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3,71

sur 307 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un policier qui se passe au milieu des années 50 sur la côte d'Azur. On y côtoie des personnages réels comme Somerset Maugham par exemple.
La bibliothécaire grande fan de l'auteur m'avait prévenu : ce n'est pas le meilleur de Philippe Kerr. L'est vrai que j'ai trouvé ça un brin embrouillé. de nombreux retours vers le passé ou des références aux livres précédents de la série nuisent au rythme du récit.
Bernie Gunther, ex nazi malgré lui, a trouvé refuge comme concierge du Grand Hôtel de St Jean Cap-Ferrat. Grand amateur de bridge il rencontra Somerset Maugham qui lui demandera de l'aide dans une affaire de chantage.
D'anciens nazis, des personnages qui jouent double-jeu, des qui sont bien glauques, une femme fatale, l'auteur à parsemé son récit de bons nombres d'ingrédients du polar mais chez moi la mayo n'a pas pris. La bibliothécaire m'a parlé d'un autre bouquin qui est un chef d'oeuvre, vais aller lui demander lequel.
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Si l'écriture de Philip Kerr est très plaisante, je me suis tout de même contrainte pour terminer ce livre.
Il a réveillé le schtroumpf grognon en moi - j'aime pas les histoires d'espionnage !
Pourtant ça se passait dans ma région, dans des lieux que j'ai souvent fréquentés (sauf le Grand Hôtel du Cap-Ferrat que l'on n'approche pas si on n'a pas des moyens largement au-dessus de la moyenne)

Pour venir à bout de ma lecture, je suis parti à la pêche aux friandises qui parsèment la lecture :

"Lorsque je ne m'apitoie pas sur moi-même, je joue au bridge, ou je lis des bouquins sur le bridge, ce qui, pour bon nombre de gens, pourrait sembler en soi une excellente raison de se tuer." p 13

"Il souriait par-dessus le marché, tel le loup venant de dévorer la grand-mère, ce qui ne fit qu'exacerber ma haine à l'égard de ce type au physique avantageux et plus jeune que moi. Je sentis une forte odeur d'eau de Cologne, pris note de la coûteuse montre en or Cartier attachée au poignet hâlé du bras posé sur le comptoir et fus soudain saisi de l'envie de couper ce bras pour le lui faire bouffer. p 102

Mais ces délicieuses petites phrases n'ont pas réussi à faire passer mon désintérêt pour l'histoire.
Que les personnes qui apprécient l'auteur, ne me tombent pas dessus… je reconnais son talent, c'est seulement un problème de goût personnel. Depuis un certain temps déjà, je n'arrive plus à lire de romans policiers, alors l'espionnage… n'en parlons pas !
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J'aime beaucoup Bernie Gunther, mais… j'ai été loin d'être convaincu par ce dernier opus de Kerr.
Certes, Bernie reste égal à lui même cynique, impertinent, maniant l'humour sans considération de ses interlocuteurs, et toujours fleur bleue, prêt à tout pour l'amour d'une femme. L'âge avançant s'y rajoutent les regrets et les souvenirs d'un passé, trop riche en déconvenues au goût de l'ex commissaire à la Kripo.
Kerr, arrivé désormais dans les années cinquante avec son personnage, en fait un concierge dans un hôtel de luxe de la Côte d'azur. L'occasion d'y croiser quelques vedettes, et de les côtoyer, surtout quand on joue au bridge, ce qui est le cas de Bernie. Gunter se retrouve à jouer quelques parties chez Somerset Maugham, le célèbre romancier britannique, installé à deux pas. Maugham va vite apprécier le second degré de Bernie et lui confier la tâche de régler un petit problème de chantage auquel il est exposé, de part ses relations homosexuelles.
De fil en aiguille, la suite s'engage sur les terrains de d'espionnage, de la guerre froide, et des espions du KGB infiltrés au sein de l'élite britannique.
C'est là que se perd un peu Kerr. Les intervenants finassent, les doubles ou triples jeu d'espions conduisent à des imbroglios sans grand intérêt. de plus, le fonctionnement très « club anglais » des responsables des services secrets britanniques, plus dans le réseautage façon Cambridge, que dans la lutte contre l'ennemi de l'Est, font que l'intrigue se perd en palabres, et en consommations de cigares et alcools divers.
Quelque part ce n'est pas ce qui a fait le succès des aventures de Bernie Gunter : un témoignage sans concession, et de l'intérieur, de la montée du nazisme et de son fonctionnement dans les années trente, puis durant la guerre. Les extensions après guerre avaient permis au personnage de poursuivre sa route, tout en restant indéfectiblement liées à cette époque. Là, Kerr change la donne et verse dans ces romans d'espionnage britannique, style le Carré.
Désolé, mais ce n'est pas ma tasse de thé... En lisant un Bernie Gunther, je serai plutôt bière et wurst.
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Encore une suite aux aventures de Bernie Gunther et elle fait partie de celle que j'aime le moins, indubitablement. Entre chantages et divers acronymes pour les services de renseignements, Gunther se retrouve encore dans de beaux-draps et à la merci d'une femme fatale. le schéma se répète, marche la plupart du temps mais pas cette fois-ci où j'ai trouvé qu'il y avait en définitive peu de surprises, que le récit pouvait être long et même confus. Je l'ai achevé car j'aime beaucoup la personnalité du héros de Philip Kerr mais j'avoue que côté enquête c'est un peu faiblard... Petite déception donc! Tout ceci ne m'empêchera pas de lire les trois derniers tomes de la série pour autant.

