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3,4

sur 311 notes
Mesdames, que peut-on vous conseiller pour la nouvelle année ? Peut-être de ne jamais, ô grand jamais, chercher à tout connaître du passé de votre conjoint ! Vous pourriez, tout comme Samantha, le regretter amèrement…
Qu'on se le dise : tenter de retrouver ses anciennes connaissances, professeurs, amis d'enfance, d'école ou d'armée afin de lui organiser une fête grandiose et inoubliable pour son quarantième anniversaire, cela semble un magnifique gage d'amour ? En vérité, c'est une très très très mauvaise idée, même si l'intention est louable !
Alors que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle année ? Certainement de ne jamais tomber sur le même genre d'hommes que celui de Samantha ; un être pour le moins énigmatique, qui semble n'avoir jamais existé par le passé et fait en secret d'insolites achats : chaîne de vélo, marteau, anciens modèles de téléviseurs et de trains électriques…Que peut-il bien cacher ? Et surtout, qui est-il en réalité ?

Tout avait pourtant si bien commencé pour Samantha ! Depuis sa rencontre et son mariage avec Martin Everett Shaw, la jolie jeune femme de 35 ans se la jouait conte de fée. Martin était l'homme qu'elle attendait. Riche, beau, athlétique, attentionné, sécurisant, il comblait les manques et les douleurs de l'enfance, se montrait dévoué et prévenant, « lui accordait l'attention et la reconnaissance dont elle avait tant besoin »…
Seuls ses yeux impénétrables laissaient parfois soupçonner un passé difficile, mais qu'importe ! Samantha ne l'en aimait que davantage et se sentait « incroyablement heureuse ». du moins, jusqu'à ce qu'elle ne décide de plonger dans le passé de Marty pour contacter ses anciens maîtres et professeurs afin de leur demander un message pour son fameux projet d'anniversaire !
Et là, tout s'écroule pour la pauvre Samantha. A la célèbre école de journalisme que Marty dit avoir fréquentée, on ne trouve nulle trace de lui sur les registres. Idem dans les archives de l'école primaire. Idem dans l'armée où le nom de Martin Shaw fait référence à un soldat mort ! Il semblerait que Marty se soit construit de toutes pièces un passé sur mesure. Oui, mais pour quelles raisons ?

La date anniversaire approche. le 5 Décembre, Marty fêtera ses 40 ans et Samantha, qui vient de surcroît d'apprendre qu'elle attend un enfant, est de plus en plus inquiète et démunie. Marty quant à lui, adopte un comportement pour le moins incompréhensible, alors que quelque part dans New-York, un commissaire découragé attend la rage au ventre qu'un nouvel indice vienne relancer l'affaire du « tueur à date fixe », un sérial killer qui, depuis 6 ans, assassine des femmes aux cheveux châtains dans un étrange et macabre rituel. le policier doit absolument trouver le meurtrier avant qu'une nouvelle victime ne soit tuée dans la nuit du 5 décembre…

Le tueur en série, est-ce Marty ? se demande alors le lecteur aux aguets. Oui ? Non ? Tous les indices concordent. Mais n'est-ce pas trop facile ? Sur ce canevas sournois oscillant entre innocence et culpabilité, William Katz ferre dans un premier temps le lecteur au gré des troublantes découvertes que fait Samantha.
Mais très vite, les certitudes étant établies, l'auteur tend à développer son intrigue dans le face-à-face entre le mari et l'épouse, contraints tous deux de jouer le jeu de la dissimulation et de la mascarade pour préserver leurs espaces vitaux.
Enfin, le compte à rebours enclenché, c'est avec intérêt que le lecteur voit s'approcher la date fatidique du 5 décembre, jour de la Fête fatale et des révélations…
Ecrit dans les années 1980 et réédité actuellement aux Presses de la Cité, ce sympathique thriller, entre expectatives et tergiversations, bénéficie de maîtrise et savoir-faire, quand bien même il est loin de casser des briques et semble gentillet en regard de tout ce qui a pu se produire en matière de romans policiers depuis 30 ans.
Le final, un brin prévisible pour l'esprit averti, est néanmoins bien joué et ajoute une note surprenante et équivoque d'un bel effet, comme une coulée de sang sur le mot fin.
L'ensemble fait un peu penser à ces suspens télévisés diffusés un temps le samedi après-midi sur TF1. Des protagonistes un peu « clichés » à la Mary Higgins Clark sur une intrigue honnête à la Hitchcock, font passer un agréable moment, vif et rythmé, idéal pour une lecture en période de fêtes…à condition qu'elles ne soient pas fatales…
Merci à Babelio et aux éditions des Presses de la Cité pour cette opération spéciale et ce moment-détente aimablement offert et apprécié.
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Paru dès 1984 , cette réédition du best-seller de William Katz – à ne pas confondre avec son presque homonyme FélixThe qui lui fit une brillante carrière dans le cartoon – sentait bon la volonté de surfer sur la mode du serial killer afin d'alimenter un peu plus le tiroir caisse .
Alors , quid réellement de cette mouture version 2.0 ?
Je ferai bien une réponse de Gérard , enfin de Normand : ni transcendant ni médiocre . Un bouquin qui vous permet de passer un agréable moment sans pour autant vous faire relever la nuit , vous permettant alors d'avoir votre comptant de sommeil ! Touchante attention . Katz , one point !

