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3,89

sur 845 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà une histoire racontée de manière vraiment très juste et très sensible et qui m'a transportée.

Bill Furlong est un père de famille comblé dans l'Irlande des années 80. Avec ses 5 filles, une femme sérieuse et une entreprise de livraison de charbon, il s'est hissé à une position sociale que son origine – il n'a jamais connu son père – ne lui garantissait pas.
Tout va bien pour le mieux pour lui.

Alors, quand par hasard, alors qu'il livre du charbon au Monastère, il est confronté à la vision de ces jeunes irlandaises, honteusement utilisées par des travaux de nettoyage sans contrepartie, et en particulier face à cette toute jeune femme enfermée dans la cave à charbon, il va se trouver face à un cas de conscience.

Faut-il, comme sa femme et des voisins le lui conseillent, fermer les yeux et maintenir le secret pour ne pas se mettre à dos les puissantes religieuses du Monastère ?
Il y a pourtant cette toute jeune fille, enfermée dans la cave à charbons où il livre, qui semble si frêle, si mal traitée, et sans espoir.
C'est Noël qui s'approche, et Furlong doit livrer une dernière fois le matin de Noël.
Que va-t-il faire ?

« Etait-ce possible de continuer durant toutes les années, les décennies, durant une vie entière, sans avoir une seule fois le courage de s'opposer aux usages établis et pourtant se qualifier de chrétien, et se regarder en face dans le miroir ? » Tout est dit.

Claire Keegan excelle à décrire une atmosphère très irlandaise, tout en dépeignant un scandale qui n'a été définitivement étouffé que récemment. Cette histoire est dédiée aux femmes et aux enfants qui ont subi la claustration dans les blanchisseries de Magdalen en Irlande, une histoire vraie, ensuite portée à l'écran dans le film « The Magdalene Sisters ».

Dans cette longue nouvelle, ou ce court récit, elle a trouvé le ton parfaitement juste pour décrire un héros ordinaire, un homme du quotidien, qui va suivre son instinct plutôt que ce que lui dicte la prudence et qui rend ainsi un discret mais puissant hommage à celle qui l'a élevée comme son propre fils. Un superbe hommage posthume qui m'a complètement séduite.
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" C'est en regardant vivre mon père que j'ai appris ce qu'était la bonté et qu'elle est l'unique réalité que nous puissions jamais rencontrer dans cette vie réelle." Christian Bobin

C'est drôle,en ouvrant le livre " Ressusciter ",je tombe sur cette phrase qui en dit long sur le personnage de Bill Furlong dans ce magnifique récit de Claire Keegan.
Car c'est sa bonté qui envahit les pages,que l'on retient quand on ferme ce livre,qui interroge les pensées après la lecture.Et tout ramène à la bonté car sinon,quel sens donner à sa vie ?

"Pourquoi les choses les plus proches étaient-elles souvent les plus difficiles à voir? "
Choisir de voir,de ne pas voir.Mais " ces choses" lui,il les perçoit,elles vont changer le cours de sa vie et le faire grandir dans la joie sans égale d'aider.Car sauver l'autre c'est se sauver et s'extraire de sa condition de mortel en élevant son âme.
A lire et faire lire
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L'Irlande, pays de vacances idyllique ? Pour beaucoup peut-être, mais quand on se plonge dans ce court récit de Claire Keegan, ça n'a pas du tout cette résonance !

Nous sommes en 1985, à New Ross, une petite ville où les gens essaient tant bien que mal de vivre ou même de survivre. le chômage étend ses tentacules, la pauvreté est flagrante.
Et là-haut, sur la colline dominant la ville, de l'autre côté du pont, est planté le couvent où vivent les soeurs du Bon Pasteur…où se passent des choses pas très catholiques…
Ces choses, Claire Keegan en parle à la fin, dans une petite note où l'abjection se révèle dans toute sa splendeur, celle des filles-mères exploitées par les « bonnes » soeurs et par l'Eglise catholique dans son ensemble, séparées de leur enfant qui sera vendu.

Ces malheureuses, l'auteure n'en parle pas de façon directe, mais par l'intermédiaire d'un brave homme dont nous suivons la trajectoire morale durant un court laps de temps. Marchand de bois et de charbon, père de 5 filles et mari attentionné, il se sent un peu bizarre, ces derniers mois. Comme si la vie ne lui suffisait plus, comme si quelque chose lui manquait. Il repense souvent à sa mère, à son père dont il ne connait même pas le nom, à la dame qui lui a permis de vivre une enfance et une adolescence décentes. C'est dans cet état d'esprit nostalgique et plein d'incertitudes sur la nature humaine qu'il vient livrer son charbon au couvent. Et c'est là qu'il découvre la véritable nature humaine des soeurs du Bon Pasteur. Pourra-t-il infléchir le cours de sa vie ?