Challenge Les détectives littéraires
Challenge Mauvais Genres
Challenge Déductions élémentaires
Challenge le tour du scrabble en 80 jours
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Je n'avais pas vraiment envisagé de lire en ce premier semestre 2018 « le piège de l'exil ». Mais le décès, le 23 mars dernier, de Philip Kerr a changé la donne. La lecture du dernier roman publié à ce jour de la série Bernie Gunther s'est alors imposée comme une évidence, comme un hommage.

On retrouve dans ce onzième volet Bernie Gunther en 1956, employé comme concierge au Grand Hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat, mais sous une autre identité. Il va se retrouver mêlé à une sombre histoire de chantage, dans lequel est impliqué le célèbre écrivain britannique Somerset Maugham.

Même s'il se fait appeler différemment (Walter Wolf), c'est un Bernie Gunther égal à lui-même que l'on retrouve ici, à la fois cynique, amer et charmeur. Une première chose m'ayant toutefois gêné, c'est sa facilité, lui, simple concierge, à dépasser les barrières sociales et à s'introduire dans des milieux assez huppés. J'ai trouvé cela tiré par les cheveux, peu crédible. Pour le reste, l'histoire est plutôt traditionnelle, émaillée de flashbacks permet de revenir sur les périodes où Gunther a déjà croisé la route du maitre chanteur auquel il est aujourd'hui confronté. le passif entre eux deux est assez lourd...

Un opus au final assez classique, qui se met à ronronner au bout d'un moment autour de cette histoire de chantage un peu confuse qui ne m'a pas particulièrement emballée. Si j'osais, je dirais même que j'ai le sentiment qu'on arrive un peu au bout de cette série, que Philip Kerr a de plus en plus de difficultés à se renouveler. Peut-être qu'à titre d'hommage, j'aurais dû plutôt relire la trilogie berlinoise. Enfin, on verra ce que nous réserve « Bleu de Prusse », dont la publication est annoncée début mai 2018...
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C'est toujours un plaisir de retrouver la verve et la verdeur de Bernie Gunther dans une nouvelle aventure découlant des événements de la Seconde Guerre mondiale. Ça sent quand même un peu la recette éprouvée après onze tomes, mais Philip Kerr réussit à tous les coups à captiver, mêlant savamment personnages historiques et fictifs dans des intrigues hautement crédibles. On retrouve l'humour mordant de Gunther et sa perspicacité légendaire sauf envers la gent féminine pour laquelle il éprouve un faible évident, présent aussi dans tous les romans précédents. le récit se situe dans l'après-guerre, en 1956 plus précisément, à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans le Sud de la France, destination prisée par les célébrités, exilées ou en vacances, dont l'écrivain vieillissant William Somerset Maugham qui réside dans sa somptueuse villa Mauresque. Bernie, quant à lui, officie sous un nom d'emprunt comme concierge au Grand Hôtel. Les subtilités du bridge réuniront ce duo disparate sur fond d'espionnage, de traîtrise et de vengeance.
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J'ai retrouvé avec plaisir Bernie Gunther dans sa 11è aventure.