Samantha , 35 ans , file le parfait amour avec Marty , bientôt 40 au compteur . C'est tout naturellement l'occasion de lui préparer une fête digne de ce nom ! le 5 Décembre devrait alors devenir une date inoubliable . Parallèlement , l'on apprend qu'un méchant psychopathe fêterait également cette date mémorable à sa manière . Se pût-il que Marty soit le monstre en question et Sam le nouvel agneau sacrificiel ? Suspeeeeense...

Enfin suspense , pas vraiment puisque la victime et le bourreau sont très rapidement identifiés .
Ici , foin d'enquête poussée . Columbo peut envoyer son impair au pressing et sa Peugeot 403 cabriolet en révision , il n'y fera qu'une courte mais néanmoins judicieuse apparition .
Non , tout l'intérêt de ce récit réside en son cheminement . Sorte de mortel compte à rebours enclenché permettant au lecteur de sentir monter une tension allant crescendo et , pour le coup , véritablement prenante .
Katz alterne les minutieux préparatifs du tueur avec les questionnements existentiels de sa victime de plus en plus encline à douter de la réelle personnalité de sa moitié en lui découvrant un passé pour le moins surprenant ! Partie quelque peu longuette et exaspérante au demeurant . L'amour rend aveugle , soit , mais également visiblement d'un abrutissement et d'un entêtement confondants...
La partie visant à expliciter la naissance d'une vocation , aussi sanguinolente soit-elle , contrebalance très favorablement !
Quoi qu'il en soit , l'auteur , d'une écriture simple et accrocheuse , instaure un fort sympathique sentiment oppressant qui perdure . Sans révolutionner le genre - quoi qu'en 84 , peut-être...- ce roman se lit vite et bien , son format étant totalement adéquat . Et que dire de cet épilogue ingénieux ouvrant un peu plus le champ des perspectives ? Bien vu !
Merci à Babélio et aux éditions Presse de la Cité pour cette fête de fin d'année prématurée...

Fête fatale , c'est l'intention qui compte !
http://www.youtube.com/watch?v=u5t46mOP5Aw
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Rien ne vaut un bon petit polar avant la fin de l'année pour veiller lors de ces longues soirées illuminées par la chaleur et les étincelles d'un feu de cheminée. « Fête Fatale » de William Katz. Un grand roman noir.

Pour les quarante ans de Marty, son mari, Samantha décide de lui préparer en secret une fête mémorable. Date anniversaire : le 5 décembre. Elle se lance alors à la recherche de ses amis d'enfance et réalise avec stupeur que tout ce que son mari lui a raconté sur son passé semble n'avoir jamais existé. Perturbée, Samantha se sent de plus en plus en danger en compagnie de Marty. Qui est-il vraiment et quels terribles secrets essaye-t-il de cacher ? Samantha tente, seule d'abord puis avec l'aide de la police, de résoudre l'énigme…

Vous frémissez d'avance à cette idée, certes pas novatrice, mais dons le suspense et les interrogations ne cessent de croître. Parallèlement à l'organisation de cette fête qui sera peut-être fatale, un mystérieux tueur en série semble sévir chaque 5 décembre. Il s'en prend à des femmes aux cheveux châtains. Si je vous dis que Samantha a également une magnifique crinière de couleur châtain, vous pensez que j'exagère et vous dévoile l'essentiel du scénario. Que nenni ! Car d'entrée de jeu, il n'y a pas de doutes sur ce criminel pas si mystérieux que ça et sur l'issue fatale que devrait prendre cette fête anniversaire. Non, lire « Fête Fatale », c'est avant tout pour la tension qui monte crescendo autour de la pauvre Samantha. Lire « Fête Fatale », c'est aussi pour l'obscure facette de Marty. Lire « Fête Fatale », c'est aussi vous lever à 6 heures du matin pour finir, seul dans le silence absolu et le noir presque complet, le dénouement tragique de cette sombre histoire. Vous verrez ! Une fois débuté le roman de William Katz, vous ne pourrez plus vous détacher du bouquin et n'aurez qu'une obsession : celle de connaître le triste sort réservé à Samantha.

