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sur 3517 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dix ans que je voulais lire ce livre. Je n'ai pas été déçue une seule seconde. King est un lion si majestueux. Lui et l'amour que Patricia lui voue rend absolument tout magique. Ce livre est un magnifique rêve. Je suis heureuse d'avoir pu plonger maintenant dans la brousse avec eux. Il est très rare que je pleure devant un livre, pourtant il faut croire que cela puisse arriver parfois. Comme cette fois là. J'ai appris à aimer King en même temps que Patricia à appris au narrateur à le faire. Mais le narrateur l'a sûrement moins aimé que moi. Je suis heureuse de ne jamais avoir oublié ce livre, et de m'y être adonnée, dix ans plus tard.
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L'histoire d'une jeune fille, Patricia, élevée en Afrique par son père, qui lui fait partager sa passion pour la faune africaine, s'attache à un lionceau qu'elle a recueilli, soigné et nourri, et qui deviendra le seigneur du parc. On est tout de suite absorbé par le monde mystérieux du Kenya, les animaux sauvages de la réserve d'Amboseli et par Patricia, la petite fille héroïne du roman et sa relation avec King le lion. C'est surtout une fort belle histoire d'amour très cruelle. Mais aussi un compte rendu intéressant sur la vie des occidentaux en Afrique à l'époque des colonies, souvent isolés, et confrontés à des ethnies nombreuses et aux coutumes parfois mystérieuses.
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Nous suivons le narrateur, invité dans une réserve au Kenya. Celui-ci va faire la rencontre de Patricia la fille du gérant de la réserve. Une fille peu ordinaire qui a grandis dans la savane et qui a pour meilleur ami le roi des animaux : un lion.
Un livre qui nous peint les merveilleux paysages qui sont dominés par le Kilimandjaro. Au milieu de tout ça une étrange amitié qui semble indestructible.
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« Depuis la nuit des âges, il n'y avait eu dans cette brousse pour naître, vivre, chasser, s'accoupler et mourir, que le peuple des bêtes. Les bêtes comme la terre demeuraient fidèles aux premiers temps du monde », écrit Kessel. Oui, comme chaque lecteur de ce livre je présume, j'ai été pris d'une sorte d'envoutement en lisant ce récit qui nous plonge dans la brousse africaine. Quelle écriture précise, sans ornement mais pourtant si riche de détails, de descriptions. Je suis les yeux du narrateur devenu mais jusqu'à un certain point seulement. Suis-je le seul à avoir éprouvé ce malaise qui n'a été relevé par aucun des lecteurs qui sont exprimés sur ce site ? Suis-je le seul à m'être dit en tournant certaines des pages de ce livre que la passion du narrateur pour Patricia, cette petite fille de 10 ans à peine, pose parfois question ? Joseph Kessel écrit : «- Pourquoi l'excitez-vous ?, demandai-je à la petite fille. - Pour le rendre enragé, dangereux, dit-elle. Et quand il le sera trop, alors je le ferai tenir tranquille. C'est un jeu. -Mais lui, ne le sait pas, dis-je. -Naturellement qu'il ne le sait pas, s'écria Patricia. Sans quoi il n'y aurait pas de jeu. Kihoro le borgne. King le grand lion. Avec quels partenaires nouveaux et à quelle frontière Patricia allait-elle un jour menait le jeu ? (…) Mais les bêtes ne suffisaient à son jeu, je le voyais bien. La petite fille éprouvait le besoin d'y mêler les hommes afin d'étendre sa puissance dans le même instant sur deux règnes interdits l'un à l'autre. (…). Kessel se serait-il bien vu à la place du Lion, protégeant de ses pattes puissantes cette petite fille ? Par ailleurs, si le narrateur précise qu'il ne partage pas les propos racistes de Bullit, le directeur du parc animalier, il ne s'en trouve pas plus choqué que cela ; Cela ne l'empêche pas d'apprécier particulièrement son hôte : « Nous buvions en silence, un silence nourri, bienfaisant. Au milieu d'un monde torride qui semblait sur le point de se dissoudre, il y avait deux hommes protégés par le même toit, accablés par la même torpeur, heureux de la même paresse, avec, dans la bouche et le sang, la même douceur de l'alcool. Deux hommes en plein accord physique et qui sentaient leur amitié croître de son propre mouvement », écrit Kessel. A propos de « rangers » du parc, ceux-ci sont décrits tels des personnes au rire «barbare » : « les Rangers qui étaient à sa dévotion et dont j'entendais le grand rire puéril et barbare lorsqu'un bond de la Rover ou un chaos ou un virage brutal les projetaient ainsi que des noirs pantins ». Il y a d'autres passages du genre. le Lion a été édité la première fois en 1958 et ceci explique sans doute cela. Les rééditions inévitables ne nécessiteraient-elles pas une remise en contexte en guise d'introduction ?
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Fascinée par les liens parfois extraordinaires qui unissent les animaux à certains humains, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre.
Je n'ai pas été déçue par cette oeuvre qui décrit à merveille les paysages du Kenya, cette réserve au pied du Kilimandjaro, la vie des animaux qui la peuplent et la complicité incroyable nouée entre la jeune Patricia et le lion King depuis la naissance du lion.
On vit ici la très belle et tragique histoire d'amour entre Patricia et King, entre Patricia et les animaux, entre Patricia et son père, entre Patricia et sa mère, entre la mère et le père, ainsi que l'ambivalente relation entre le père, les animaux et le lion. Mais aussi une forte relation entre Patricia et le narrateur.
Ce livre évoque de nombreux sujets à lui tout seul : le lien entre l'homme et les animaux, les coutumes et modes de vies des ethnies (et notamment des Masai), la vie de famille, ses espoirs et déceptions, l'amour et l'amitié.
Il est à la fois sombre et lumineux, beau et tragique.
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Journal de lecture - 25- 26 février 2024