Cette fois nous sommes en 1950 et Bernie est concierge au Grand-Hôtel d'une ville du Midi de la France sous un faux nom. Il est par hasard amené à jouer au bridge avec Somerset Maugham, auteur anglais très célèbre à l'époque, qui est victime d'un maître chanteur. Un ancien nazi, grand ennemi de Gunther, habite à proximité et a des photos compromettantes de l'écrivain (lui-même espion anglais et homosexuel …). Bernie, reconnu par le nazi, est obligé de servir d'intermédiaire entre les deux hommes… Quelques flashbacks nous apprennent quelles relations dramatiques ont réuni autrefois Bernie et l'ex-nazi….

On retrouve Bernie comme un vieil ami, on connait sa vie, ses malheurs, son humour, son cynisme aussi. Donc cet aspect-là est d'une lecture très agréable. Et le contexte historique est toujours aussi riche et bien documenté. En revanche je dois avouer que les histoires de contre-contre-contre-espionnage (agents doubles ou triples...) m'ont paru un peu embrouillées et je suis un peu moins enthousiaste que la plupart des autres lecteurs de Babelio.

Ce livre a aussi été l'occasion de redécouvrir Somerset Maugham qui était encore très lu il y a une trentaine d'années mais est visiblement tombé dans l'oubli. Je me souviens de quelques-unes de ses nouvelles (il en a écrit plus de 120), particulièrement réussies mais il n'y a que dix livres de lui dans mon réseau de médiathèques, pourtant très riche en littérature…
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"Les pièges de l'exil" est le 11ème volet de la série avec pour héros Bernie GUNTHER, sue 14 volumes au total. Philip KERR a écrit cette saga sans respecter d'ordre chronologique dans les aventures de ce drôle de flic, devenu SS par "obligation", puis détective privé, puis concierge d'un hôtel à Nice (dans ce volet-ci). Quant à moi, j'ai lu ces ouvrages de manière totalement anarchique, mais ça ne m'a pas trop dérangé, car si j'ai lu les six premiers en 2012 dans l'ordre voulu par l'auteur, je n'ai repris ma lecture des suivants qu'en 2020,au hasard de mes rencontres avec ces livres en bibliothèque. Mais j'avais alors une vue d'ensemble assez précise de ce qui avait été la vie de Bernie, personnage que j'ai beaucoup apprécié, grâce à son créateur qui possède un humour cynique dont je suis amateur.
Tous les romans de cette série retracent bien L Histoire des années commençant à la naissance du national-socialisme jusqu'à celles plongeant dans la Guerre Froide, et reflètent bien à mon avis l'atmosphère régnant pendant ces diverses périodes très mouvementées.
En ce qui concerne ce volet, j'avoue avoir été déçu par le côté espionnage de l'histoire, ce qui n'est pas du tout mon genre de lecture car je trouve ces hstoires toujours très compliquées, et celle-ci n'a pas dérogé à la règle.
C'est d'autant plus dommage pour moi car ce livre clôt mes lectures en compagnie de Bernie, et je reste sur une petite déception, mais cela n'enlève en rien toute l'admiration que j'ai pour cet auteur et toute la sympathie pour son personnage
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Oh que l'intrigue est complexe et le nombre de personnages élevé! Il me semble que même le héros s'est perdu dans l'histoire...On est bien vite laché et on ne reste accroché finalement aux pages que par l'épaisseur du personnage principal et par son humour britannique ( je continue toujours à trouver à la fois anachronique et fort subtil!) . Les autres personnages principaux ne sont pas inintéressants ! mais à part cela, bien compliqué!
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J'ai retrouvé avec plaisir Bernie Gunther, alias Walter Wolf, dans le nouvel opus de Philip Kerr, "Les pièges de l'exil". Cette fois-ci, l'ancien flic, ex-détective, ex-membre du SD etc...endosse le costume de concierge du Grand Hôtel de Saint-Jean Cap Ferrat et retrouve, à son corps défendant, d'anciens "amis"...Tout y est, des services secrets britanniques aussi désemparés que flegmatiques, une vraie femme fatale, un écrivain mondialement connu Somerset Maugham, et toute une clique de petits et grands maîtres chanteurs...
😀
Dommage que la traduction, à certains moments, manque de fluidité et que quelques barbarismes soient trop visibles...J'ai préféré celle de P. Berton pour la Trilogie berlinoise...
Lien : https://www.facebook.com/jer..
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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