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sur 196 notes
J'ai découvert Mieko Kawakami l'année dernière grâce à la lecture de son roman : “De toutes les nuits les amants”, qui a été un véritable coup de coeur pour moi, car il est écrit et traduit avec beaucoup de finesse,il est très délicat, l'atmosphère est particulière et les personnages principaux sont attachants, et la manière de tisser les liens entre eux m'avait fait me sentir proche d'eux.

Seins et Oeufs”c'est l'histoire de trois femmes Japonaises, nées à des générations différentes, entrain de traverser les âges. Ce sont des femmes de la même famille.
Il y a Makiko, 39 ans, maman solo, qui travaille durement comme hôtesse dans un bar, elle est obsédée par l'idée de se refaire les seins.
C'est la mère de Midoriko, qui a 12 ans et que nous découvrons plus intimement dans son journal intime, ce qui, comme nous pouvons nous y attendre, donnera des répliques plutôt cinglantes à ce texte. Midoriko a une particularité, elle ne s'exprime plus à l'oral.
Puis il y a Natsu, la petite-soeur de Makiko, de 10 ans sa cadette, qui va accueillir le duo mère-fille dans son appartement à Tokyo, le temps de quelques jours.
Comment va se passer la cohabitation entre ses trois femmes? Que vont-elles se raconter? Comment vont-elles parvenir à s'influencer? Dans quelle mesure? Elles s'observeront et de ses observations naîtront des questions, des prises de conscience, des acceptations?
La féminité naissante et vacillante sera au centre de ce huis clos.
Jusqu'où la plus jeune s'enfermera dans son mutisme?
Jusqu'où la plus âgée (si jeune encore), trafiquera son corps? le fait-elle pour elle? Pour les hommes? Pour la société?
Quel sera le rôle de la soeur cadette Natsu?

Mon avis : 
Avec l'alternance entre le journal intime de Midoriko et les dialogues entre les deux soeurs, ce court texte est bien pêchu, bien rythmé et profond.
Sans cette forme, le sujet certe m'aurait intéressé, mais il lui aurait manqué quelque chose. Une énergie bien féminine, vive et percutante.
J'ai aimé cette histoire où l'évolution de la féminité est le sujet central. le rapport à son corps, ce corps qui se métamorphose, qui passe les saisons (je repense au livre que j'ai lu hier, Nagori, la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter).
Ces femmes sont donc dans leur nagori.
Le corps changeant de Midoriko et cette abjection à vouloir grandir,un passage très violent pour elle. Et sa mère, qui veut, à l'aube de ses 40 ans, se prouver à elle-même qu'elle peut encore avoir une emprise sur son corps, qu'il peut s'embellir encore et surtout d'un point de vu psychologique qu'elle garde le contrôle sur lui, en pouvant le modifier selon son envie. Se plaire.
Natsu, la soeur cadette, est là pour emmagasiner les réflexions de chacunes, temporiser, amener la réflexion. Elle est très intéressante pour la progression du récit puisqu'elle se situe entre les 2 âges.
Même si ce récit était court (108 pages ), j'ai pu m'attacher et saisir rapidement chaque personnage. J'ai beaucoup aimé cette lecture et je vous la recommande vivement.
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Le titre laissait présager une lecture décalée et délicieusement absurde. Elle a été plate et sans émotions. Ce huis-clos japonais retraçant la difficile communication entre une mère et sa fille, les aléas douloureux de l'adolescence, les questions existentielles qui habitent le coeur de l'homme n'a pas su toucher ma corde sensible.
Pourtant j'aime le dépaysement que procure la littérature asiatique.
Hélas, la sauce n'a pas pris. Est-ce à cause du style d'écriture, de la plume trop enfantine ou du décalage culturel ? Je ne le sais pas. Ce qui est certain, c'est que ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je l'ai d'ailleurs déjà oublié.
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Natsu accueille pour quelques jours sa soeur Makiko et sa nièce Midoriko dans son petit appartement de Tokyo. Makiko a rendez-vous dans une clinique pour programmer l'opération d'augmentation mammaire dont elle rêve depuis des mois. En pleine crise d'adolescence, Midoriko s'est quant elle réfugiée dans le silence. Elle ne parle plus et communique exclusivement par écrit. Pour les trois femmes, ce court regroupement familial va être l'occasion de mettre à nu la difficile condition de chacune.

