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3,93

sur 3226 notes
Attention: ne lisez pas la quatrième de couverture, je trouve qu'elle en dévoile trop.

Encore une fois, Douglas Kennedy analyse avec finesse la psychologie de ses personnages. Il sait montrer les symptômes apparents d'un mal bien plus grave qui ronge au moins deux d'entre eux.
Il parvient à faire en sorte que le lecteur ressente divers sentiments pour Ben: compassion, exaspération, dégoût, envie de le secouer... Cela m'a mise mal à l'aise. J'éprouvais de la compassion pour lui malgré ce qu'il avait fait. Je souhaitais qu'il s'en sorte. L'auteur réussit très bien à faire nager son lecteur en eaux troubles quant à Ben. D'un côté, on comprend son mal être, et de l'autre, on ne peut s'empêcher de frémir quant à ce que les circonstances, et plus tard, la peur, le poussent à faire.
Les sentiments de Ben sont très bien décrits et analysés, ce qui fait justement que le lecteur se met à sa place, et le comprend si bien.
[...]
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J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Douglas Kennedy et une intrigue très bien ficelée. J'ai en particulier apprécié les descriptions de la société américaine et cela m'a fait bizarre de faire un retour en arrière dans les années 90 - mais c'était plaisant.
En revanche j'ai trouvé dérangeante cette lecture. C'est probablement volontaire de la part de l'auteur mais j'avoue avoir été assez choquée de la manière dont le personnage principal se met à tout orchestrer et manipuler après un geste censé être non prémédité. Certes il y a des douleurs, des renoncements difficiles mais on a surtout l'impression que "tout se goupille bien". Cela m'a déçue et j'avoue avoir sauté des passages dans les deuxième et troisième parties. Mais je peux comprendre qu'on adore car comme dit au début c'est bien ficelé.
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Après avoir adoré "La poursuite du bonheur", j'ai eu envie de découvrir d'autres romans de Douglas Kennedy.

Dans "L'homme qui voulait vivre sa vie", l'auteur nous livre un très bon thriller. Si la première partie m'a tenu en haleine tout du long, la seconde partie nous pousse au questionnement un peu plus philosophique en nous demandant si après avoir commis un crime, la vie peut-elle réellement nous offrir la possibilité de vivre notre rêve malgré tout ? J'ai aimé cette dualité, ce roman et ses personnages ne sont ni tout blancs, ni tout noirs et cela nous pousse à la projection. Et si moi, j'étais à telle ou telle place, comment réagirai-je ? "L'homme qui voulait vivre sa vie" c'est avant tout l'histoire d'une quête effréné du bonheur au prix de renoncements, que ce soit dans la perte d'êtres chers ou dans la fin d'une tranquillité d'esprit.

