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3,95

sur 255 notes
J'ai trouvé cette lecture agréable. C'est un livre idéal pour se détendre, toutefois je ne le trouve pas adapté à des jeunes en pré-adolescence car la violence est très présente.
J'ai trouvé aussi qu'il y avait quelques thèmes forts abordés, un peu trop survolés mais présents notamment les difficultés pour une femme d'être accepté et reconnu comme plus qu'une épouse, qu'une mère, une soeur. Ou encore la folie à laquelle peut conduire le désir, l'amour. Il y a la loyauté, la bêtise de la guerre lorsqu'un pays envahit un autre pays pour lui imposer sa vision des choses et la propagande que cela engendre.

Pour notre héroïne Kaelyn, c'est un parcours semer d'embûches que j'ai pris plaisir à lire car il n'y a pas vraiment de temps mort, les événements s'enchaînent et les personnages sont plutôt bien construits, parfois un peu simpliste mais pas caricaturaux pour autant.

L'histoire en elle même est vraiment sympa, on ne s'ennuie pas même si ça manque parfois un peu de profondeur, même si certains éléments auraient pu être davantage travaillés (ce sera le cas dans d'autres romans qui sont ancrés dans le même monde).

Dans l'ensemble, un bon moment de lecture !
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C'est fluide, dynamique, et une fois commencé on ne peut plus le lâcher.
Gabriel Katz confirme une chose: il écrit de façon vraiment efficace.
La force du livre est selon moi de savoir mêler détails du quotidien, scènes d'action et légères réflexions sur la guerre, les gentils/les méchants, de façon fluide. Tout est à sa place. Pas une seule fois je n'ai eu envie de zapper un paragraphe de descriptions ou de dialogues "inutiles".
Alors certains reprocheront sans doute à l'histoire de ne pas avoir des retournements de situation aussi inattendus que dans le puits, mais étonnement j'ai trouvé que c'était tout à l'honneur de l'auteur qui prouve ainsi qu'il ne bâtit pas ses récits uniquement sur des effets de surprise.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Sur un salon où Gabriel Katz était présent, j'ai souhaité découvrir son travail mais sans me lancer dans une trilogie. Il m'a alors tendu "La Maîtresse de guerre" et je ne m'attendais pas à une lecture aussi chouette ! J'ai tout aimé. le dynamisme du récit, le style, les personnages, l'univers, les conflits. Tout est extrêmement bien maîtrisé et réussi. Depuis cette lecture, j'ai hâte de lire les autres romans de l'auteur !
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Je viens de terminer la lecture de la maîtresse de guerre, de Gabriel Katz et Scrineo. Je n'ai pas encore lu le Puits des Mémoires, mais j'ai remarqué les références à Kyrenia qu'on découvre dans le dyptique Aeternia, ce que j'ai trouvé sympa.

L'auteur sait comment tenir en haleine : comme pour Aeternia (surtout à la fin du premier tome), j'avais envie de connaître la suite des mésaventures de Kaelyn. Jeune femme engagée dans l'armée, bercée d'illusions, elle constate la réalité de la guerre dès son arrivée. À travers elle, on constate que ceux qu'elle doit combattre ne sont pas des cannibales sauvages, pourtant le récit est loin d'être manichéen. Pas de méchants envahisseurs contre un gentil peuple, c'est plus nuancé : on trouve des bons et des mauvais partout, des agresseurs, des esclavagistes, des lâches, des manipulateurs... Personne n'est épargné et c'est ce qui rend le récit plus intéressant qu'un classique « Bien VS Mal ».

J'ai beaucoup aimé les descriptions d'Azman, cet endroit que Kaelyn pensait rempli de barbares, d'une magnifique influence orientale qui change des univers médiévaux européens qu'on trouve habituellement en Fantasy. J'avais l'impression de mieux visualiser les lieux que dans Aeternia.

De même, j'ai apprécié les personnages, particulièrement Hadrian. Kaelyn n'est pas déplaisante : c'est une jeune femme qui veut marcher sur les traces de son père, qui a du caractère, et qui permet de voir qu'il n'est pas aisé d'être une femme dans un milieu d'hommes. Malheureusement, je l'ai quand même trouvée un peu trop dépendante vis à vis de Hadrian, autant dans ses actes que dans ses choix, mais vu sa situation et son jeune âge, ce n'est pas non plus insupportable. S'il y avait eu un tome de plus, avec une Kaelyn plus âgée, je pense qu'on l'aurait vue plus indépendante.

