L'enfance algérienne.
Une enfance algérienne, celle de l'auteur, Yasmina Kadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, que son père, militaire de carrière, place chez les cadets de l'armée, dès son plus jeune âge. Car il le destine à la même carrière, l'ambition en plus.
L'enfant, contrairement à un autre tout aussi célèbre, n'a pas à choisir entre le Rouge ou le Noir, mais entre l'armée et son envie, besoin, rêve, de devenir écrivain.
Il se cherche, veut impressionner, même si l'important est d'intimider et non d'impressionner. de petites victoires en défaites annoncées, dans un milieu hostile où subsistent des "poches d'air et de survie", il va tenter de faire son bonhomme de chemin. Tout en devant faire face aux coutumes de son pays et à un père qui répudie sa première femme.
Tout auteur en herbe ou en rêve de le devenir pourrait se retrouver dans cet enfant, qui cherche peut-être à copier un style particulier, à imiter un auteur connu et/ou à succès, chose à ne pas faire, évidemment.
Un auteur en herbe qui pense que l'emploi de mots peu utilisés et comlexes de la langue française peut contribuer à le faire émerger.
C'est son combat, envers et contre tous, de celui qu'on mène en solitaire et qu'on ne peut que gagner si l'on veut montrer qu'on ne sait pas trompé et que c'est la bonne direction et voie que l'on a empruntées.
Petit détail, car je sortais juste de la lecture de "La
cousine K", qui m'a donné envie de lire autre chose de cet auteur. Dans ce roman, cette cousine apparaît comme fière, hautaine, et elle semble le mener en bourrique. Dans "
L'écrivain", au contraire, il parlera d'elle comme étant amoureuse de lui, prévenante à son égard,, la montrant sous un jour opposé.
Un style fluide, parfois haché par des mots un peu trop pompeux et inutiles dans le contexte d'une telle hsitoire.
J'ai acheté "
L'attentat". Prochaine lecture après "Les âmes grises" de Claudel que je viens de commencer.