En résumé, ce roman a été une très bonne lecture. Je suis convaincue du talent d'écrivain de Douglas Kennedy. Cependant, j'ai trouvé que la fin s'enchainait un peu trop vite surtout en comparaison au 3/4 du roman où l'auteur prend bien son temps. C'est ce point qui m'a laissé un petit goût d'inachevé, de trop peu.
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Pendant toute la première partie du roman, on suit les ateroiements d'un gars friqué en parfaite santé qui a un travail à responsabilité, deux enfants plein de vie, une superbe maison mais qui s'ennuie et se plain de tout alors qu'il a pas de cartes en mains pour être heureux et de raisons de savourer la vie. Si on rajoute à cela le fait qu'il n'y a pas d'intrigue (à part une banale affaire d'adultère), ça donne une lecture qui pour moi a demarré de manière si exaspérante que malgré le magnifique style de Douglas Kennedy et sa sublime manière de croquer la psychologie des personnages, j'ai bien failli m'arrêter là. Et finalement, des mois après j'y suis revenue et là c'est un tout nouveau livre qui s'est offert à moi : prenant, exaltant, aventureux. Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre surprise.
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Mon second roman de Douglas Kennedy! J'avais beaucoup aimé "une relation dangereuse"! Et celui ci est également très bien conçu, un dénouement surprenant, une leçon de vie dans une Amérique qui nous fascine et en même temps nous révulse...
Un vrai bon moment de lecture.
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Un bon livre ! L'histoire d'un homme au rêve américain accompli et qui pourtant va se retrouver seul face à lui même. Un rythme assez lent au début et qui s'accélère au fur et à mesure. L'idée est originale et parfaitement mise en scène. Une histoire improbable et passionnante d'un homme qui reprend sa vie à zéro.
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Bien le confinement m'a poussé à m'attaquer à cet auteur, dont le nom ne m'était pas inconnu, mais jusque là, j'avais résisté ; mais c'était le « jour d'avant le confinement 2020 ».
Tout de suite les lignes m'ont fait pensé à une série « desesperate house wifes »…
Au fil des pages, j'imaginais très bien cette petite vie d'américain assez fortuné, couple typique : deux enfants, un très bon métier, un amour de jeunesse,…le typique WASP.
Certains lecteurs parlent de roman policier,…pour moi, aucunement. Pour un roman policier, il me semble qu'il faille au moins une enquête, et là…
L'histoire est en partie bien menée. L'adolescence du protagoniste et sa passion pour la photo, son orientation professionnelle, ses morts déjà providentielles, sa mise en couple.
Et comment, le sentiment d'étouffement monte peu à peu…
Ce qui m'exaspère un peu plus, ces crises de nerf au début et cette lenteur, qui fait que l'on tourne un peu en rond.
Douglas Kennedy nous tiens en haleine au long de ce roman de manière plus ou moins prenante.
Particulièrement bien mené à mon sens, la rencontre avec son « adversaire » et la préparation de la suite…Quelle maitrise.
Le personnage central pense maitriser son destin…Mais ce que la raison ignore …Et là les choses commencent à lui échapper quelque peu .....
Comment se sortir de ce qui annonce une « embrouille »,…et deuxième coup du sort…
Sur le moment, je me suis dit « n'importe quoi »…puis en réfléchissant : BEN victime de GARY ( cette discussion sur l'art de la photo) qui l'empêche d' assouvir sa passion. Puis, passage à l'acte... Il y parvient en usurpant donc son identité ( GARY photographe arrogant sans succès), avec un acte quelque peu délictueux…succès.Le Gary arrogant, sans talent reconnu, devient un photographe avec des qualités reconnues...
nouveau coup du sort, nouvelle chance,…mais dans l'autre sens.
Ce nouveau personnage qui renait, d'ailleurs renait-il ? est victime de GARY et du coup nouvelle grande question sur l'exercice de sa passion, qui semble se heurter au même problème qu'au départ.
La boucle est bouclée : 3 photographes, un individu, un seul talent reconnu.
Du coup, …la fuite…mais, comme son copain de départ l'avait dit : réfléchir à ce que l'on a et se dire que finalement la vie que l'on a n'est pas forcément si mal et qu'il faut lutter pour l'améliorer et non fuir,…du coup, retour vers son second amour…à nouveau la boucle est bouclée ; pour combien de temps ?
Certains lecteurs, sont très déçus : c'est un droit. Les situations ne sont pas rocambolesques, mais plutôt bien menées…quant à dire que l'histoire est amorale : donc le meurtrier ne serait pas puni …perdre sa femme, perdre ses enfants, avoir eu une gloire éphémère…parceque si Ben s'est heurté à GARY en terme de talent, le nouveau Ben se heurte de nouveau à GARY et son talent inégalable de portraitiste …
Dire donc, que la fin est heureuse…je dirai retour à la case départ dans un autre état, avec une nouvelle famille, mais avec les mêmes difficultés.
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J'ai fini hier soir L'homme qui voulait vivre sa vie, de Douglas Kennedy et je ne saurais que trop vous le conseiller !! En voici l'histoire : Ben Bradford est un brillant avocat de Wall Street marié à une femme ravissante. Pourtant il est triste, déprimé et hypocondriaque, car, tout n'allant toujours pour le mieux dans le plus "snob" des monde, Beth, son épouse, a un amant…
Un roman noir comme l'amour.
Le style de Douglas Kennedy est très agréable à lire et il nous tient en haleine tout au long du livre. Bref, j'ai beaucoup aimé !!!!! Par contre, je déconseille de lire la quatrième de couverture qui dévoile une partie du suspens :-/

Bonne lecture :-)
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Un roman où il fait bon se plonger. Un roman d'amour et d'action, de suspense et d'évasion. L'intrigue est superbement menée, les aventures et déboires se succèdent de manière habile, avec simplicité et naturel. Kennedy joue d'élégance dans la description des décors et des sentiments, tout en conservant une modestie incroyable, à l'image de son personnage principal. Ce dernier est un personnage complet, car complexe : avocat-photographe gâché, puis photographe à succès à l'identité cachée. On s'attache à lui aussi bien qu'on s'y identifie, et c'est là qu'intervient le génie de Kennedy. Ben Bradford, l'homme qui voulait vivre sa vie voyage, et nous fait voyager, d'Ouest en Est, puis d'Est en Ouest des Etats-Unis. J'ai obtenu le statut de Copiste sur ce site, grâce à (ou bien à cause de...)ce roman, mais j'ai surtout dû en fatiguer certains, tant les citations que l'on peut tirer de ce livre sont multiples. Tantôt des aphorismes réfléchis, tantôt des mots d'amour, tantôt des notes d'humour... Kennedy m'a fait lire la liberté.
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Une vraie révélation, c'est un livre qui se lit d'une seul trait, description qui te met facilement dans le décor, personnage très Humain et surtout c'est l'un des rare livre que j'ai lu qui te présente non un seul élément perturbateur dans l'histoire mais trois, ça m'a fait l'effet des montagne russe ( l'excitation sans les haut le coeur), fidèle a lui même, kennedy reste un écrivain imprévisible sachant manier finement la recette d'un roman d'été intéressant, attachant et révélateur.
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