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3,43

sur 818 notes
Un lecture un peu laborieuse pour moi, et j'en suis désolée.
J'aime la démarche de l'auteur, poursuivie de livre en livre: elle met sa belle écriture au service d'un sujet sur lequel elle se documente de manière approfondie et qui sert de cadre au déploiement de personnages souvent très attachants.
Ici, elle s'est intéressée au trompe l'oeil et à la peinture dite de "décors" et nous permet d'approcher de façon précise les techniques mises en oeuvre dans toutes les applications possibles de cette formation.
J'ai trouvé que c'était était un peu austère, même si j'ai bien aimé son personnage principal Paula, jeune fille moderne en formation, qui va apprendre aussi l'autonomie, tout en étant en situation de précarité puisqu'elle est employé, souvent pour de courtes périodes sur tel ou tel chantier, en France ou à l'étranger.
l'histoire manque peut-être d'une intrigue?
le sujet n'est peut-être pas suffisamment propice à l'émotion?
Dans ce livre là de l'auteure, que je suis avec intérêt, j'ai trouvé que l'équilibre entre humain et technique était peut-être moins réussi que dans d'autres.
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Super un nouveau "Kerangal"!
Écrire sur la peinture, osé!
D'aucun dirait qu'il n'y a pas plus étranger qu'un art à un autre art.
J'aime l'écriture de Maylis de Kerangal, son rythme, ses descriptions... Mais arriver à l'adapter à la peinture n'est surement pas très facile.
Effectivement, le rythme des descriptions est effréné, peut-être un peu trop, et aussi un peu trop technique. On en perd les personnages, les lieux et on a l'impression de se retrouver dans un manuel technique décrivant les techniques du trompe l'oeil… et sur un volume de 280 pages, ça fini par lasser.
Oh deception quand tu nous tiens.

Les plus : l'écriture , le rythme
Les moins : le côté manuel technique
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Coup de coeur

Après la première représentation de « L'enlèvement au sérail » en 1782 à Vienne, une phrase de l'empereur Joseph est restée très célèbre : « Une musique formidable mon cher Mozart, mais il y a cependant quelque chose... Il y a je pense trop de notes dans cette partition ! ».Sur quoi, Mozart répondit : "mais quelles notes voulez-vous donc que j'enlève ?".
Chez Maylis de Kerangal, c'est pareil. Il n'y a pas trop de mots. Il n'y a pas un seul mot inutile. Pourtant elle n'en est pas avare. Des phrases longues comme un jour sans fin qui donne le rythme si particulier de son écriture. Des mots qui se transforment en délectation sonore, des mots qui deviennent choses. En égrainant des listes de matières, de couleurs, elle parvient à créer de la poésie là où tout autre n'aurait écrit qu'un manuel technique de peinture. Tout est sublimé.

Pourtant l'histoire est simple, le sujet peu racoleur. « Un monde à portée de main » nous conte le parcours sentimental et professionnel de Paula Karst, étudiante en peinture trompe l'oeil.
De l'école Bruxelloise, au salon d'Anna Karenine, en passant par les plateaux de Cinecitta, pour terminer à Lascaux, la jeune peintre en décor, Paula reconstruit le réel et se construit elle même. On pénètre dans un monde souterrain où le marbre, les textures, les pinceaux, les couleurs deviennent sensuels. Roman d'apprentissage par certains côtés, roman psychanalytique par d'autres, hommage au travail de la main de l'homme, hommage à la beauté, c'est tout à la fois. A moins qu'il ne s'agisse d'un traité d'archéologie de soi...

Hypnotisée, fascinée, submergée, j'ai vécu un moment de grâce absolue.
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Une jeune femme, en pleine recherche d'elle-même, devient peintre en décor, modifiant ses attentes et sa perception de la vie.
Après un RÉPARER LES VIVANTS, roman glacial, technique & tellement humain sur une transplantation de coeur, de Kérangal revient avec un livre hautement précis & amoureusement technique. Mais le charme opère moins. La faute à quoi? Des situations qui partent dans tous les sens, des projets de boulot qui font palpiter notre coeur et relâchés aussitôt. C'est le jeu de cette vie qui court d'un chantier à un autre, mais on se lasse vite. L'auteure s'investit sans faillir mais le sujet est peut-être le problème du livre. Les informations sont lassantes, malgré une dernière partie sur la grotte de Lascaux, historiquement exacte et foncièrement renversante. L'intérêt autour de cette peinture de décor touche moins, et on pourrait même évoquer de la part du lecteur, un ras-le-bol en cours de route.
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Comme certainement beaucoup c'est avec "Naissance d'un pont" que j'ai découvert Maylis de Kerangal et son style particulier. C'est avec "Réparer les vivants" que j'en ai fait une de mes auteures à ne pas manquer. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture de "Un monde à portée de main", impatiente de découvrir cet monde de la peinture.