Le récit alterne entre le point de vue de Natsu et les écrits de Midoriko. Pour cette dernière, la puberté est un cauchemar. La jeune fille ne supporte pas la lubie de sa mère et n'accepte pas les changements de son propre corps : « Moi, mon corps a faim, il a des cycles hormonaux, il fonctionne sans que je lui demande rien et ça me donne l'impression d'être enfermée dedans. Pour la simple raison qu'on est née, en fin de compte, il faut vivre, manger tout le temps et gagner sa vie, rien que ça c'est l'horreur ». Makiko est une mère célibataire dont le boulot d'hôtesse lui permet à peine de joindre les deux bouts. Pour elle aussi, il est difficile d'imaginer l'avenir alors qu'elle vient de passer la quarantaine.

La relation mère/fille terriblement conflictuelle est sans doute la partie la plus intéressante de ce court roman. le personnage de Midoriko, ado en plein questionnement existentiel, est assez touchant. L'auteur brosse le portrait de trois générations de femmes japonaises (Natsu a dix ans de moins que sa soeur) ayant pour malheureux points communs la solitude et la perte de repères. Je ne sais pas si Natsu, Midoriko et Makiko symbolisent la majorité des japonaises actuelles mais si c'est le cas, tout cela est bien triste.

Pour tout dire je n'ai pas été emballé par ce texte. Pas touché par le sujet mais surtout assez atterré par la piètre qualité de l'écriture. Quelle platitude ! Les dialogues sont sans intérêt et sonnent assez faux. Après, c'est peut-être un problème de traduction mais quand je lis trois fois le même adverbe en deux lignes, je me dis qu'il y a un problème. La quatrième de couverture vantait pourtant un livre percutant (euh…), provocant (je vois pas en quoi il est provocant) et drôle (alors là, si vous trouvez un passage drôle, faites-moi signe parce que de mon coté je n'ai rien vu). Vous avez dit publicité mensongère ? Bon ok, je suis peut-être de mauvaise foi. Peut-être que c'est tout simplement trop que Girly pour moi. Une déception, quoi !


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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L'avantage de Babelio est d'ouvrir l'horizon de lecture pour découvrir de nouveaux auteurs et des ouvrages différents de ce qu'on aurait lu habituellement. C'est grâce à la liste d'Ellena Ferrante que j'ai tenté ce roman japonais. J'ai trouvé ce livre vraiment intéressant car il évoque le rapport au corps selon l'âge.
Makiko est complexée par son corps et rêve d'avoir des seins plus volumineux : derrière cette obsession se cache la peur de la vieillesse, l'envie de retrouver son corps avant la grossesse et aussi un besoin de reconnaissance peut-être, qui s'explique par la précarité de sa situation sociale. Elle travaille dans un bar où on lui attribue les tâches les plus ingrates en plus de l'accueil du client et elle élève seule sa fille adolescente.
Quant à Midoriko, c'est le contraire. Elle vit mal le passage à l'adolescence avec tous les changements hormonaux et physiques qui en découlent. Son mutisme s'explique par les relations orageuses qu'elle entretient avec sa mère.
Ce roman japonais comprend quand même une part de mystère, liée à cette culture si originale. La scène la plus stupéfiante est celle des oeufs, qui j'imagine, est une scène que je ne rencontrerai plus jamais ailleurs. Quelle est la signification de ce geste qui semble tellement ridicule à nos yeux d'Occidentaux ? Je reste encore perplexe donc si une bonne âme pouvait m'expliquer.
En tout cas, c'est une lecture originale que je vous recommande si vous voulez découvrir la littérature japonaise. le thème est principalement féminin donc je ne sais pas s'il intéressera les hommes.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Un récit habilement mené qui met en scène deux soeurs et la fille de l'aînée, confrontées à leurs vies sans hommes et à l'angoisse de voir leurs corps qui se transforment, par l'âge pour la soeur aînée, par la puberté pour la jeune fille.

Dans un petit appartement de la grande ville chaude et suffocante qu'est Tokyo, ces trois personnages qui ont du mal à se comprendre et à communiquer vont malgré tout partager une certaine intimité.
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C'est en alternant le récit de Natsu et le journal intime de l'adolescente muette que Mieko Kawakami explore le quotidien de trois générations de femmes japonaises et découvre leur propre représentation de la féminité. Un tableau féminin peint d'une main de maître pour cette auteure aux mots parfois crus et aux situations cruelles.
Une plongée dans le quotidien féminin japonais, entre superficialité et désirs sous-jacents, modèle familial et tendresse humaine. Un récit, court au phrasé épuré, intimiste et obsessionnel.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Makiko est une femme d'une quarante d'années qui élève seule sa fille de 12 ans, Midoriko. Depuis peu, Makiko est obsédée par l'apparence de sa poitrine et est bien décidée à s'offrir de nouveaux seins. Une lubie que sa fille, en passe de devenir à son tour une femme, ne comprend absolument pas. Alors que la communication entre ces deux générations peinent à se faire, un séjour est organisé chez Natsuko, la soeur de Makiko.

