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Citations sur L'attentat (516)

Comment, bordel ! un être ordinaire, sain de corps et d'esprit, décide-t-il, au détour d'un fantasme ou d'une hallucination, de se croire investi d'une mission divine, de renoncer à ses rêves et à ses ambitions pour s'infliger une mort atroce au beau milieu de ce que la barbarie a de pire ?
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- Le drame de certaines bonnes intentions est qu’elles n'ont ni le courage de leurs engagements ni de suite dans les idées.
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Mon père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres.»
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Les morts sont morts et finis, quelque part ils ont purgé leurs peines. Quant aux vivants, ce ne sont que des fantômes en avance sur leur heure...
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- Tout Juif de Palestine est un peu arabe et aucun Arabe d'Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif.
- tout à fait d'accord avec toi. Alors,pourquoi tant de haine dans une même consanguinité ?
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On peut tout te prendre ; tes biens, tes belles années, l'ensemble de tes joies, et l'ensemble de tes mérites, jusqu'à ta dernière chemise_ il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué.
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- Laisse la rumeur des flots absorber celle qui chahute ton intérieur,me surprend le vieux Yehuda en se laissant choir à côté de moi.C'est la meilleure façon de faire le vide en soi...
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Mon père rétorquait, avec son calme olympien, que la vie n'était pas seulement sarcler, élaguer, irriguer et cueillir ; qu'elle était peindre, chanter et écrire aussi ; et instruire ; et que la plus belle des vocations était guérir.
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On a beau s'attendre au pire, il nous surprendra toujours. Et si, par malheur, il nous arrive d'atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d'y rester ou de remonter à la surface. Entre le chaud et le froid, il n'y a qu'un pas. Il s'agit de savoir où mettre les pieds. C'est très facile de déraper. une précipitation et on pique le nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus il suffit juste de se faire une raison.
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Pour mon père, les infortunes ne sont pas une fatalité, mais des incidents de parcours qu’il faut dépasser, quitte à en pâtir dans les minutes qui suivent. Son humilité et son discernement étaient un régal. J’ai tant voulu lui ressembler, jouir de sa frugalité et sa modération ! Grâce à lui, alors que je grandissais sur une terre tourmentée depuis la nuit des temps, je refusais de considérer le monde comme une arène. Je voyais bien que les guerres se succédaient aux guerres, les représailles aux représailles, mais je m’interdisais de les cautionner d’une manière ou d’une autre. Je ne croyais pas aux prophéties de la discorde et n’arrivais pas à me faire à l’idée que Dieu puisse inciter ses sujets à se dresser les uns contre les autres et à ramener l’exercice de la foi à une absurde et effroyable question de rapport de forces. Dès lors, je m’étais méfié comme d’une teigne de ce qui me réclame un peu de mon sang pour purifier mon âme. Je ne voulais croire ni aux vallées des larmes ni à celles des ténèbres – il y avait d’autres sites plus séduisants et moins déraisonnables autour de soi. Mon père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres. » Je ne l’ai pas oublié. J’en ai même fait ma principale devise, convaincu que lorsque les hommes auront adhéré à cette logique, ils auront enfin atteint la maturité.
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