec son copain Cédric, le collège propose à Erwan un stage d'une semaine dans une ferme équestre non loin de là, pour qu'il se dépense, encadré par Gilbert, un homme bourru aux convictions douteuses, mais qui va se montrer étonnement bienveillant. Le garçon va alors être confronté à un univers inconnu de lui, peuplé d'individus à la vue parfois étriquée, et va devoir apprendre à serrer plus d'une fois les poings au fond de ses poches, à canaliser sa rage pour être plus fort que la haine et les intolérants et ne pas se conformer à l'image qu'ils se font de lui.

Un roman court, facile à lire mais bien écrit, qui plonge le lecteur dans le quotidien et les pensées de ce garçon attachant qui fait preuve de maturité et d'une belle retenue au cours de son expérience. Son passage à la ferme va transformer son existence, faite d'oisiveté, de perpétuelles remontrances, de punitions et d'exclusions, en le valorisant, en le responsabilisant avec confiance, en lui faisant prendre conscience de ses capacités et de sa force morale.

Le livre aborde le thème du racisme ordinaire rencontré parfois dans les milieux ruraux, dans les campagnes françaises : un racisme ambiant, banalisé, innocent, fait de clichés hérités du colonialisme et de petites allusions insidieuses, répandu par des intolérants repliés sur eux-mêmes et pétris d'obscurantisme et d'ignorance. Mais s'il n'est pas ouvertement violent, ce racisme du quotidien peut s'avérer un véritable enfer lancinant pour ceux qui le subissent. Il est mis en regard du racisme plus profond et virulent qui règne au Etats-Unis, à travers l'évocation de la vie du boxeur noir américain Rubin Carter, auquel Erwan s'identifie. Au passage et au gré des rencontres, le roman aborde également les thèmes de l'esclavage, des tirailleurs sénégalais, de la guerre d'Algérie, qui pourront être développés avec des élèves. Un roman qui rappelle que le racisme peut prendre des formes multiples et que la violence n'est pas une solution face à l'obscurantisme et aux préjugés.
Commenter  J’apprécie          40
Erwan, garçon métis à la scolarité mouvementée et amateur de boxe, fait un stage d'une semaine dans un centre équestre tenu par un rural pétri de préjugés sur les noirs. Grâce au self contrôle d'Erwan, la semaine se passera bien et certains préjugés vont tomber des deux côtés. Un bon roman ado à la fin un peu trop attendue cependant.
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman parle de la passion pour la boxe et vise le racisme, la violence et les préjugés mais aussi la dureté de la vie pour se faire accepter tel que l'on est.

Erwan est un adolescent métis qui s'énerve très vite et qui n'hésite pas une seule seconde à se servir de ses poings pour se défendre ce qui ne joue pas en sa faveur.
Gilbert est directeur d'un centre équestre. Il tient des propos racistes sans forcément s'en rendre compte.

L'histoire se passe dans un internat pour garçons difficiles mais aussi dans un centre équestre.

L'adolescent qui se retrouve dans cet internat s'enfuit tout le temps car il déteste rester sans bouger et enfermé. Il va se trouver obligé de faire un stage dans un centre équestre. Ce travail va bizarrement lui plaire. Mais il a toujours du mal à canaliser sa violence envers les personnes racistes. Ce stage va-t-il l'aider pour cela ??

Ce livre m'a beaucoup plu parce que l'histoire est atypique car je n'avais jamais lu ce genre de sujet qui parle de l'adolescence difficile, violente et de la boxe. Il procure aussi des émotions fortes et fait réfléchir sur la façon dont le protagoniste est maltraité ou comme il aurait souhaité l'être. Par ailleurs l'histoire est basée sur une personne métisse qui ne se sent pas trop à sa place et qui nous montre son combat quotidien contre les réflexions racistes. Néanmoins j'ai moins aimé le début du livre car le premier chapitre est trop long et j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. de plus, la fin est arrivée bien trop vite à mon goût car on s'attend à une suite. Mis à part cela, c'est un super livre, il est passionnant et intéressant . On se met facilement dans la peau du protagoniste.

Je recommande ce livre pour ceux qui aiment ce genre d'histoire, qui cherchent des livres faciles à lire et passionnants c'est pile ce qu'il vous faut. C'est un roman qui vaut le détour je vous l'assure, il ne faut pas le rater.


Mélissandre G



Ce livre raconte l’histoire d’Erwan, un jeune adolescent d’origine africaine subissant la haine et le racisme mais en pratiquant la boxe pour se lâcher et laisser ses nerfs prendre le dessus. Il a eu une scolarité difficile en étant renvoyé d’innombrables lycées avant de poser ses valises dans un internat à coté de Vyzille. Il sera admis en stage dans un centre équestre où il rencontrera divers problèmes de racisme ou autre. Il rencontrera Blandine, une jeune cavalière qui apprendra à Erwan comment monter à cheval. L’histoire prend plus de dimensions à la fin du livre grâce à plusieurs retournements de situation. J’ai bien aimé ce livre même si j’ai mis beaucoup plus de temps que je l’avais imaginé.


Axel
Commenter  J’apprécie          30
L'histoire sans surprise, mais touchante, d'un jeune victime de préjugés racistes.
Erwan est un adolescent comme tant d'autres : "J'aime apprendre, mais j'ai la bougeotte". A force de "faire le mariolle", d'autant plus que la pratique de la boxe lui donne le coup facile, les sanctions se sont multipliées et bientôt les renvois. Mais ce que les adultes minimisent chaque fois, ce sont toutes les remarques racistes que subit Erwan au quotidien, "rien que des mots envoyés comme des uppercuts, de façon banale et naturelle"...
Gilbert, le directeur du centre équestre, n'échappe pas à la règle. Dans ce coin de campagne où les mentalités sont ancrées, les gens "sont habitués à un racisme médiocre et facile" fait d'idées reçues. Mais Erwan en a assez de "son passé d'élève miteux, avec mes notes moyennes, mes accès de colère". Comme son idole le boxeur Rubin Carter, il a envie de se battre mais sans haine. Carter était noir lui aussi, "et en Amérique, c'est un vrai handicap"...

