Les pissenlits

La vie de son mari s'était achevée sans qu'elle ait eu le temps de faire pour lui ce "tout"... quel était ce "tout" que la femme pouvait bien accomplir ? "Tout" lui semblait illimité.

Un homme qui ne sait pas faire d'une femme ce qu'il en espère n'est pas un homme.

...les homes ne cessent de tout détruire, jusqu'à de hautes montagnes... mais... la Nature existerait pourtant. Incontestablement. Perpétuellement. La vie de l'homme est brève. Elle dure moins que de la vaisselle.

Même sans que l'on commette un crime qui soit visible par autrui ou par la société, devenir fou, c'est peut-être déjà, en soi, un crime pour l'homme.

...l'être humain est un animal artificiel capable d'auto justification... les bêtes, elles, ne possèdent pas ces capacités... elles ne disposent pas de la parole... comme elles n'ont pas de langue artificielle pour se justifier, il s'agit chez elles d'un instinct, qui n'est alors pas dépourvu de beauté.

Je ne suis pas sûr qu'on puisse capturer un elfe ,mais si j'y parviens ,au moins ne serai-je pas accusé d'enlèvement contrairement à ce qui se passerait avec un enfant humain. A plus forte raison si une rencontre avec lui pouvait guérir Ineko .

Les larmes de ses yeux se déversaient dans son coeur.

il laisse couler des larmes à partir des plaies que les malades lui ont infligées

Lorsque son père périt accidentellement, cette jeune fille mourut aussi, crucifiée en Inéko. Comme son père avait chuté depuis la falaise, alors qu'ils chevauchaient côte à côte, Inéko crut que c'était elle qui l'avait tué. Il lui était impossible de considérer qu'elle n'avait aucune part de responsabilité dans sa mort. La disparition de la jeune fille en Inéko était dès lors fatale. (page 187)

Ineko pour la première fois est victime de sa mystérieuse maladie. Les yeux de la mère et ceux de la fille au cours de la discussion se posent incidemment sur un massif de camélias devant lequel s’arrêtait souvent le père. En relevant les yeux, la mère remarqua, dans la cour, le rouge des camélias d’hiver fleuris. Les fleurs étaient si nombreuses que c’en était même étonnant. Les quatre ou cinq arbustes étaient tous anciens, leurs branches puissantes. Pour leur espèce, leur taille était assez haute. La superposition des feuilles d’un vert profond donnait une sensation de masse à laquelle la profusion de fleurs apportait une légère luminosité ondulante. L’ombre du toit s’étendait jusqu’à mi-hauteur, ce qui annonçait bel et bien l’arrivée de l’hiver.
« Ils ont bien fleuri, remarqua la mère
Ce n’est pas encore fini. II y a encore beaucoup de bourgeons, répondit Ineko. A cette saison, Père venait très souvent dans ma chambre me demander : « Eh bien ? Les camélias ? Ils fleurissent ? »
-Il ne venait pas seulement à la saison des camélias.
« Mais spécialement à cette époque là. Et comme elle dure longtemps la saison des camélias ! »
Avec ces paroles, Ineko sembla se détendre pour la première fois depuis son retour à la maison.