Un grand merci pour cette opération Masse Critique en collaboration avec les Éditions Presses de la Cité.

« Fête Fatale », un grand roman noir !
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Samantha est jeune, belle, riche, intelligente et éperdument amoureuse de son formidable mari, si tendre, si attentionné, si brillant. Pour ses quarante ans, elle veut lui offrir un anniversaire mémorable. Elle prépare soigneusement l'inévitable soirée - plus ou moins "surprise" - avec les proches. Guimauve à l'horizon : sortez les violons !... Euh non, finalement, ramassez-les vite ! Car le ton change lorsque Samantha a l'idée saugrenue de retrouver les anciens amis de l'époux pour les inviter aux réjouissances. La curiosité est un vilain défaut, elle aurait dû s'abstenir...

Un thriller très "années 80", qui m'a d'abord beaucoup fait penser à M-H Clark pour le côté "monde merveilleux", le ton artificiel et convenu, et l'héroïne particulièrement cucul. En gros j'attendais "juste" de savoir si le tueur était celui que je soupçonnais (fastoche ! ou presque...), et s'il allait parvenir à "croquer" sa prochaine victime (moins fastoche)... O surprise : le suspense s'est vite installé, et malgré les nunucheries, j'ai été happée par ce polar qui rappelle délicieusement Hitchcock, le Petit Chaperon rouge, Barbe-Bleue...

Bons moments de lecture, curiosité et angoisse croissantes, et - contre toute attente - fin réussie.

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour ce Noël avant l'heure !
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Samantha file le parfait amour avec Marty, son mari depuis peu. Pour le 5 décembre, jour des quarante ans de sa tendre moitié, Samantha décide de lui préparer une grande fête d'anniversaire, à laquelle elle prévoit de convier les amis d'enfance et les anciens copains d'école de son époux. Mais, au cours de ses recherches, elle se rend compte qu'aucun Marty Shaw ne figure sur les listes scolaires et que personne ne semble l'avoir connu. Celui-ci ne semble pas avoir de passé. Désemparée, seule d'abord puis avec l'aide de la police, elle décide de découvrir l'identité de l'homme qu'elle croyait connaître..

Même si l'idée de départ de ce polar attire de par son originalité, le suspense ne tient malheureusement pas le lecteur en haleine. Très vite associé au tueur victime de « schizophrénie des dates », le personnage de Marty interpelle plus qu'il ne fait peur. L'originalité de ce polar vient essentiellement du côté rituel des meurtres et leur mise en scène que du tueur lui-même.
Cela reste une lecture des plus agréables, de par son écriture simple et son ambiance oppressante, où Katz parvient efficacement à capter durablement l'attention du lecteur. On passe tout de même un bon moment mais force est d'avouer que bon nombre de polars m'ont bien plus émoustillés.

Fête fatale, le lecteur y survivra...

Et un grand merci à Babelio pour ce cadeau...
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Après avoir lu des tonnes de bonnes critiques sur ce livre, j'avais très envie de le découvrir...et quelle déception.
Soit c'est moi qui lit trop de romans de ce type...soit c'est l'auteur qui a manqué d'inspiration...car j'ai su dès le début ce que serait la fin. Il faut dire que l'auteur nous donne plein d' indices tout au long de l'histoire.
J'espérais évidemment m'être lourdement trompée, et être confrontée à un gros revirement de situation mais non...!
Le style est simple et efficace mais il n'y a malheureusement aucune originalité dans cette histoire de femme qui découvre que toute la vie de son mari n'est que mensonge.
Etait-ce bien la peine de le rééditer ?
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Ce polar paru dans années 80 et réédité en 2012 est un condensé de tout ce qui peut se faire en matière de clichés américains. Une belle femme, jeune mariée trentenaire, folle amoureuse de son époux, charismatique directeur de société, et qui veut organiser une réception grandiose pour les 40 ans de ce dernier, bienvenue dans "Amour, gloire et beauté". Mais Samantha va devoir rapidement descendre de son nuage quand en voulant rechercher les amis d'enfance et d'université de Marty, elle ne trouve aucune trace du passé dont il lui a parlé. Quand ayant épuisé toutes les pistes, elle se confie à la police, le "soap opera" se transforme alors en un thriller honorable.