Ainsi la thématique de la boxe est déployée en filigrane tout au long du roman, chaque situation rencontrée évoquant à l'adolescent un parallèle avec un combat, une attitude, et même une philosophie de vie. Si ce sport lui permet "d'évacuer les émotions", de se défouler "toute violence libérée", il va peu à peu apprendre à se canaliser, à "l'amadouer" tout comme il a amadoué Gilbert. Celui-ci est d'ailleurs beaucoup moins obtus qu'il n'y paraît : il comprend vite que ses propos pleins d'a priori sur les noirs blessent Erwan, qui ne les mérite pas vu son investissement à ses côtés. le texte évoque également, par touches, l'histoire du racisme : Erwan, qui s'est beaucoup documenté, évoque régulièrement "le passé de ses ancêtres" - le commerce triangulaire, l'esclavage, le lynchage aux Etats-Unis, mais aussi les tireurs sénégalais (comme son grand-père) et la guerre d'Algérie.
Pour une fois chez Ahmed Kalouaz, le style n'est pas à vif, pas amer, alors que le sujet s'y prête. du coup on sent d'emblée qu'Erwan n'est pas un mauvais garçon, on le découvre à un moment de sa vie où s'est déjà amorcée une volonté de changer les choses et c'est bel et bien un adolescent apaisé que l'on quitte à la fin du stage.
Lien : https://www.takalirsa.fr/upp..
Commenter  J’apprécie          30
Erwan a été mis au vert en internat dans un collège de montagne, loin de chez lui, à cause de sa tendance à parler avec ses poings. Pour lui, qui ne sait pas bien où est sa place, entre une mère bretonne et un père sénégalais, la boxe est l'unique échappatoire, et il se reconnaît dans son idole - le boxeur noir Rubin Carter. Comme lui, Erwan va être confronté au racisme ordinaire lors d'un stage chez Gilbert, le patron d'un centre équestre. Pourtant, cet homme se montre aussi bienveillant envers le jeune garçon... Comment le comprendre et accepter que tout ne soit pas blanc ou noir? Erwan réussira-t-il à faire la part des choses?
Un court roman à l'écriture agréable et à l'intrigue intéressante. Les jeunes qui s'y plongeront seront amenés à réfléchir. Un récit à proposer dès 14 ans.
Commenter  J’apprécie          30
Uppercut raconte un racisme ordinaire. Des regards avec une drôle de lueur, des mots qui blessent, un gâteau appelé tête-de-nègre… Je n'ai eu aucune difficulté à comprendre Erwan. Je ne suis pas Noire et ne peux sans doute tout imaginer, mais étant fille, j'expérimente régulièrement (comme beaucoup d'entre nous, je suppose) le sexisme ordinaire (et l'homophobie ne m'est pas étrangère non plus). On connaît donc le pouvoir blessant des idées reçues et des mots jetés comme ça, sans conséquences, sans que la personne ne soit toujours consciente de leur violence cachée, car ils sont parfaitement intégrés dans la société. Avec Gilbert, le directeur du centre, et ses remarques qui semblent naturelles pour lui, Erwan va devoir apprendre à canaliser sa violence et à ne plus répondre par les coups. le respect ne va pas aller dans un seul sens et tous deux, aussi bien le vieux bourru que le jeune un peu perdu, vont tirer des leçons de cette semaine passée à travailler ensemble.

Dans les mots d'Ahmed Kalouaz, j'ai retrouvé le pire et le meilleur de la campagne. Ce que je n'aime pas et ce qui me fait l'adorer. D'un côté, les idées reçues propagées par la télévision et pernicieusement intégrées à son propre discours, les propos puants, la chasse et les chiens enfermés toute l'année (ce n'est peut-être pas aussi terrible que le racisme, mais le sort de ces pauvres bêtes me fend le coeur). de l'autre, la beauté des paysages, le silence et les bruits de la nature (contradictoire, moi ?), le calme, la gentillesse et la générosité, les histoires personnelles…

L'écriture est poétique, pleine de belles images, et enragée en même temps. En colère, mais emplie d'un désir de vivre, de bien vivre. Nous ne sommes pas dans le patos. Erwan est un adolescent en décrochage scolaire, s'exprimant davantage avec ses poings qu'avec ses mots, mais il n'est pas totalement désabusé. Contrairement à son copain Cédric, il reste plein d'espoir et conscient de la chance d'être soutenu par ses parents, la bibliothécaire bretonne et le routier sénégalais. Pour lui, la boxe est un moyen de se dépasser et de se contrôler et se tourne souvent vers son idole, Rubin Carter, surnommé « Hurricane », un boxeur américain qui a souvent été victime de la ségrégation raciale dans son pays.

Bien qu'il soit très court, Uppercut est un beau roman qui permet d'aborder avec douceur et sans misérabilisme le sujet du racisme ordinaire.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (260) Voir plus



Quiz Voir plus

Uppercut (Ahmed Kalouaz)

Quel est le sport favori d'Erwan ?

La boxe
Le catch
La lutte

6 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : Uppercut de Ahmed KalouazCréer un quiz sur ce livre

{* *}