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3,46

sur 775 notes
Dieu n'habite pas la Havane, tout comme il n'insuffle pas vie à ce roman de Khadra.
C'est comme si l'auteur avait voulu écrire plusieurs livres, n'avait pas voulu trancher et avait finalement opté pour ramener toutes les intrigues en une seule. On démarre (Oyo como va) sur l'épaule fière et hautaine de Juan del Monte Jonava (Guantanamera) et on glisse dans le décolleté de Mayensi ou dans la trompette de Panchito. On s'écrase.
Le style est gauche à dessein mais s'empêtre dans ses faux pas.
Je ne reconnais pas Khadra, seulement une danse cubaine portée par ses mots toujours justes. Ce qui lui sauve ma moyenne.
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La situation politique et économique évolue à Cuba, le capitalisme s'installe et bouleverse la vie professionnelle de Juan del Monte Jonava, le "célèbre Dom Fuego".
Ce qui suit pourrait se passer partout dans le monde, car le refus de la vieillesse et de l'oubli est immuable et international.
Yasmina Kadra nous entraine dans danse malheureusement peu convaincante. La lecture est aisée et la musique rythmée mais je suis restée hermétique aux paroles.
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le contexte dans lequel on lit un livre a-t-il une influence sur l'opinion que l'on se fait ? Probablement que cela y contribue un peu. Ainsi, je garde un excellent souvenir de Z le roman de Zelda lu à la maternité avec mon bébé lové contre moi. Malheureusement pour ce roman de Khadra, je l'ai lu pendant une période difficile, peut-être l'aurai-je plus aimé à un autre moment.

Juan, plus connu sous son nom de scène, Don Fuego, est un chanteur de cabaret vieillissant, gloire locale dont le talent n'a jamais su percer. Mais il n'a jamais perdu son amour de la musique ni la confiance absolue en son talent. Lorsqu'il perd sa place suite à la vague de privatisations lancées par le gouvernement, le chanteur se retrouve désoeuvré. Ne supportant la surpopulation de la maison de sa soeur chez qui il vit en compagnie de douze autres personnes, il passe quelques nuits dans un wagon de tramway abandonné. C'est là qu'il fait la connaissance de Mayensi, jeune fille d'une vingtaine d'années, aussi belle que mystérieuse, dont il tombe amoureux fou.

Alors qu'est-ce qui m'a empêchée d'aimer ce roman ? Tout d'abord le personnage de Juan. Je l'ai trouvé particulièrement exaspérant. C'est un homme égocentrique, qui passe beaucoup de temps à se lamenter sur son sort, qui ne prête pas vraiment attention aux autres. Son amour pour Mayensi semble plutôt une fascination pour sa beauté qu'un réel amour pour sa personne. Mayensi n'est pas vraiment un personnage passionnant non plus. Elle reste lointaine et mystérieuse pendant la plus grande partie du roman, et ce que l'on apprend d'elle plus tard, laisse dubitatif.

En revanche, le personnage de Panchito, l'ami de Juan est magnifique et profondément émouvant. Après avoir connu la gloire et la richesse, il vit désormais seul en compagnie de son chien dans un taudis. S'il est une belle histoire d'amour dans ce livre, c'est celle de l'amour que Panchito porte à son animal.

Mais si je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire de Juan et Mayensi, j'ai été une nouvelle fois conquise par l'écriture de Yasmina Khadra que j'ai découvert avec La dernière nuit du Raïs. J'ai retrouvé ce style envoûtant, cette maîtrise des mots et du rythme, qui m'avaient alors séduite.

Au final, même si je n'ai pas vraiment apprécié ce roman, il m'a donné envie de continuer à découvrir l'oeuvre de son auteur.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Je n'avais encore jamais lu Yasmina Khadra. Il m'a pourtant été conseillé plusieurs fois et les critiques sont souvent positives. Ce nouveau roman a donc été l'occasion pour moi de tester cet écrivain. Malheureusement, je ne vais sûrement pas faire partie de ses adeptes car ma lecture a été quelque peu contrariée. Ce livre se classe parmi les ouvrages que je lis jusqu'au bout mais qui, finalement, ne me laisse pas un sentiment impérissable. Il n'est ni très bon, ni très mauvais. Je l'ai lu un peu la tête ailleurs et sans vraiment m'abîmer dans ses pages. le récit met du temps à démarrer. Un déséquilibre est présent entre la première partie assez descriptive et la seconde où il se passe beaucoup d'événements.

Le héros est plutôt charismatique, il faut l'avouer. Il a de l'allure mais aussi des faiblesses. J'ai apprécié l'accompagner dans ses pérégrinations à travers La Havane. La cadre spatio-temporel du Cuba contemporain est peu développé mais suffisant pour apporter une ambiance et un dépaysement particuliers. Cette histoire est construite à la manière d'un conte moderne avec une morale finale. le schéma reste tout de même bien classique et pas forcément à la hauteur de la réputation de l'auteur. Mes attentes ont peut-être mis la barre trop haute… Malgré cela et comme dit plus haut, j'ai nettement préféré la seconde partie. Elle est bien menée et est faite de rebondissements, de révélations et de réponses à nos soupçons.