J'ai beaucoup aimé cette ambiance dure et profonde à la fois. Me plonger dans le coeur de cet homme bon a été un vrai plaisir. J'y ai retrouvé tout ce qui compose la nature humaine, ses joies, ses peines, ses hésitations et ses doutes. Ce genre de petites choses qui tissent une vie et font de ce livre un bijou d'humanité.
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Éblouie par ses " Trois lumières" , j'avais hâte de renouer avec Claire Keegan. Et une fois encore, elle m'a fortement émue.

le livre est court mais ses effets persistants et intenses. 1985, un peu avant Noël. Nous sommes pour quelques jours dans la vie et les pensées de Bill Furlong, patron modeste d'un commerce de charbon, en Irlande.

Quelques jours déterminants, qui vont le changer, le grandir.

Il avait bien remarqué, lors d'une livraison au couvent voisin, quelques filles mal vêtues, travaillant durement. Cela l'avait perturbé. Mais, même sa femme, Eileen, lui a recommandé de ne pas se mêler de cela.

Un écho aux paroles récentes du premier ministre irlandais à propos des " Magdalene sisters" et des autres scandales liés à l'église catholique:" Toute la société était complice"...

Bill est un personnage pudique, étouffant dans les rites sociaux, touchant: lui-même enfant d'une mère célibataire qui a été rejetée par sa famille, il se sent concerné par le destin de ces jeunes blanchisseuses exploitées , à qui on arrache les enfants.

Comme dans " Trois lumières" , tout est suggéré, effleuré délicatement. Et la beauté , la finesse de l'écriture sont en osmose avec l'histoire racontée.

Je n'en dirai pas davantage ( au contraire de la quatrième de couverture, trop explicite) . Car ce récit, il faut avant tout le lire, le ressentir. Je vous le conseille.
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Bill Furlong n'a jamais su qui était son père, élevé par Mrs Wilson, une bourgeoise pour qui sa très jeune mère travaillait, il a mené sa vie au mieux. Marié et cinq filles, il dirige sa petite entreprise de transport de charbon.

C'est l'hiver, la saison forte pour Furlong. Malgré le froid il travaille durement, il en est très content car la région souffre du chômage, les jeunes émigrent vers les grandes villes...

Un jour cet homme de coeur va lors d'une livraison découvrir une enfant enfermée dans la grange à charbon au couvent voisin. le tourment va le ronger et malgré les recommandations " Garder les chiens méchant près de vous et le gentil ne mordra pas ", il va suivre son instinct.

C'est une histoire très courte que nous livre Claire Keegan, courte et si puissante ! Cette auteure de sa plume simple et inspirée sait en quelque mot nous immerger dans une ambiance. Je ne sais pour vous, mais dans mon esprit j'ai revu la petite fille aux allumettes, tout au long de ma lecture je voyais cette enfant sous la neige, nu pied...Et pourtant nous sommes dans ce récit en 1985 !
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Ce genre de petites choses, c'est ce genre de petit livre qui frappe dans le mille, qui donne ses lettres de noblesse à la concision, à l'écriture simple. Pas simple dans le sens de naïf et frustre mais efficace et clair, comme notre héros ordinaire, Bill Furlong.

Ce Bill Furlong, on aimerait l'avoir dans notre vie. Il est droit, généreux et surtout, altruiste.
Il est né d'une mère célibataire, domestique chez des gens aisés. Il a tracé sa voie avec l'aide de madame Wilson, sa protectrice.
Il a maintenant une femme, Eileen, et cinq filles. Il est à la tête d'une petite entreprise de bois et de charbon. Sa vie est comme un long fleuve tranquille à New Ross, Irlande, 1985.

« Il aurait bientôt quarante ans, mais n'avait pas l'impression d'arriver à quoi que ce soit ou de faire le moindre progrès et ne pouvait s'empêcher de se questionner parfois sur l'utilité des jours. »

Bill est dans ses préparatifs d'avant Noël et fait ses dernières livraisons de charbon au couvent voisin des soeurs du Bon Pasteur lorsqu'il trouve une pensionnaire grelottante au fond de la réserve. Bill sait qu'il se passe des choses dans ce couvent mais il sait aussi qu'il ne doit pas s'en mêler. Il est bien informé de ne pas intervenir. Sa femme, mise au courant et peut-être déjà au courant de beaucoup de choses, l'avise que sa famille a trop à perdre en se mettant le clergé à dos.