« Dans le grand parc royal du Kenya vit Patricia, une petite fille occidentale. Elle a apprivoisé le lion King, devenu son ami le plus cher. Mais dans le parc vivent aussi les Massaï, de fiers guerriers, et en particulier Oriounga, le plus orgueilleux d'entre eux, qui ne rêve que d'une chose : affronter le grand lion. » ( Les libraires )

L'entrée en matière est lente et tout le roman d'ailleurs sauf peut-être dans les cinquante dernières pages où tout se précipite et où l'on sent poindre le malheur tranquillement. Au départ, on croit que ce roman rejoindra des préoccupations actuelles de préservation de la faune, d'un nouveau pacte avec les animaux et tout nous le laisse croire : le responsable John n'a pas le droit de posséder un fusil ; Patricia, dix ans, connaît tout du parc et entretient avec les animaux un lien très intime, mais surtout avec un lion qui lui apprend tout. le dénouement cependant nous laisse perplexe sur ce point, mais je suis contente d'avoir passé un moment avec le narrateur qui exprime souvent pour nous nos peurs, nos étonnements, nos émerveillements et nos questionnements. Ce roman s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires en France. On en a fait un «  roman culte » selon l'expression maintenant consacrée.
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Lire LE LION de Joseph Kessel, c'est s'offrir plusieurs plaisirs de lecture.

Celui d'un beau conte, relatant l'histoire attachante et tragique de la relation fraternelle entre une petite fille et un lion devenu son compagnon de jeu.
Un conte, certes, mais dont les personnages, loin d'être stéréotypés, sont dotés d'une personnalité, finement analysée qui se révèle dans chacun de leurs gestes ou de leurs regards.

