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Je suis mitigée avec ce roman. D'un côté je l'adore et d'un autre côté il faut reconnaître qu'il ne casse rien. C'est bizarre de penser ainsi...En fait c'est la fin de ce roman qui le rend si fort, si dure et si violent sur certains points.
La jeunesse y est décrite comme toute puissante, sans limite. Tout peut se réaliser pour ces jeunes insouciants. Il est temps de fêter cette jeunesse! Mais nous, nous sommes passés par là et nous aurions pu leur dire ce qui les allait arriver. Nous pouvions tout leur raconter mais "jeunesse doit se faire" et malheureusement elle se fait parfois de la pire des façons.
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Fil rouge de son oeuvre, voici de nouveau des jeunes filles du Midwest, adolescentes sans histoire, oscillant entre l'adolescence et l'envie et la crainte de l'entrée dans le monde adulte pour le meilleur et pour le pire. Dans la grisaille des banlieues de la Middle class américaine s'amorcent les rêves de garçons mais en Amérique, les jeunes gens aiment fêter le passage à l'âge adulte au Mexique où alcool, garçons et soleil font bon ménage.
Chaque chapitre donne l'occasion à Anne et Michelle qui s'écartent de plus en plus l'une de l'autre, de faire connaître leur point de vue.
Avec une grande délicatesse, Laura Kasischke nous peint comme toujours avec une étonnante vérité et un ton juste ce monde de jeunes filles en fleur avec ses premiers émois et sa transformation lors de l'accès à l'âge adulte. En même temps qu'une très fine analyse psychologique, le suspense est haletant mais se construit pièce par pièce, en prenant son temps
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Grosse déception... La morale de l'histoire serait : 1) il faut toujours écouter sa maman et ne pas s'émanciper, 2) mieux vaut coucher avec un vieux qui ressemble à papa qu'avec un de ces types de son âge car ce sont des brutes !
Le style est archi-plat, la construction bien menée pour un suspense auquel on s'attend dès le départ, mais la fin un peu surprenante histoire de ne pas correspondre exactement à ce qu'on imagine. Et il y a ces passages gnangnans et kitsch à tendance ésotériques...
Au final, un fait divers exotique.
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Pas aimé. L'angoisse y est sourde, et monte en puissance au fil des pages, de façon assez téléphonée. Et bien sur, le danger ne vient pas de là où il était était censé venir. Tous les archétypes de la jeunesse américaine sont retournés les uns après les autres, de façon un peu facile. Bof bof...
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Le Spring break, ce Honolulu cheap des teenagers américains… Anne, Michelle et Terri, à peine 18 ans, s'envolent pour le Mexique, les plages, l'alcool et les garçons en maillots de bain. Pour perdre un peu la tête. Elles vont perdre bien plus que cela. Les ruines du Yucatan, les alcools couleur pastel, les rêves de petite filles qui se cherche un papa, vont rapidement se mélanger en une fresque épouvantable et enseigner aux trois lycéennes qu'il faut disparaître avant de pouvoir renaître.

Comme Rêve de garçons, La Couronne verte dépeint des lycéennes américaines typiques, des gentilles filles élevées au grain, BFF et virées au centre commercial, névroses de teenagers sages. Cet univers tranquille entre en collision avec une scène qui rappelle les grandes heures de MTV Break (1995, qu'as-tu fait de nos jeunesses?) ou le très récent Spring Breakers d'Harmony Korine. Un univers peu classieux à base de cocktails dégobillés sur les plages et de maillots de bain qui se font la malle sous les sunlights. On pourrait s'attendre à des étincelles. le résultat tient plutôt du pétard humide. Comme pour les deux romans précédents, j'ai cette désagréable impression de bonne idée non aboutie, de tambouille trop ambitieuse. D'un côté, des personnages tellement pétris de clichés que cela empêche toute empathie (ce qui n'est pas un problème en soi mais au vu du déroulé des évènements, l'absence d'empathie nuit). de l'autre, un galimatias mystico-philosophique pas léger du tout, à base de pyramides mayas, de sacrifice de vierge, de quête du père et de serpent à plumes qui perd son ramage au fond d'une bouteille de tequila. le récit alterne les points de vue d'Anne, rationnelle et sans surprise, et de Michelle, toute à sa conquête de liberté avec une nette tendance à prendre les canards sauvages pour des enfants du bon Dieu. En filigrane, une réflexion sur l'éducation des filles et l'attrait des feux de broussaille sur leurs jeunes esprits surprotégés, pas dénuée d'intérêt mais (des)servie par des métaphores lourdes comme des parpaings de 14. Premier geste des demoiselles en arrivant au Mexique : ne plus attacher leur ceinture de sécurité – ooooooooh, il va se passer quelque chose de grave. Dans le même genre, la métaphore filée de la renaissance, de la nécessaire mort à soi au contact du danger, ambiance mythe de la caverne, qui parcourt le roman est particulièrement épaisse. L'immersion dans le mythe de Quetzalcóatl n'aide pas, elle n'élève pas le propos, le plombe plutôt, même si l'on comprend bien le caractère violemment pictural du roman, qu'il s'agisse des plans larges sur une nation d'ados défoncés au mezcal ou des scènes de jungle. J'ai l'impression que l'auteur essaie trop. On comprend rapidement ce qu'il va se passer, il ne faut pas faire pas confiance aux inconnus, encore moins aux inconnus qui vous inspire confiance, le danger ne vient toujours de là où on pense, bla bla bla. Il n'y a pas de climat malsain, comme j'ai pu le lire ailleurs. La démonstration a des faux airs de leçons de morale par une soccer mom flippée. Quand le roman finit par rejoindre le fait divers, on n'est pas terrifié par la réalité des évènements décrit, non. On s'ennuie. Comme pour Les Revenants, la fin, ultra prévisible, tombe à plat. Presse et critiques célèbrent l'écriture éminemment poétique de Laura Kasischke, je commence à me dire que celle-ci s'est perdue à la traduction. Or mettre tout ça sur le dos du traducteur, c'est un peu facile, vu que littérairement parlant, il ne se passe rien. Ou pas grand-chose. Et pas longtemps.
Lien : http://luluoffthebridge.blog..
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La couronne verte
Trois jeunes dindes du Midwest partent pour une semaine de vacances à Cancun, avec le secret espoir de passer à la casserole. Bonne idée puisque une des célèbres recettes du Mexique est le « mole poblano », préparation à base de volaille et de cacao.