Mais Bill, dans sa droiture, et sensible à la cause féminine, est incapable de fermer les yeux. Il veut redonner les bienfaits reçus d'une femme extraordinaire.
Ce petit bouquin qui parle de l'histoire vraie déjà bien documentée des Magdelene laundries ressort du lot par l'humanisme d'un homme et la petite histoire simple des préparatifs de Noël d'une famille toute aussi simple. Un coup de coeur!

« Était-ce possible de continuer durant toutes les années, les décennies, durant une vie entière, sans avoir une seule fois le courage de s'opposer aux usages établis et pourtant se qualifier de chrétien, et se regarder en face dans le miroir? »
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Ce genre de petites choses, un titre gentillet qui cache un roman terriblement d'actualité. Micheál Martin présentait ses excuses il y a quelques jours encore, pour les quelques 9000 enfants ayant perdus la vie dans des orphelinats catholiques. Et combien d'autres maltraités, arrachés à leur mère célibataire pour être revendu aux Etats-Unis ou bien pire encore.

Nous sommes ici, transportés en 1985, Bill Furlong vends du bois et du charbon. Il a une vie paisible avec son épouse et ses cinq filles. Lors de livraisons au couvent, il va vite se rendre compte qu'il se passe des choses étranges derrière ses murs.

Ce roman est court, il se lit comme un conte de noël, et l'on ne fait qu'entrevoir la misère de ses pauvres femmes. Malgré tout, on ressort énormément secoués par cette lecture. En tant que lectrice encore plus d'ailleurs et l'on ne peut qu'être révolté par tout cela. L'état a couvert l'église catholique pendant si longtemps et ne commence seulement qu'à reconnaitre ses torts et a présenter des excuses au fur et à mesure que les choses sont révélées.

J'ai adoré les descriptions de la vie irlandaise qui est tellement réaliste. Malgré les années écoulées, j'ai trouvé que la vie n'avait pas trop changé. Je m'y suis vraiment vu, moi qui y séjourne depuis 2012.

Bill est un personnage touchant, peut-être un peu naïf, mais qui ouvre les yeux progressivement. Son épouse m'a un peu choqué, elle sait clairement ce qui ce passe au couvent mais choisit de fermer les yeux. C'était sans aucun doute très courant pour l'époque mais c'est extrêmement choquant trente ans plus tard.

Enfin, j'ai aimé retrouvé la plume de Claire Keegan. Ce n'est pas la première fois que je lis un de ses romans et je suis toujours conquise par son écriture simple, poétique et pleine de pudeur.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Claire Keegan commence par nous camper le décor : Irlande, milieu des années 80 du siècle dernier; les fermetures d'usine, la précarité, les longues files de chômeurs, les jeunes qui émigrent pour Londres et Boston, New York. Il pleut. Noël approche. Elle nous parle aussi du passé de Bill Furlong, personnage principal de ce récit. Un passé douloureux et clément à la fois.
Dans ce décor évoluent la petite famille de Bill, les habitants de la petite ville de New Ross en Irlande, les soeurs du Bon pasteur...et les souvenirs.

L'ambiance est feutrée, envoûtante. Les filles de Bill ont écrit leur lettre au Père-Noël, les petites affaires de Bill marchent correctement, les projections d'avenir pour les cinq filles sont au beau fixe.

Pourtant le coeur de Bill Furlong frémit devant une souffrance sue de tous, mais tue. Claire Keegan nous convie dans ses pensées, ses doutes, ses tourments, ses peurs face à une bienséance qui s'est imposée et qui règne en maître. Elle a laissé libre cours à des abus auxquels Bill, dans un élan de tendre humanité, aura le courage de s'opposer, malgré les mises en garde et qu'il fera taire à sa manière.

L'écriture effleure l'horreur. Elle nous souffle, nous grandit.

Une histoire dédiée aux femmes et aux enfants qui ont subi la claustration dans les blanchisseries de Magdalen en Irlande.

En dire plus serait bien dommage. Fuyez d'ailleurs la quatrième de couverture bien trop gourmande. Laissez-vous simplement happer par la générosité inspirante de cet homme. Profondément humain et qui s'affranchira des règles pour fouler le chemin volontaire de l'altruisme.
Ce récit ne se résume pas, il se vit.

« Bientôt, il se ressaisit et conclut que rien ne se reproduisait jamais ; à chacun étaient donnés des jours et des occasions qui ne se présenteraient pas une seconde fois. Et n'était-ce pas doux d'être là où on était et, par exception, de laisser l'atmosphère vous ramener dans le passé, malgré le bouleversement, au lieu de toujours examiner la mécanique des journées et les difficultés futures, qui n'apparaîtraient peut-être jamais. »
Ma co-lectrice de Bookstagram @emlespetitsplaisirs, m'a conseillé un film poignant réalisé sur ce douloureux sujet irlandais The Magdalene Sisters. Rendez-vous pris !
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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1985 en Irlande. Bill Furlong, marchand de bois et de charbon, va faire une livraison pour le couvent voisin. Il rencontre dans le hangar à charbon une jeune femme visiblement hébétée et qui a passé la nuit au hangar. Les explications données par la religieuse sur place sont plutôt obscures.