Ce court roman est un beau portrait de femmes qui a connu un fort succès au Japon. Des femmes pas forcément à l'aise avec leur féminité et qui sont soumises au diktat de la société.
Makiko travaille dans un bar à hôtesse qui lui prend toute ses soirées. Depuis que son mari l'a quitté, son apparence physique la dégoûte. Persuadé qu'une opération sur ses seins est la solution, elle pense qu'elle lui offrira un nouveau départ.
Sa fille Midoriko est, au contraire, à mille lieux de toute féminité et séduction. Son corps évolue tout doucement et si ses copines font des gorges chaudes de l'arrivée de leur règles, Midoriko est plutôt écoeurée devant ces humeurs inconnues qui ne sont pas encore apparues. La sexualité et l'enfantement ne valent guère mieux à ses yeux et le fait qu'elle ne connaisse pas son père n'arrange pas les choses.
Entre elles deux, Natsuko avec ses 30 ans et son célibat. Servant d'arbitre entre la mère et la fille, elle reste fort en retrait et assiste impuissante à l'incompréhension des 2 femmes. Makiko ne pense qu'à ses seins, ne parle que d'eux et semble insensible à la manière radicale de sa fille de couper le dialogue : cette dernière a décidé de ne plus parler et elle se contente de répondre par quelques mots écrits. Une adolescente perturbée donc qui tout en s'inquiétant pour sa mère s'agace de ses choix et de son attitude.

Voilà un petit texte moderne et cruel sur l'image de la femme japonaise. Ici les hommes sont absents et ne semblent pas avoir leur place dans la vie de ces 3 femmes. Au fil d'un huis-clos qui oscille entre farce cruelle et tragédie douloureuse, Seins et oeufs nous donne à voir le poids de la société sur des femmes qui peinent à trouver leur place.
Le sujet n'est pas du tout abordé de manière frontale. La narration (faite par Natsu) est froide et distanciée, le style plat inspiré d'une langue parlé peu regardante sur les erreurs. Au lecteur d'interpréter les non-dits. Makiko doit-elle se plier aux désirs masculins de son bar à hôtesse pour augmenter sa poitrine plate ? Midoriko doit elle se réjouir de voir ses formes s'arrondir et de voir l'arrivée de ses règles comme une réjouissance, à l'instar de ses camarades ? Natsuko doit-elle affronter le jugement extérieur de se voir encore célibataire à 30 ans ? Rien ne nous le dit mais on peut l'interpréter ainsi. L'image que l'on renvoie vers les autres est donc un poids terrible qui peine à s'énoncer clairement.
En parallèle, on assiste aussi à la déclaration d'amour que Midoriko fait à sa mère dans son carnet dont des pages nous sont données à lire. Inquiète par cette opération de chirurgie qui n'est pas sans risques, elle peine à se délivrer de sa peur en en parlant à sa mère qui semble bien plus préoccupée à comparer les publicités des cliniques de chirurgie esthétique que d'écouter sa fille.
Mais comment Midoriko peut -elle accepter sa nouvelle vie de femme si sa propre mère peine à assumer la sienne ?

Sous des dehors de petit roman sans importance, Seins et oeufs s'avère bien plus profond que les apparences le laissaient supposer. Dénonçant le rôle traditionnel de la femme japonaise cantonnée à une sensualité discrète, l'influence (occidentale ? ) de la société sur l'image d'une femme aux gros seins, l'auteur termine sa réflexion et son roman sur une scène d'anthologie proprement hallucinatoire où la mère et la fille se brisent des oeufs sur le crane. Une façon de briser le carcan d'une féminité attendue et d'une maternité obligatoire ?
La place de la japonaise d'aujourd'hui est encore à trouver entre tradition et modernité, dans une société où les hommes semblent singulièrement absents. Un ouvrage troublant donc qui énonce les interrogations féminines d'une société en pleine transformation et qui laisse entendre une voix inhabituelle.