J'ai apprécié ce roman unique qui m'a permis de revenir dans l'univers de Gabriel Katz et qui m'a fait passer un bon moment de lecture en compagnie de personnages badass.
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J'ai voulu découvrir l'écriture de Gabriel Katz depuis un moment, après avoir entendu souvent parler de sa saga "Le puits des mémoires". Mais je voulais commencer par un one-shot avant, pour savoir si son style d'écriture pourrait m'attirer. Et je dois dire que je ne suis pas déçu. L'histoire est très bien mené et l'écriture est fluide. J'ai lu ce livre vraiment vite. Je ne pouvais plus le lâcher. Quelques petite choses mon dérangé dans le caractère de Kaelyn mais rien de bien grave. Et l'intrigue est tellement addictive que je suis vite passé au dessus.
Je pense acheter très prochainement d'autres livres de cette auteur. Car il m'a envoûté avec ce roman.
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Gabriel Katz est un auteur que j'ai ne n'ai découvert que très récemment, un peu par hasard, avec sa trilogie "Le Puits des mémoires" , que j'ai beaucoup apprécié.
Ma bonne impression se poursuit à la lecture de "La Maîtresse de guerre", roman dans lequel nous retrouvons tous les bons ingrédients qui promettent de passer un bon moment de lecture.
Et on ne s'ennuie pas aux côtés de la belle Kaelyn, qui revendique ici à la fois sa féminité mais également son statut de guerrière. Il s'agit avant tout d'un roman initiatique, la belle s'échinant à se faire reconnaître dans ce monde de mâles dominants. Quelques répliques féministes bien cinglantes, nous ramènent indéniablement vers notre propre société....
Les personnages sont on ne peut plus classiques, et les relations entre eux basiques, en témoigne cette idylle entre la belle et son mentor, qui soit dit au passage et hors mis quelques lourdeurs romantico niaiseuses, se laisse suivre avec plaisir. Le scénario est lui aussi quelque peu classique, car il ne se passe réellement pas grand chose...
Il n'y a rien d'extraordinaire donc dans ce roman, mais, l'écriture fluide et dynamique de l'auteur aidant, j'ai fini par m'attacher au destin de Kaelyn, et me laisser prendre au jeu de son aventure, pour finir le bouquin en deux temps trois mouvements.
Et c'est bien là le constat final que je ferai, la lecture se fait vite, trop vite, on reste sur sa faim, il nous manque quelque chose, sans doute une fin digne de ce nom. On en redemande.
Je poursuivrais donc ma découverte de l'oeuvre de Gabriel Katz avec "La Marche du prophète", puisqu'il se déroule dans le même univers que "La Maîtresse de guerre" et " le Puits des mémoires".
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Après avoir lu la trilogie du Puits des mémoires et Aeternia, j'étais impatiente de lire La Maîtresse de Guerre.

Je dois avouer que c'était une lecture agréable et que j'étais ravie de retrouver l'univers de Gabriel Katz. L'intrigue est prenante et chaque chapitre achevé donne envie d'entamer le suivant. Les personnages sont intéressants bien que parfois caricaturaux : la femme trompée et humiliée qui n'hésite pas à orchestrer la mise à mort de son mari et de "sa pute" pour reprendre ses termes ; la femme mariée et courtisane qui couche avec tous les hommes sauf peut-être le sien, les jeunes soldats sont souvent cons, arrivistes ou poltrons voire les trois simultanément, etc.

Ce qui m'a le plus dérangée concerne davantage notre héroïne qui tout au long du texte a besoin d'un homme pour l'aider et la guider : son père, son amant Davvian puis le maître de guerre Hadrian.
Ce dernier entreprend de la former afin d'en faire une véritable guerrière (technique, maniement des armes, diplomatie, stratégie militaire, etc.).
Leur relation démarre assez rapidement et seule Kaelyn semble éprouver des sentiments pour lui et du respect. Lui, reste froid même s'il couche avec elle et veut bien lui lancer deux trois oeillades avant de la rabrouer ou de s'envoyer en l'air devant elle dans le but de la former, de lui apprendre à ne compter que sur elle et à ne pas dépendre de lui... Ah si c'est pour le bien de la formation ! Allons-y allègrement !
Je trouve l'évolution de Kaelyn intéressante mais très souvent éclipsée par l'excellence du maître de guerre Hadrian. Elle est son élève et, de ce fait, il est normal qu'elle soit moins expérimentée, je n'en disconviens pas. Mais parfois elle manque de dignité, d'amour-propre et ne semble plus être aussi désireuse de poursuivre son objectif et préférer couler des jours heureux avec son cher et (pas vraiment) tendre. Et, moi, je trouve ça dommage !