Le brave homme va comprendre que les rumeurs selon lesquelles de jeunes femmes ayant fait preuve "d'inconduite" sont retenues contre leur volonté dans ce couvent, sont bel et bien fondées.
Ces pauvres jeunes femmes sont exploitées à de durs travaux de blanchisserie et leurs enfants naturels placés auprès de familles adoptantes, dont beaucoup en Amérique.

Furlong va tout faire pour aider la jeune femme, malgré les réticences de sa femme et l'opinion ambiante, les gens ne se sentant pas concernés par cette affaire d'Eglise.

Au travers de ce récit court mais très évocateur, même si aucune institution n'est nommée, on comprend bien qu'il s'agit des "Magdalen sisters" de triste réputation. J'avais vu le film consacré à ce sujet il y a quelques années et ce livre est un bon complément littéraire.

Il y aurait eu environ 10 000 filles incarcérées, exploitées, des jeunes femmes séparées de leurs bébés, sans compter les morts d'enfants. Peu de chiffres sur les nourrissons morts ou envoyés à l'adoption sont disponibles. Ces institutions étaient gérées conjointement Etat irlandais/ Eglise catholique et il a fallu attendre 2013 pour que le gouvernement irlandais présente des excuses.

En France aussi des abus ont été commis dans certaines institutions pendant la même période, on peut penser surtout aux filles "du Bon Pasteur".. une association vient d'être créée par les anciennes de cette institution pour que les torts dont elles ont été victimes soient reconnus.

Le livre joue sur la sensibilité que l'on peut ressentir mais j'aurais aimé qu'il y ait plus d'informations sur le vécu de l'héroïne, le fonctionnement de l'institution.. néanmoins c'est un très bon témoignage des dérives d'une époque et d'une société...

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Elle n'a pas eu besoin de mots savants pour parler de la douleur. Claire Keegan est aller puiser dans le décor de tous les jours quelques mots, ce genre de petite chose, que l'on peut voir, ou que l'on peut dire avec un étonnement à peine dissimulé, comme page18, le mioche de Mick était à nouveau sur la route à ramasser des brindilles, il pleuvait à verse.

C'est dans le quotidien de Bill Furlong, que va surgir l'impossible, simplement, avec une banalité crue, un peu comme pour le mioche de Mick.

Furlong était parti de rien. Moins que rien ajoutait Claire Keegan. Ces mots si simples, une jeune fille les souffle "Monsieur, vous voudriez pas nous aider ? " A la page 47.
"Furlan sentit qu'il faisait un pas en arrière. Emmenez-moi seulement jusqu'à la rivière. La réalité claque et ébranle toute la stature de Furlong, lui qui a pu se marier et qui veille sur 5 jeunes filles."

Non une jeune fille aux pieds nus, dans ce froid de décembre, ce n'est pas possible ?

La force et la beauté de ce livre se précise par ces petites choses qui ne sont jamais à leur place. "Vers qui se tourner suggère Claire Keegan ". Une fois encore il envisageait d'emmener cette fille dans la maison du prêtre. Il lui faut juste y penser pour que son esprit lui dise, stop ! les prêtres étaient au courant.


le même décalage se retrouve entre les mots de la jeune fille et les digressions de la mère supérieure une grande femme qu'il reconnut pour l'avoir vu à la chapelle. " Il doit avoir faim dit-elle, qu'y a t-il maintenant pour le nourrir ? Elle me laisserait peut-être l'allaiter à nouveau avant de le vendre.
"Tu as un enfant ?" demande Furlong.

La narration est la plus épurée possible. Tout est dit sans tomber dans le pathos. Avec sa carcasse d'homme secret, toujours actif, Claire Keegan écrit un portait d'une grâce infinie, faite de maladresses, et porté par un coeur qui ne calcule rien, et qui ne cesse d'aider, corriger, servir.
Sa tendresse pour les femmes glisse sur les voix féminines, comme si sa propre mère était face à lui, dans le même dénouement, implorant la même requête.

"À une époque plus ancienne ç'aurait pu être sa propre mère qu'il sauvait, si sauver était un mot adéquat. Et Dieu seul savait quel sort il aurait connu et où il aurait pu finir. Page 112."

Toute l'histoire des enfants illégitimes, est restituée, sous la forme d'un hommage poignant aux femmes irlandaises. le scandale qui a disqualifié l'église catholique est lui aussi parfaitement souligné.

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