A noter : l'auteur a remporté le prix Akutagawa pour ce roman.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Chaque femme a une perception de sa féminité différente, en fonction de son âge, de son vécu… Pour Makiko, la quarantaine et mère de Midoriko, 12 ans, la féminité passe par sa poitrine. Celle-ci n'a qu'une obsession en tête : se faire refaire les seins. Midori, quant à elle, est en pleine puberté, à une période où son corps change, où les règles menacent d'apparaître. Pour la jeune fille, cette transformation est un fléau, elle rejette toute cette féminité naissante en bloc et se heurte aux idées radicalement opposées de sa mère pour finalement se murer dans le silence. Face à cette période de crise, les deux femmes décident de passer quelques jours à Tokyo, chez Natsu, la jeune soeur de Makiko. A 30 ans, cette femme célibataire et indépendante va devoir gérer les problèmes de communication entre mère et fille.
Mieko Kawakami alterne avec justesse le point de vue de Natsu, qui prend en charge le récit, avec celui de Midoriko, qui se dévoile par petits bouts à travers son journal intime. Makiko, en revanche est vue de l'extérieur et renvoie l'image d'une femme mûre, en quête de sa jeunesse perdue et excitée par le changement. Son obsession de la chirurgie exacerbe son désir de féminité, tandis qu'il est plus nuancé chez Natsu, voire complètement refoulé chez sa fille. Ces trois portraits de femmes, en accord ou en conflit avec leur temps, nous offre le tableau plein de douceur et de finesse d'une famille d'aujourd'hui, avec sa vulnérabilité, ses incompréhensions, mais aussi son amour et ses moments de tendresse. Ajouter à cela un brin de folie, propre aux auteurs japonais et vous aurez un roman surprenant!
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Challenge janvier 2020: fait Seins et oeufs de Mieko Kawakami

Un livre très court, moins de 110 pages.

Un huit clos entre trois femmes Japonaises

2 sœurs:

- Natsu (ou l'été en japonais) a 30 ans, célibataire sans enfant dont on ne saura que peu de chose. Elle habite Tokyo dans un petit appartement depuis 6 ans a un métier qui ne lui plaît pas trop (mais dont on ne saura pas plus) et elle doit déménager sous peu. Elle n'a pas d'enfant et ne semble pas en souffrir. Elle semble souffrir de la foule.

Elle reçoit sa sœur et sa niece et semble bien ennuyée de l'obsession de sa sœur mais, à la japonaise, ne l'interroge pas vraiment. C'est la narratrice. le style est assez plat.

Makiko est mère célibataire de 40 ans. Elle a un job d'hotesse dans une cafétéria à Osaka, qui semble plutôt être celui de femme de service. Elle a du mal à joindre les 2 bouts et a une obsession se refaire les seins pour les agrandir. On ne connaîtra pas vraiment la raison de cette envie car plus que les raisons ce sont les points techniques qui sont abordés par Makiko. Elle dit juste que ce n'est pas pour retrouver sa jeunesse. Cela semble plutôt un échappatoire, un rêve qui.permettrait de changer de vie. Fort probablement une illusion. On n'en sait pas plus puisque sa sœur la décrit peu a son avantage.

- la fille ado (Midoriko = enfant vert en japonais) a 12 ans et ne parle plus. Elle écrit à son entourage et à son journal. Ce journal, en italique, est ce qui m'a le plus plu dans ce livre. Cette jeune fille narre la transformation de son corps et son mal-être vis à vis de cette transformation. Elle est malheureuse de ne plus parler à sa mère mais n'arrive pas à le dépasser. Elle voudrait aider sa mère tout en souhaitant ne surtout jamais avoir d'enfant.

La fin est assez brutale. Certains parlent de comique. Je ne l'ai vraiment pas ressenti comme cela. La fin m'a dérangée.

C'est un livre sur les évolutions du corps féminin et le rôle joué par celui ci dans une vie Japonaise (mais pas que). On apprend que les règles sont appelés la marée. C'est plus jolie que les ragnagnas.

Ayant lu de nombreux livres japonais ces 6 derniers années, je retrouve cette façon de ne pas aborder les questions de sentiments mais seulement d'y faire allusion.

Ce livre a eu le prix Akutagawa. C'est le prix litteraire le plus prestigieux du Japon
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Grosse déception pour ma troisième lecture japonaise, Seins et oeufs de Mieko Kawakami m'a réellement ennuyée. Si les thèmes traités sont peut-être inattendus au Japon (l'alcoolisme, le mal-être des mères divorcées, les augmentations mammaires), l'ensemble de ce court roman m'a paru très convenu et plat. La narratrice ne me semble pas avoir beaucoup d'épaisseur et de sa soeur, qui cumule tous les problèmes, on apprend finalement que peu de choses. La nièce est sûrement le personnage le plus intéressant et son désarroi culmine dans la scène des œufs qui rend un peu "littéraire" cette morne chronique de quelques jours à Tokyo. Même après la scène oologique, tout retombe et c'est la fin du roman. L'écriture est de plus très occidentale et je n'ai même pas été dépaysée.
Qu'a voulu dire l'autrice ? Où voulait-elle emmener les lecteurs·trices ? Mystère. Je suis restée perplexe et je vais plutôt continuer mon exploration de la littérature nippone actuelle avec Yôko Ogawa.
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