L'histoire : Paula a tardé à trouver sa voie. Jusqu'à ce qu'elle entre dans cette école de peinture à Bruxelles. Pendant 6 mois elle va apprendre à peindre les matières, toutes les matières que la nature puisse proposer. Son avenir : la décoration, le faux, l'imitation à la perfection, pour de l'architecture d'intérieur ou pour le monde du spectacle. Un enseignement douloureux et la naissance de fortes amitiés.

J'ai retrouvé ce que j'avais apprécié dans mes précédentes lectures citées ci-avant : une écriture nette, précise, incisive, qui s'appuie sur un travail fouillé, documenté. Cet art du faux est décrit avec une précision extrême. Les énumérations sont nombreuses (type de pinceau, liste de matières ultra détaillée, couleurs, techniques, etc).

Mais, car il y a un mais (que vous sentez venir depuis le premier paragraphe) je n'ai pas été touchée par le destin de Paula, par ses interrogations, ses doutes, sa souffrance, sa passion. Ses 6 mois d'apprentissage sont longs, très longs. Et il ne se passe pas grand chose. La suite de sa carrière entre décor d'appartement et incursion à Cinacita ne m'ont pas fait vibrer. Je me suis accrochée pour aller au bout de ce livre, espérant à chaque nouveau chapitre qu'il m'apporterait enfin une émotion. Ma récompense : les 60 dernières pages et le récit de la découverte de la grotte de Lascaux et la réalisation de Lascaux 3. Mais ce que j'ai aimé n'est pas l'art de reproduire mais l'Histoire de l'Art et des Hommes.

Bref, une déception tout en reconnaissant la qualité de l'écriture et le travail de recherche et de précision sur le sujet traité. Et si il faut interpréter ce livre sur le travail du faussaire comme une réflexion sur l'écrivain et la création, alors c'est tordu et raté.
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Le lecteur suit les vies de Paula, Jonas et Kate. Cependant, Kate est au centre du roman. De l’école de peinture aux premiers boulots, en passant par la reproduction d’oeuvres ou la restauration d’anciens ouvrages et/ou bâtiments, rien n’est épargné. Maylis donnent des descriptions précises, très bien documentées ; le vocabulaire est pointu. Le lecteur voyage dans différentes villes, pour suivre ces passionnés d’art. C’est une immersion dans le milieu très fermé des artistes peintres.

Et quelle plume ! J’adore la façon d’écrire de cette auteure ! Pourtant, j’aurais apprécié un fil conducteur plus “présent. J’ai préféré Réparer les vivants qui, pour moi, reste un de mes coups de cœurs en littérature française.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Ceci est ma seconde tentative (et sûrement ma dernière) pour lire un roman de Maylis de Kerangal. J'ai déjà tenté l'expérience il y a deux - trois ans face au succès de cette romancière. Piquée de curiosité, mon libraire m'avait conseillé "Naissance d'un pont", qui m'est tombé des mains car le sujet est bien trop éloigné de mes centres d'intérêts (le BTP, les détails techniques). Pour "Un monde à portée de main", le sujet est beaucoup plus évident pour moi qui travaille dans l'art... Et force est de constater que cela ne m'aide pas à entrer dans l'univers de la romancière. J'ai l'impression d'assister à un exercice de style avec un rendu certes malin, brillant et bien réalisé mais totalement à côté d'une quelconque émotion. Tout est très bien décrit : personnages, lieux, technicités, couleurs... mais pour moi il n'y a pas d'incarnation, pas de lien, pas de souffle. Tout est extrêmement plat et répétitif. Et je dois dire que les phrases de 45 lignes où on enchaine les synonymes et les virgules... je n'en peux plus.
J'ai arrêté à la page 75 après deux semaines poussives de tentative de lecture.
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Je ne referais pas l'histoire de ce roman dans le détail. Paula est une jeune femme d'une vingtaine d'années qui décide de faire une école de peinture à Bruxelles où elle va apprendre pendant 6 mois très denses l'art de la copie. Aimant la peinture et m'y essayant moi-même à très très petite échelle, j'ai aimé tout ce qui avait trait à ce domaine. Les couleurs, les pinceaux, les techniques, le regard...
Je comprends que certains se soient sentis un peu perdus. J'y ai trouvé, toutefois, quelques longueurs, notamment une grande partie de son séjour à Cinecitta.
Pour moi le fil du roman n'était qu'un support pour parler peinture. Maylis de Kerangal, si elle n'est pas elle-même peintre, s'est drôlement bien documentée.
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Je n'avais jamais rien lu de Maylis de Kerangal avant ce roman. J'avais vu au cinéma Réparer les vivants que j'avais beaucoup aimé mais j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteure lors du Fête du Livre et également lu un article qui lui était consacré dans le magazine Lire de Septembre dans lequel elle parle de son travail d'écriture mais également du lieu dans lequel elle écrit.