Terri, Anne et Michelle se retrouvent donc à l'hôtel del sol (bellevue en français) entourées de mecs en shorts et en maillots.
Terri choisit le programme A, baise picole et plage avec crème solaire.
Anne et Michelle après avoir cramé sur la plage, couleur homard, choisissent respectivement le programme B : baise, picole, pyramide avec un groupe de mecs de son âge et le programme C : picole pyramide (et plus si affinité) avec un vieux.
Seul le plan A fonctionne, mais on entend plus parler de Terri après la page 20. le plan B est foireux ( pas de baise) et le plan C part en vrille.

Il y a une histoire de plume verte que Michelle (plan C) recueille dans ses petites mains au cours d'une scène hallucinante de niaiserie où elle chante de sa belle voix, comme le corbeau de la fable, en haut de la pyramide de Chichen Itza (et non Chicken qui aurait été plus approprié), plume récupérée par Anne (plan B) et restituée plus tard.
Une plume qui pèse très lourd comme celle de l'auteure.

Plus de commentaires ne conviendraient pas à cet ersatz de roman écrit gros, visiblement entre deux avions, avec des innombrables chapitres de deux , une, voire un quart de page sur les 220 qu'il faut tourner.

Que s'est-il passé chère Laura Kasischke ? Une insolation, un problème d'impôts ? C'est arrivé au plus grands de Ronsard à Duras en passant par Hugo et René Char ( lire à ce propos l'excellent et hilarant livre de Pierre Bayard « Comment améliorer les oeuvres ratées » dans lequel « la couronne verte » pourrait figurer en bonne place).

Passons.


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Trois jeunes lycéennes, Terri, Anne et Michèle, décident de passer leur vacances de printemps, le fameux "Spring break" au Mexique.
Quittant pour la première fois le nid familial, ces vacances marquent le passage à l'âge adulte pour les élèves de terminale.
Leur but : passer trois jours à bronzer, à boire des boissons alcoolisées et à draguer sous le soleil...Tout un programme ! Bien sûr, on se dit qu'avec un tel programme, ça ne peut que déraper.
Boire du matin au soir et espérer coucher avec le plus de garçons possibles ne me semblait déjà pas l'idée du siècle.
J'étais presque contente quand il se produit enfin quelque chose car franchement, être jeune n'excuse pas autant d'inconscience.
Voulant s'émanciper, deux amies choisissent d'aller visiter un site archéologique en compagnie d'un inconnu. Et dès lors, rien ne se passe comme prévu...
Nous éprouvons une angoisse dès le début car la grande naïveté des trois jeunes filles annonce un drame, même si on ne sait pas trop d'où viendra le danger.
L'auteur est très douée car on soupçonne tout le monde dès le début et évidemment quand le danger surgit, c'est trop tard.
Elle réussit à merveille à nous immerger dans cette histoire au départ très légère et qui devient de plus en plus lourde au fil des pages, comme une chape de plomb qui nous tomberait dessus.
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Un roman vraiment intéressant. En réalité, je dirais que c'est plus qu'un roman. C'est une leçon de vie.

Comme le dit si bien la quatrième de couverture, trois amies partent en vacances vers les plages mexicaines. Ma première angoisse est vite partit en fumée puisque j'avais peur qu'il s'agit d'une lecture très ados mais j'ai vite constaté que non. Les filles sont certes en terminal et ont donc environ 17-18 ans mais c'est toujours mieux que des adolescentes de 14-15 ans. D'autant que le style de l'auteure n'est pas du tout enfantin mais il reste néanmoins simple, fluide et même poétique. Ensuite, bien qu'elles sont trois, on constate que deux sont mises en avant. En effet, Terri est en arrière plan et secondaire car, alors que nous alternons les points de vue de Michelle et d'Anne, nous n'avons jamais accès au sien. Un choix de l'auteure que nous comprenons à la fin du roman. de plus, l'auteure a choisi d'utiliser la première personne pour le personnage d'Anne et la troisième pour Michelle. Encore un choix que nous comprenons à la fin de l'histoire.

