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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très bon moment en compagnie de Philip Kerr et son enquêteur Bernie Gunther. Toujours avec son franc-parler, son humour cynique et son flair de détective, Bernie nous emmène dans l'Allemagne de 1949. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, où les consciences se réveillent. le héros est tiraillé par son passif de SS et cherche par tous les moyens à éviter qu'on lui reproche un crime de guerre qu'il n'a en définitive pas effectué par choix, comme ce fut le cas de beaucoup d'Allemands. Toujours très désillusionné sur ses contemporains, les enquêtes de Bernie le poussent à découvrir les horreurs dans le camp de Lemberg-Janowska, les recherches médicales avec les prisonniers comme cobayes. Comme de coutume, c'est son penchant pour les femmes fatales qui pousse l'enquêteur à démarrer des investigations qui le conduiront à un guêpier sans nom.

Très bien documenté d'un point de vue historique, la fiction nous happe et les 560 pages défilent toutes seules. Il me tarde de lire la suite. Merci à resogerath de me l'avoir pioché dans le cadre de Pioche dans ma PAL septembre 2018.

Pioche dans ma PAL septembre 2018
Challenge Déductions élémentaires
Challenge Suite vidage de PAL
Challenge Atout-prix 2018
Challenge Mauvais Genres
Challenge le tour du scrabble en 80 jours.

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Retrouver Bernie Gunther après la guerre, en proie aux difficultés politiques et matérielles de l'Allemagne d'après la défaite est un plaisir. On retrouve dans La mort entre autres cette écriture de polar noir porté par un privé miteux qui tranche radicalement avec le contexte dans lequel il évolue. Alors que les premières pages de la trilogie Berlinoise surprenaient, retrouver ce jeu incessant entre un style léger et populaire et un contexte historique dramatique est un plaisir. Imaginer Bogart qui interprétait si naturellement ces personnages au coeur des magouilles d'une dénazification au mieux approximative dans l'immédiat après guerre.
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Une magnifique balade dans l'Allemagne d'après guerre qui dépeint avec justesse le mal être de la populations face aux atrocités de la guerre. Bien traité également la suite à donner aux criminels de guerre petits ou grands ; vaste question.
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La suite des enquêtes du privé Bernie Gunther, après la trilogie berlinoise. Sauf que la trame de celle-ci avait lieu à Berlin dans les années 1930. Là, on est à Munich en 1949. Entre temps, il y a eu une guerre mondiale perdue et une partition de l'Allemagne. Il est rappelé que, alors qu'il n'a jamais été nazi, Bernie Gunther a été enrôlé dans la SS et a servi sur le front de l'Est où il a assisté à de nombreuses exactions. On en saura plus dans d'autres romans comme Prague fatale ou Les ombres de Katyn, sortis en France après ce bouquin (donc soit l'auteur a voulu faire des préquelles, soit je m'interroge sur la cohérence de l'éditeur par rapport à la chronologie des traductions...)... En attendant, Gunther s'est installé à Munich, loin de Berlin, avec sa femme qui a de sérieux problèmes de santé. le détective privé tente de se reconvertir dans l'hôtellerie. Mais il a du mal. et pour cause : l'hôtel hérité de son beau-père offre une vue imprenable sur le camp de Dachau ! Pour le glamour et le romantisme dont les paysages bavarois ne manquent pourtant pas, on repassera ! du coup, il va reprendre son ancienne activité à Munich et une certaine Frau Warzok vient lui demander d'enquêter sur la disparition de son mari, un criminel SS dont elle aimerait avoir la confirmation de la mort pour pouvoir se remarier dans une église catholique. Bernie Gunther va alors enquêter dans les eaux troubles de l'Allemagne d'après-guerre, entre les espions américains, les autorités soviétiques, les agents du Mossad du tout nouvel Etat d'Israël et surtout, le milieu des anciens nazis qui ont des choses à se reprocher et qui cherchent à fuir en Argentine et sont prêts à tout pour que leur existence soit oubliée...
Très bon polar historique ! Si on a aimé la trilogie berlinoise, on aimera forcément La mort, entre autres
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J'ai totalement succombé à l'écriture et à la verve de Philipp Kerr , que je découvre pour la première fois à travers « La mort , entre autres » . J'y ai fait la connaissance de Bernhard Gunther , ancien commissaire de police , ancien membre de la SS mais qui n'a jamais approuvé les errances criminelles du régime nazi .Après la mort de sa. Femme il démarre une nouvelle vie en tant que détective privé. Nous sommes en 1949 , l'Allemagne occupée par les quatre puissances alliées se reconstruit peu à peu au milieu des champs de ruines , et c'est à Munich qu'il démarre son activité . L'une de ces premières affaires va l'embarquer dans une enquête diabolique , où il va faire la connaissance de personnages peu recommandables comme cet agent américain de la CIA affairiste , ces nazis en fuite , ces dangereux scientifiques dont le champ d'expérience sur les cobayes humains s'est prolongé après la fermeture des camps de concentration ou ces membres d'organisations spécialisées en exfiltration de criminels nazis dans lesquelles le Clergé catholique joue un rôle actif . Des rencontres qui vont lui révéler bien des surprises et qui laisseront des traces sanglantes dans leur sillages...
Un roman policier et historique qui mêlent habilement personnages fictifs et protagonistes réels de l'Histoire du XXème siècle , art dans lequel James Elroy est passé maître . Mais ce qui sublime ce récit plein de rebondissements c' est cet humour corrosif so british et cette impertinence jubilatoire dont fait preuve ce détective privé teuton grâce à la plume acérée de Philip Kerr . Passionnant et réjouissant !