En somme, j'ai beaucoup aimé lire ce roman mais je n'ai pas eu le coup de coeur qui me fait regretter de quitter ses personnages.
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Nous sommes dans le même univers que le puits des Mémoires ou encore Aeternia. le monde dans lequel nous plonge l'auteur est typiquement médiéval fantastique. Nous rencontrons des références à Woltan, la géographie qui nous est connue par les romans précédents, continue de se dessiner gentillement. Pour autant, nul besoin de lire les romans dans l'ordre de publication, et le lecteur novice (en Katz) peut parfaitement se glisser dans l'histoire sans pré-requis.

Qualifier cette fantasy est assez délicat, car nous sommes loin de la High, pas assez nuancé pour de la Dark, et pas assez loufoque pour de la Light. Il s'agit d'un équilibre propre aux récit de Gabriel Katz, qui parvient à maintenir un rythme enlevé, un humour à bon escient (sans être potache) et de l'ambivalence sans tomber dans le crime organisé.

En fait, le roman flirte avec le Young Adult sans cette naîveté et un style d'écriture simplifié qui me fait frémir. En effet, nous suivons les aventures de Kaelyn, une jeune femme de 20 ans qui s'est engagée sur un coup de tête (ou du sort), connaît un fiasco retentissant dès sa première mission et finit esclave.
Une histoire sans dichotomie

Au niveau de l'intrigue, j'ai également noté l'absence de la dichotomie que le lecteur retrouve dans les récits destinés à un jeune public (car l'on sait bien que ces jeunes gens ne connaissent pas les valeurs morales universelles, hein). Kaelyn fait partie d'une force d'invasion de libération dont le but affiché est de mettre un terme à l'esclavage en prélevant un lourd tribu pour compenser l'effort glorieux et humaniste d'une telle entreprise. Damnas est une contrée dirigée par un sultan où l'esclavage est un lieu commun, les femmes asservies au rang d'épouse ou de bonne (employée ou esclave).

L'auteur nous brosse rapidement un tableau bien plus contrasté.

Kaelyn découvre les us et coutumes de ce nouveau pays au bord du désert, très riche en effluves, en relation, avec une harmonie qui se dessine au fil de son séjour. Un fait lui octroie une reconnaissance de son Maître, qui l'affranchie et accepte de la prendre sous son aile. Certes, l'homme est un étranger, mais il a épousé la nièce du sultan ce qui en fait un personnage éminent, surtout qu'il a un rôle clé dans la guerre contre les Rouges. Notre jeune femme parvient à tisser des relations affectives avec une vieille employée, ainsi qu'avec une des amies de la maison. La perfection n'existe pas toutefois, elle doit faire ses preuves...

Du côté des Rouges, le balancier est imperturbable, et ils prennent un retour de manivelle en plein dans la trogne. Leur "Libération" se solde par une succession de défaites, car malgré un nombre d'homme conséquent, aucun stratège ne parvient à égaler le Maître de Guerre des armées de Damnas (et non, ce n'est pas la tribu de Dana). Ces hommes, entre rancoeur et dépit, vilipendent, torturent, violent le peuple qu'ils étaient venus libérer... se transformant en ogre véniel et brutal.

critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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L'intrigue :
Il était une fois dans le Nordland, un couple qui avait du mal à avoir un enfant, un jour, après 15 ans d'attente, l'heureux évènement vint, mais quand le maître d'armes trouva le village avec la mine sombre à son arrivée une angoisse lui monta à la gorge, l'enfant ou la mère étaient-ils morts ? Non, pire selon ses concitoyens, l'héritier tant attendu…était une fille, Kaelyn.

Ambiance.

Heureusement, Horn, le cher papa n'avait rien à fiche du sexe de l'enfant, garçon ou fille, c'était son gosse et il lui apprendrait son métier, point. Kaelyn appris donc le métier de maître d'armes mais avant que sa formation soit terminée, son père cassa sa pipe (décidément on se croirait chez Disney ^^), son sexe lui fut donc renvoyé à la figure et toutes les portes se fermèrent. Qu'à cela ne tienne, soldat elle veut être, soldat elle serait et part s'enroler dans l'armée des Libérateurs, direction Azman, territoire de l'esclavage et du cannibalisme.