Pour revenir à l'histoire, alors que Terri jongle entre les garçons et la plage, Anne et Michelle se retrouvent à parler à un homme, père de famille qui propose de les emmener pour une visite guidée des ruines de Chichén Itzà, c'est à dire les temples mayas de la religion où l'on sacrifiait des vierges. L'une accepte, l'autre plus prudente et réticente suit tout de même pour ne pas laisser son amie seule. le passage sur les traditions mayas m'a beaucoup plu , je l'ai trouvé très intéressant et cultivant puisque nous apprenons pas mal de choses. Sinon pour ne pas perdre l'essentiel, l'histoire pourrait se résoudre à une question : En qui peut-on vraiment avoir confiance? Ou même en une phrase. Au fond, les gentils sont parfois pas si gentils qu'ils en ont l'air et les méchants, pas si méchants que cela. L'auteure joue bien de nous pendant une bonne partie du roman et je dirais que oui, l'histoire peut devenir prévisible mais au tout dernier moment. Vous comprendrez quelques pages avant "l'incident". J'ai lu aussi que des personnes ont été déçues puisqu'ils s'attendaient à une histoire surnaturelle, je ne comprends pas pourquoi on peut s'attendre à une telle chose. Pour moi, il était évident que nous saurions face à une bonne leçon. Une bonne leçon sur le goût du risque et de l'aventure.

Finalement j'ai trouvé ce livre intéressant et très troublant. Il marque pour ce qui se passe tout au long de l'histoire et le dénouement ne m'a absolument pas déçue. Bien au contraire. La couronne verte est un roman surprenant et angoissant mais aussi un roman touchant grâce aux personnages et à l'écriture de l'auteure. Rêve de garçons m'est resté en mémoire après avoir fermé le livre, il en sera de même pour celui-ci.
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Voici un court roman de Laura Kasischke, publié en 2008 chez Bourgois, qui vient de sortir en poche.
L'histoire est celle de trois jeunes filles, Terri, Anne et Michelle qui partent fêter le Spring Break à Cancun avant leur entrée en fac. 4 jours de débauche sur une plage paradisiaque, au milieu de milliers d'étudiants américains à moitié nus. Mais les jeunes filles ont aussi prévu une visite culturelle au temple de Chuchén Itzà, un temple Aztèque dans la forêt Amazonienne. Ce qui devait être de chouettes vacances va très rapidement se transformer en cauchemar. le voyage va basculer quand Michelle et Anne seront rattrapées par le mal au visage si humain et si souriant.

J'ai pris une claque avec ce roman. L'histoire est racontée par Anne (à la première personne du singulier) et par Michelle (à la troisième personne du singulier), en alternance d'un chapitre sur deux. Anne nous raconte les faits, le déroulement de ces journées. Michelle est plus dans la sensation, les couleurs, la lumière. Avec un certain détachement, renforcé par l'emploi du "elle" et du "on", le lecteur se trouve face à une poésie littéraire.
Si Laura Kasischke est comparée à Joyce Carol Oates par l'éditeur, je trouve son écriture néanmoins beaucoup plus sensible et poétique, moins froide.
Un roman magnifique, qui ne laisse pas de marbre.


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Emilie, lors d'un club lecture, a présenté cet auteur car elle était en train de lire Les Revenants qui est un des prochains romans de ma liste des livres à lire. Au dernier club, elle a présenté La couronne verte, un autre roman de cet auteur.



L'histoire est la suivante : Terri, Anne, Michelle partent pour les vacances de printemps au Mexique. Soleil, alcool, garçons semblent être le programme de leurs vacances mais la rencontre avec Ander, un homme d'âge mûr et la visite des ruines de Crichen Itza vont bouleverser la suite de leurs vacances.

Ce tout petit récit m'a beaucoup plu et pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai aimé la construction de ce roman même s'il a suscité en moi plusieurs questions. le récit alterne entre le point de vue d'Anne et celui de Michelle. Mais chose surprenante, le récit de l'une des jeunes filles est à la première personne et l'autre à la troisième. Mais pourquoi ? la progression du récit apporte une réponse mais vous vous doutez bien que je ne vais pas vous la donner ! C'est donc déstabilisant mais intéressant.

Puis l'écriture de Laura Kasischke a cette qualité de pouvoir tout écrire : le quotidien d'adolescentes américaines comme la magie d'un monde perdu et de sa civilisation.

Enfin quand je lis un livre en aussi peu de temps – même s'il est court- c'est donc un très bon signe !

En résumé : une bonne découverte. Reste à lire les Revenants !
Lien : http://gourmandisesetplaisir..
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