Certes ce n'est pas de la grande écriture, les poils des bras ne se hérissent pas devant un suspense insoutenable, la fin qui devait faire l'effet d'un pavé dans la mare est quand même un peu prévisible pour peu que l'on ait fait attention aux indices semés ça et là. Pour moi, "Fête fatale" est loin d'être le meilleur en matière de littérature américaine (mon chouchou reste Michael Connelly), mais il se laisse lire. Vous y apprendrez peut-être comme moi ce qu'est la "schizophrénie à date fixe". J'ai bien aimé aussi le personnage du flic anglais qui a conservé une attitude très british, assez cocasse dans la police new-yorkaise. Un petit 13/20 car j'ai trouvé sympa le petit côté "retour dans le passé" (avec les cassettes vidéo !) mais pour l'intrigue, on a fait mieux depuis.
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Quand Samantha décide d'organiser une grande fête pour les 40 ans de Marty, son mari, elle ne pensait pas rencontrer autant de problèmes. Cherchant à joindre ses amis d'enfance, elle découvre peu à peu que Marty s'est créé un passé de toutes pièces. Plus la date fatidique du 5 décembre arrive et plus les secrets s'accumulent. Pourquoi lui a-t-il menti ?
Un thriller psychologique qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. J'aime ce genre de roman qui nous plonge aussi bien dans la tête d'un tueur en série que dans celle de sa victime potentielle.
Du suspense, des rebondissements, de la psychologie : William Katz décortique fort bien la mécanique de cette fête fatale !
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Un petit polar sympathique qui se lit très vite.
On se retrouve dans le New-York des années 80, avec la technologie de l'époque bien sur !! Pas de téléphones portables, de bases de données fiables et informatisées...
Samantha, jeune mariée, tout en organisant une fête d'anniversaire pour son époux découvre que ce dernier n'est pas celui qu'elle croit.
Le mystère au sujet de son identité est vite levé pour le lecteur, c'est plutôt le cheminement vers le dénouement qui est intéressant.
On se prend de sympathie pour Samantha qui se débat avec ses questions et ses incertitudes au sujet de son mari qui se révèle être un parfait inconnu pour elle.
Et s'il était effectivement, comme la police le soupçonne, un tueur en série ?
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« le dimanche, on lit au lit ».

Comment se faire arnaquer en librairie ? Acheter un joli roman noir en poche, en forme de joli paquet cadeau, et réaliser ensuite que le livre date de … 1984 (j'étais même pas née, ou presque).

J'aurais dû tilter sur le « premier roman parlant d'un tueur en série », c'était pas normal ça. Mais soit.

Bon, je me le suis offert à Paris, ça compense, ça fait « le livre souvenir de mon atelier d'écriture parisien ». Et je l'ai lu dans ma chambre d'hôtel, ça compense aussi, de l'avoir lu à Paris.

Et sinon, me direz-vous ?

C'est le résumé qui m'a titillée : pour les 40 ans de son mari, le 5 décembre prochain (jolie date), Samantha décide de lui organiser une fête, et d'y inviter tous ses amis de jeunesse. En cherchant à les joindre, elle découvre que le passé de Marty, le cher et tendre, pas si tendre que cela, n'est qu'une vaste mascarade. Ne parvenant à retrouver aucune trace de son enfance, de son passage à l'unif ou à l'armée, notre épouse s'inquiète de plus en plus, sans en piper mot au principal concerné.
Et l'angoisse de monter tandis que Marty se rend compte des agissements de sa femme, que cette dernière n'abandonne pas ses recherches, et que le 5 décembre, date où un tueur en série tue chaque année une femme à la chevelure châtain, approche…

Alors que vous dire de ce livre ? Pas mal écrit, il accroche tout de suite, sans fioritures, sans blablas inutiles, d'ailleurs il n'est pas très épais. Y'a bien un peu d'incohérences par ci par là. Y'a bien aussi une fin dont on se doute. Enfin moi je l'avais sentie, cette fin là. Mais à part ça, j'ai passé un chouette moment avec Samantha et l'abominable Marty des trains, et j'ai terminé mon livre dans un bain moussant, sympathique également.

Si vous êtes super fan de thrillers, que vous dévorez à longueur d'années, vous serez peut-être déçus par cette histoire un chouia cousue de fil blanc. Mais si vous démarrez dans la lecture qui fait frémir, voilà une bonne mise en bouche (ensuite, foncez sur Karin Giebel, le frémissement deviendra un tremblement).

Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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