Quand j'ai la chance de rencontrer un(e) auteur(e) celui-ci me donne l'envie ou pas de le lire et ce fut le cas pour Maylis de Kerangal. Elle a à la fois une fougue mais une douceur qui me séduisait, la recherche du bon mot pour parle de son travail, mais aussi une simplicité et parler du trompe-l'oeil cela m'interpellait car dans une autre vie j'ai eu l'occasion d'être en contact avec des personnes qui exerçaient ce travail.

Le trompe-l'oeil vous connaissez ?

Le trompe-l'oeil est la rencontre d'une peinture et d'un regard, il est conçu pour un point de vue particulier et se définit par l'effet qu'il est censé produire. (p36)

Ne vous est-il pas arrivé de passer la main sur un mur pensant ressentir le contact du bois, du marbre et vous apercevoir que ce n'est finalement qu'une reproduction picturale, n'avez-vous pas vu dans une ville, sur un mur une peinture donnant l'illusion d'un escalier, d'une rue, de fenêtres etc…. alors qu'il ne s'agit finalement qu'au départ d'un mur aveugle ? Voilà c'est cela (entre autre) le trompe-l'oeil.

Donc je connais un peu ce domaine mais je ne connais rien de l'écriture de Maylis de Kerangal, de son univers et je rentre dans ce récit sans aucun a priori.

Le roman se divise en trois parties :

Imbricata : flash-back sur le passé de Paula, ses errances en attendant de trouver enfin sa voix et d'entrer dans l'école de la dame au pull à coll roulé noir à Bruxelles, rue de Parme…
Le temps revient : après son diplôme, l'attente, l'espoir des jobs, souvent de courte durée mais qui l'emmènent un peu partout, à Moscou pour un décor pour une puis Rome
Dans le rayonnement fossile : son arrivée et son travail à Lascaut pour réaliser les peintures rupestres dans le Lascaut bis.
Il y a des formes d'absences aussi intenses que des présences, c'est ce qu'elle a éprouvé en pressant son front sur le grillage, tendue vers ce monde qui s'ouvrait là, occulte, à moins de dix mètres, une grotte où l'on avait situé rien de moins que la naissance de l'art. (p246)

Cette dernière partie est une belle mise en parallèle des premiers signes d'art, des premières représentations par l'homme avec le travail de ces copistes qui devront se glisser dans l'esprit et le corps des premiers artistes. Ayant visité une grotte de peintures rupestres, je vous assure que l'on est saisi par l'ambiance, les sentiments que dégagent ces fresques vieilles de milliers d'années.

C'est un roman mais presque un documentaire sur la formation et le travail de Paula, l'héroïne et narratrice de ce récit tellement il contient d'éléments, d'indications sur les matières, les peintures, les couleurs etc…. mais à travers ceux-ci on se rend compte de la minutie dont doivent faire preuve ces artistes, car il s'agit bien d'artistes, tant leurs réalisations doivent tromper ceux qui les regardent. J'ai particulièrement été impressionné par cette jeune femme qui au-delà des composants qu'elle doit utiliser, doit s'imprégner de l'atmosphère, l'époque, l'environnement et des conditions de réalisation de l'oeuvre première afin de pouvoir la restituer parfaitement.

Nous vivons au rythme de Paule, de ses co-locataires et amis : Jonas, le génie, l'instinctif, le troublant Jonas vers lequel Paula se sent irrésistiblement attirée, dont les vies vont se trouver mêler comme un mélange de teintes et Kate, la flamboyante, qui apparaîtra et disparaîtra au gré de ses jobs.

C'est un récit sur l'apparence, la copie aussi vraie que le réel, les matières, les odeurs, les couleurs sont omniprésentes. D'ailleurs nombreuses sont les références aux couleurs : rue du Métal, rue de Parme, la femme au pull à col roulé noir, la femme aux cheveux acajou…. encore plus identifiables que par un prénom.

J'ai cherché sur Internet et l'école dont parle Maylis de Kerangal est l'Atelier van der Kelen, qui est bien rue du Métal à Bruxelles et que je vous invite à découvrir.

L'écriture de Maylis de Kerangal est très particulière : de longues phrases qui donnent un rythme à la lecture, constituées de petits éléments entre virgules qui permettent d'éviter l'essoufflement, comme un flux de paroles, de pensées qui se succèdent.

Je n'ai eu aucune difficulté dans ma lecture, peut-être parce que certains mots m'étaient plus ou mois familiers, je n'ai pas eu de longueurs, on découvre tout un univers : les marbres, les roches, les bois, les techniques pour parvenir à la perfection. Et d'ailleurs qu'importe si on ne comprend pas tous les mots, ils sont là principalement pour faire comprendre la complexité du travail.

