Au pays des hommes blancs

J'attendais beaucoup de ce papou. Il y a de nombreuses, trop nombreuses contradictions dans son discours. La "com" autour de "sa" forêt c'est son busyness. Vu de près c'est pas du joli, joli. Il ne s'oppose qu'à la vente de grumes à l'exportation dans une province de Papouasie. le reste, si c'est légal,.....ben.....c'est légal. Rassurez vous, grâce à ce chef papou, si vous mourrez à cause de la déforestation et que celle-ci est permise légalement,.....ben....vous aurez eu une mort légale.
Non mais franchement quel discours conformiste ! Pas un mot sur les racines du mal, sur le capitalisme fou, sur la dictature communiste chinoise premier prédateur de ses arbres, rien sur les méfaits de la mondialisation ! Rien sur l'explosion démographique et la course au mode de vie occidental ! Rien sur les supers profits des multinationales ! Rien sur l'état prédateur de forêts qu'est la Malaisie aussi impliquée dans la déforestation de son pays. Rien sur l'aberration des plantations d'huile de palme (ou si peu !) Et son film, oui, il a fait un film : soutenu par l'entreprise TOTAL ! Ne me croyez pas sur parole, allez voir ce qui est écrit en tout petit au générique de fin....

Ce bouquin est extraordinaire.
A travers son regard logique et plein d'humour, Mundiya nous présente les "Blancs" à sa façon, et il est vrai que certaines habitudes ou coutumes sont des plus étranges en Europe... Je découvre sous un autre angle plein de facettes de mon quotidien, et je remercie chaleureusement l'auteur de m'avoir fait autant rire et réfléchir en si peu de pages - une fois fini, j'ai été surprise qu'il n'y ait plus de feuilles à tourner !
Un livre qu'il faut absolument lire, n'hésitez pas un seul instant !