Celui d'un documentaire animalier sur la faune de la réserve d'Ambolesi au Kenya et sur les paysages qu'offre ce parc au pied du Kilimandjaro.
Toutes les images de ce que la télévision nous a présenté de multiples fois s'étalent ici sous la prose souple, ample et majestueuse de Kessel. Paysages immobiles, animaux au repos ou dans leurs courses folles, bruits, odeurs couleurs, tout est là pour nous faire partager un monde qui a conservé sa primitivité.

Celui aussi d'un récit de voyage. Kessel signale dans la page liminaire de son roman ( car il s'agit d'un roman dont les personnages principaux sont inventés) qu'il s'est inspiré de l'expérience qu'il a vécue dans ce Parc National grâce à son directeur qui lui a fait partager sa « longue et rare expérience ».
On découvre ainsi l'organisation du parc ,son règlement, le quotidien de ceux qui y sont employés : Rangers, gardes chauffeurs ,et les risques auxquels ils sont exposés.
N'y manquent pas non plus les peuplades qui vivent aux abords du Parc: les Masaï, ces bergers nomades auxquels Kessel fait allusion à plusieurs reprises- comme pour nous familiariser progressivement avec leurs coutumes- avant de nous faire vivre de l'intérieur la cérémonie d'initiation qui précipitera le dénouement tragique.

J'avais découvert ce roman dans les années 60, je viens de relire et il n'a rien perdu pour moi de son charme : celui d'un magnifique et touchant safari !
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Rideau après rideau, la terre ouvrait son théâtre pour les jeux du jour et du monde. - le Lion

Un hommage au monde sauvage des animaux, à la beauté notre planète, mais aussi à l'humanité elle-même, le Lion, roman très connu de Joseph Kessel, nous propose un voyage inoubliable au Kenya, avec une écriture si fluide et si riche qu'on en dévore les pages et qu'on savoure chaque instant de la lecture. En s'évadant dans ce monde magnifique et lointain, on se plonge dans une histoire palpitante, un univers envoûtant que l'on ne peut que quitter transformé pour toujours.

C'est l'histoire d'une petite fille unique et attachante, Patricia, vivant avec ses parents dans une réserve naturelle du Kenya. Amoureuse de ce monde sauvage dont elle connaît tous les secrets, elle est l'amie des animaux - et notamment d'un lion. Déchirée entre les désirs de ses parents, les encouragements de son père et le désespoir de sa mère, ne pouvant choisir entre ce qu'elle aime et ce qu'on attend d'elle, elle nous guide à travers une histoire puissante et débordante d'amitié, d'amour, de douleur, de choix difficiles et de découverte.

Le Lion est souvent un classique représenté à tort comme une lecture inaccessible et poussiéreuse, et lorsqu'on parvient à s'immerger dans le récit, on réalise à quel point c'est le contraire. Rempli de couleurs, débordant de vie, l'auteur crée avec rien d'autre son stylo un monde étincelant et des personnages authentiques et attendrissants. On ressent véritablement les émotions des personnages, et on est sensibilisé par cette planète qu'on redécouvre, précieuse et éblouissante.

Un bijou de la littérature française, une lecture belle et tendre, un style d'écriture comme aucun autre, ce livre est à recommander absolument !
Lien : https://journal-graffiti.fr
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J'avais 12 ans quand j'ai lu ce livre. Je vais vous dire ce qui me reste de lui alors que des dizaines d'années sont passées: l'émerveillement, la sensation du dépaysement alors que nous ne partions quasi jamais en vacances...J'ai voyagé, vraiment! Et découvert la magie du fascinant Kilimandjaro. le style fluide de Joseph Kessel vous télétransporte et vous fais vivre intensément cette relation fusionnelle entre un lion et une enfant.
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Je n'ai jamais été une grande fan des lectures incluants des animaux. Ce n'est pas un sujet qui m'intéresse et pourtant ... cette amitié entre un humain et l'animal m'a particulierement touchée.

Peut-être aussi les paysages d'Afrique qui donne envie d'aller voyager en terre sauvage.

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