J'ai particulièrement aimé la partie où Paula est à Rome, dans les studios de la Cinecittà, qui est truffée de petites anecdotes sur les décors de certains films, du temps de l'âge d'or du cinéma italien, mais aussi la partie sur la vie des trois étudiants, leurs trois façons différentes d'aborder leur formation, l'instinctif (Jonas), la persévérante (Paula) et la dilettante (Kate).

Paula dans laquelle l'auteure s'est investie, je pense, tellement la restitution de ses sentiments, de ses sens (odeur, toucher) sont présents, dans son ardeur à apprendre, à ne pas choisir la facilité pour obtenir son diplôme en choisissant un thème ardu (réaliser une carapace de tortue), malgré un petit handicap (strabisme de naissance), elle dont le regard n'est pas parfait mais qui lui donne encore plus de volonté à restituer une image parfaite, non déformée de ce qu'elle voit m'a beaucoup plu.

Elle a une volonté farouche, c'est une battante, elle se donne les moyens malgré les sacrifices qu'elle doit faire, les douleurs physiques d'un métier exigeant, demandant patience, minutie, observation, mais aussi faire preuve d'humilité car ils ne sont finalement que des copistes derrière la réalité dans une profession élitiste.

Je suis particulièrement admirative quand un auteur met la lumière sur un domaine peu connu. Apprendre en passant un bon moment de lecture, c'est la meilleure façon d'apprendre.

Je lirai autre chose de Maylis de Kerangal, peut être un peu moins documenté, pour y trouver le même plaisir d'écriture, de rythme, de souffle et confirmer mon intérêt. Elle a choisi de complètement s'immerger dans un monde et on ne peut que la féliciter de son travail de recherches mais je n'irai malgré tout pas jusqu'à dire que j'ai beaucoup aimé. Peut-être un peu trop, justement technique, documenté, et qui étouffe, efface les personnages qui auraient mérité d'être un peu plus mis en avant.

Mais quelle écriture ! Un style à elle, un phrasé, un rythme que j'ai beaucoup aimé.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Je termine mon premier "Maylis de Kerangal". Le choc a été rude au sortir de la lecture d'Anna Karénine, dont mon esprit restait embrumé. Pour imager, c'est comme entrer dans une eau froide. On se dit, mais que fais-je ici ? Ensuite, on se lance. Saisis par le courant, les membres se délient peu à peu, on recommence à respirer, l'étau qui enserrait la tête lâche prise. Voilà comment j'ai ressenti ma lecture dans "Un monde à portée de main", une immersion, une dérive dans un courant.
Un livre est vraiment une rencontre entre un texte et un lecteur. Belle rencontre. En raison du style, phrases longues, dialogues non identifiés intégrés dans l'action. En raison de Paula, fil rouge du récit, et sa tresse dorée portée sur l'épaule, en chignon, sous un bandeau : vrai marqueur d'identité et de son état d'esprit du moment. En raison des descriptifs métiers. J'adore les descriptifs métiers, mais attention, je n'aime pas spécialement lire les fiches métiers sur les sites d'orientation. En revanche, lorsque l'écriture donne à voir et révèle le geste ou la nuance d'une couleur ; lorsqu'elle donne à sentir la térébenthine, ou la crasse d'une chambrée ; lorsqu'elle donne à percevoir la fatigue du geste, l'énervement devant le panneau imposé, le découragement de l'apprentissage, l'opiniâtreté à rester dans la course et la solidarité confraternelle, alors un passage s'ouvre entre deux mondes, celui du lecteur et celui des personnages qui prennent vie.
Depuis longtemps, certains sujets m'intriguent. La peinture en trompe-l’œil par exemple. Comment une telle perfection était-elle possible, était-ce encore de l'art ? Ou encore. La grotte de Lascaux. Comment une telle merveille réalisée à l'aube des temps avait-elle été réalisée ? Était-ce un atelier où des peintres renommés de ce temps s'exerçaient, accompagnés de leurs tâcherons qui réalisaient le gros-oeuvre ? Et comment a-ton pu abandonner au mercantilisme une telle oeuvre, preuve tangible de l'art pariétal et de ce fait, intangible ? Je me suis donc réjouie de voir ces sujets évoqués ensemble dans un roman.
Et aussi d'y rencontrer Anna Karénine, dont Paula est invitée à réaliser certains décors du film réalisé à Moscou. Elle achète le livre pour s'immerger dans l'histoire. Extraits : "...elle tourne lentement les pages... médusée par le façonnage progressif de l'amour taillé éclat par éclat tel un biface du paléolithique, jusqu'à devenir tranchant et capable de fendre un cœur en silence..."
Un coup de cœur pour moi.








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