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Nous sommes en 1949, d'abord à Munich, puis à Vienne et à Garmisch. Bernie reprend son travail de détective privé et il redevient le spécialiste de la recherche des personnes disparues. Pas des Juifs, comme à Berlin avant la guerre, mais des Nazis poursuivis pour crimes de guerre. Parmi ses clients, une ravissante jeune femme qui veut savoir si son mari (nazi) est bien mort, afin de se remarier. Bernie ne résiste pas à une très jolie femme et poursuit cette enquête malgré des incohérences dans ce qu'il découvre. Des noms, des adresses (à Vienne) et des personnalités étranges…Jusqu'à ce qu'il subisse un tabassage en règle et qu'il parte se reposer à Garmisch-Partenkirchen. Là-bas il va encore retrouver un ancien nazi et être embarqué dans une manipulation dangereuse pour sa vie…

L'atmosphère de l'après-guerre et de la chasse aux Nazis est bien rendue, ainsi que l'imagination débordante de ceux-ci pour fuir sous de fausses identités. En revanche j'ai trouvé l'intrigue elle-même moins fluide que dans les autres volumes de la série. Je n'ai plus que deux volumes à lire dans l'ordre chronologique…Je vais être triste de quitter Bernie…
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Quand j'ai retrouvé Bernhard Gunther en responsable d'un petit hôtel miteux, qui plus est situé pile en face du camp désaffecté de Dachau, j'ai eu un moment de doute. Qu'était-il donc arrivé à mon flegmatique héros ? Heureusement très vite, Bernie abandonne l'hôtellerie pour revenir à ce qu'il fait de mieux : détective privé. Ouf ! Nous voilà à nouveau plongés dans l'ambiance noire à laquelle il nous avait habitués.

On retrouve dans "La mort, entre autres" tous les ingrédients qui ont fait le succès de la "Trilogie Berlinoise", mais un poil plus exagérés, un chouïa moins plausibles. Des blondes vénéneuses, des coïncidences, des nazis sans scrupules, des américains pas tellement plus recommandables, des coïncidences, des dialogues croustillants... et encore quelques coïncidences ! Notre pauvre Bernie se fait mener par le bout du nez durant les trois quarts du récit, parfois au mépris de tout sens commun tant le piège semble évident. Et malgré tout, je me suis encore laissé prendre. Si l'intrigue pêche un peu, le texte est toujours aussi bien mis en valeur par le style pittoresque de Philip Kerr et surtout, ce que personnellement j'apprécie le plus dans cette série, par tout un tas d'anecdotes historiques distillées au fil du récit. Mention spéciale au prologue sur ce point.

Finalement Bernie Gunther, en étant bien plus attirant qu'un manuel scolaire vous permettra tout autant de briller en société !
Lien : http://www.labiblidekoko.clu..
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Tout cela est véritablement passionnant et fait de la mort, entre autres un excellent roman.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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Si vous avez aimé La trilogie Berlinoise, vous devriez apprécier ce nouveau chapitre de la vie de Bernie Gunther qui se déroule ici après la guerre et nous amène dans le singulier labyrinthe des actions de l'Allemagne nazie auprès de certaines fanges d'extrémistes autant Juifs qu'Arabes. Comme à l'habitude l'intérêt se partage entre la géopolitique, l'enquête policière et l'évolution du personnage de Bernie. Tout ça écrit avec le sarcasme facile et un humour noir parfois décapant. Bref je recommande fortement
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Quatrième roman que je lis et à l'instar de ma critique précédente (Requiem allemand),si le dernier quart du livre est vraiment un régal, le début m'a semblé un peu poussif, du remplissage.
Quand Philipp Kerr décrit un personnage, un endroit, vous ne pouvez vous empêcher de lâcher un sourire quand ce n'est pas un éclat de rire. Mais voilà, il le sait! Et alors que dans ses deux premiers bouquins, il vous croquait un personnage en une ou deux phrases, il en use et abuse et ce côté' too much' m'a un peu énervé. Sinon c'est très bien construit, et j'en lirai d'autres avec plaisir!
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
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