Dieu n'habite pas La Havane est donc, à mon sens, un roman en demi-teinte dans lequel je n'ai pas réussi à me plonger complètement. Je suis restée assez indifférente surtout durant la première partie. Je ne m'en fais pas pour Yasmina Khadra qui a son public et qui est très nombreux.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Je ne connaissais pas du tout l'auteure. le titre m'a interpellé. Après je me suis un peu laissée bercer par l'histoire qui n' est pas mauvaise mais selon les critiques, pas son meilleur livre ! Un hymme à l'amour, au temps qui passe dans un Cuba pittoresque..
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Nous embarquons pour La Havane, sa musique, son régime vieillissant, son atmosphère bouillonnante mais précaire. Don Fuego, chanteur célèbre sur le déclin doit se battre pour son art, pour la gloire et pour ne pas s'égarer dans les charmes de la sauvage Mayensi. Cette jeune femme rousse flamboyante, comme une apparition, donne à ce court roman des allures de conte fantastique, dont toute la magie peut se résumer dans ces quelques mots : « Si l'existence n'était qu'un chant d'été, personne ne saurait combien la neige est belle en hiver. ».
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Don Fuego est le roi des soirées cubaines! Mais lorsqu'il est licencié, le chanteur soixantenaire est complétement désoeuvré. Jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune femme rousse, magnifique, insaisissable, désirable et sauvage.

C'est le 4e roman de Yasmina Khadra que je lis, et c'est vraiment celui que j'ai le moins aimé. Sûrement car j'ai eu du mal à m'identifier au personnage principal, un homme imbu de lui même qui devient quand même un peu plus sympathique au fil des pages. L'intrigue manquait pour moi de réel enjeu, mais j'ai quand même eu envie de lire jusqu'au bout car le roman reste bien écrit et on a envie de connaitre la fin.
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A Cuba, sur fond de dictature castriste. Don Fuego, chanteur dont les succès passés commencent à ternir, la soixantaine bien tassée, ne vit que pour la musique, et se produit tous les soirs dans un cabaret jusqu'à ce qu'il soit licencié parce que le club est privatisé. L'ancien succès contraste avec sa vie un peu minable, entre les vieux touristes qui veulent se prendre en photo avec lui parce qu'ils le reconnaissent et le fait qu'il soit au chômage, et qu'il vive encore chez sa soeur, dormant sur un matelas dans la chambre de ses neveux et nièces. Alors qu'il déprime passablement de ne plus pouvoir chanter, il rencontre Mayensi, une jeune fille paumée qui vient chercher du travail à La Havane sans autorisation. Il la cache chez sa soeur (qui a la gentillesse d'accueillir une nouvelle personne, SDF et inconnue, dans son deux-pièces bondé, et de cuisiner pour tout le monde), et en tombe follement amoureux. S'ensuivra une passion aussi inattendue (elle a quand même un tiers de son âge, sans parler de sa beauté), que compliquée, à cause de son secret de vie qui la rend quand même à moitié folle. (J'ai passé tout le roman à me demander : vraiment, ils peuvent être ensemble ? Et Mayensi semble se demander la même chose à travers les pages. Don Fuego, lui, s'adapte rapidement).
On découvre Cuba sous jour intime, celui de la pauvreté, de la crasse des habitants, celui des quotidiens qui déchantent, du communisme qui bat de l'aile, mais aussi sous l'angle de l'amitié et de la fraternité quand on ne possède rien.
Le personnage de Don Fuego est ambivalent : sympathique par son amour pour la musique, par son dévouement jusqu'aux plus extrêmes limites pour Mayensi (elle va quand même essayer de le tuer), son attachement à sa soeur et sa fidélité à ses amis et à son île, et aussi par son côté désabusé, il est quand même assez pitoyable et énervant sous certains aspects : dépendant de cette soeur pour vivre, totalement mauvais père pour ses deux enfants à la dérive qui refusent de lui parler, amoureux d'une jeune fille simplement car elle est belle (ce qui lui plaît chez Mayensi, c'est sa fraîcheur, sa beauté, mais l'aurait-il autant aimé avec cinquante ans de plus et vingt kilos supplémentaires…) On a envie de lui mettre un bon coup de pied aux fesses par moment tant il est immature.
La fin est aussi inattendue qu'optimiste, le roman est très bien écrit, d'une plume assurée, il se lit aisément, c'est plaisant et rapide à lire.
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J'avais commencé un autre texte, Ce que le jour doit à la nuit, de Yasmina Khadra. Et je n'ai pas pu le finir. Trop dur, ou triste ; ne me souviens plus. Celui-ci me semblait plus enjoué. – Rire–. Il ne l'est pas mais je l'ai fini quand même. Ça cause du sens de la vie et de la place des émotions dans tout ça. Ça cause aussi de l'âge, des âges ; du fait qu'à tout âge, on a des abîmes à enjamber. Ça cause aussi du fait qu'il n'y a pas de plus grande solitude que de faire des choix, de tracer sa propre vie. Notre propre chemin ne peut être compris d'autrui et se dissimule à nos sens. le chemin n'est pas un chemin, l'auteur nous raconte comme le temps n'ajoute rien à l'affaire. le chemin n'en est pas un car l'eau se referme derrière nous sitôt le parfum d'une fleur passant.
-N.
Lien : https://wp.me/p7tSc7-AT
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une vraie plongée dans l'atmosphere cubaine...Donc un livre avec , en fond sonore du chacha...et un verre de punch à la main ...lecture d'été bien évidemment!
l'histoire est belle , simple, prévisible....donc , pour moi, guère plus qu'un bon moment estival!
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