A peine un orteil posé sur ce continent que son escouade est décimée et Kaelyn embarquée en tant qu'esclave du Maître de guerre, Hadrian. Elle va rapidement se rendre compte que les barbares ne sont pas forcément ceux qu'elle croyait.

Un monde que l'on connait bien :
Gabriel Katz a créé un monde de fantasy dans lequel il aime faire vivre ses personnages et nous montrer mine de rien la politique des différentes régions qu'il nous dévoile au fur et à mesure de ses romans avec leurs cultures et leurs religions.

A Azman, on est dans un monde clairement oriental autant dans la vêture que dans les noms des personnages, les titres et l'armement ainsi que l'architecture. Si vous êtes familiers des livres de Gabriel Katz, vous ne serez donc pas dépaysés et saurez remettre les noms évoqués de la Goranie, Woltan et Les Communes.

La guerre c'est moche :
Lors de son embarquement, Kaelyn avait rejoint l'armée des Libérateurs pour les idéaux véhiculés, l'arrêt définitif de l'esclavage et apporter la civilisation à un peuple barbare pratiquant le cannibalisme.

Lors de son arrivée Kaelyn va se retrouver confronter à un véritable choc des cultures et une remise en question profonde de ses convictions. Certes l'esclavage est bel et bien pratiqué à Azman mais le cannibalisme ? Rien à l'horizon. L'architecture du pays est très raffiné, son maître est riche et marié à la nièce du Sultan alors qu'il est étranger comme elle, pas vraiment ce qu'elle attendait d'un peuple barbare ou n'importe qui peut avoir sa chance quelque soit son origine. Lors d'un attentat contre sa maîtresse, elle sera la seule à affronter les mercenaires ce qui lui vaudra sa liberté mais comme tout le monde l'avait rejeté dans son pays d'origine, elle propose au maître de guerre de la prendre pour élève, il refuse d'abord mais Kaelyn saura le persuader.

En parallèle, les massacres des « Libérateurs » la font pâlir d'horreur, les barbares clairement ne sont pas dans Azman avec elle. Viols, meurtres, pillages, les Rouges comme les appellent les autochtones dévalisent et détruisent tout sur leur passage. Ils sont accompagnés par un peuple extrêmement primitif et guerrier, les Waegs, des tueurs qui se liment les dents en pointe et se battent entre eux pour de la nourriture, un vrai cauchemar.

Le sexisme par contre, Kaelyn y sera confronté dans les deux pays tout n'est pas parfait à Azman non plus avec l'esclavage. Et pour toucher un mot sur Hadrian, bon il est pas mal comme maître d'apprentissage mais un coup de poing dans la gueule lui aurait été bénéfique à un moment donné surtout avec l'explication fumeuse qu'il a sorti ^^ voilà voilà, comprendra qui aura lu…

En bref, si vous cherchez un livre de fantasy simple et direct c'est chez Gaby qu'il faut piocher, toujours efficace dans le rythme et le scénario, chaque roman se lit rapidement (d'ailleurs, j'ai dit LC avec Lutin mais en réalité elle m'a laissé sur place lol j'avais un lointain panache de fumée difficile à suivre ^^). On a toutes les deux adoré la fin qui conclut parfaitement ce one-shot avec humour (noir) ^^.
Lien : https://lemondedelhyandra.co..
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Dans le Nordland, la naissance tant attendue de l'héritier du maitre d'armes a enfin lieu. Mais pour son malheur, c'est une fille qui nait. Vingt ans plus tard, Kaelyn est bien déterminée à devenir un maitre de guerre. Mais pour cela, elle va devoir faire face à bien des obstacles.

Nouvelle incursion dans la monde de Gabriel Katz, et nouveau coup de coeur. Je n'avais pas grande inquiétude sur le sujet et j'étais quasiment sûre que le livre allait me plaire. J'ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans la trilogie du Puits des Mémoires: bataille, action, aventure. Katz y a ajouté une pointe de féminisme et de romance, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai de suite adhéré au personnage de Kaelyn et à son franc-parler qui m'a beaucoup faire rire. C'est une sorte de Xéna la guerrière avec l'humour en plus. Un peu plus de réserve avec Hadrian que j'ai trouvé intéressant mais sans plus, sa manie de toujours tester Kaelyn est très agaçante. J'ai passé un excellent moment et j'ai vu que Kaelyn réapparaissait dans une autre aventure, série que je compte bien me procurer dès que possible.
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