Citations sur Si le rôle de la mer est de faire des vagues (83)
J'ai toujours cru que lorsque je me sentais seule, c'était le moment de devenir plus forte.
Il se peut que [...] je ne sois pas un homme parfait, j'ai même beaucoup de défauts, mais cela ne veut pas dire que je ne possède pas les qualités requises pour être considéré comme un être humain.
Maintenant nous savons que dans ce monde, on a beau faire tout son possible, beaucoup de choses ne se réalisent pas. Alors où sont allés nos rêves qui ne se sont pas exaucés ? Et toutes les amours que nous n’avons pas vécues ? Voilà ce qu’il voulait récolter pour son musée « Les Mots portés par le Vent », des histoires prétendument réelles mais qui n’avaient pas vu le jour, des souvenirs douloureux et tristes dispersés comme des grains de poussière sans franchir l’abîme entre les êtres, des objets et des affaires personnels qui ne montraient que l’usure des traces de doigts, les cassures et les lignes effacées, sans dire précisément ce qui s’était passé.
Moi je n’ai pas peur de ce que les gens disent, ils croient pouvoir deviner ce qui se cache dans le cœur des autres, mais en réalité ce ne sont que des imbéciles incapables de comprendre ce qui se passe dans leur propre cœur. Je ne crains pas les bruits que répandent ces gens-là. Seule leur ignorance me révolte.
Dans un pays en guerre, la paix n’existe pas. Le mot paix n’a aucun sens pour ces enfants, puisque c’est quelque chose qu’ils n’ont jamais connu. C’est pareil pour moi avec le mot mère, il est dépourvu de sens, et l’entendre m’est douloureux.
Si on considère l’amour maternel comme un fonds investi, alors les intérêts, ce sont tous les gestes qui l’accompagnent : les rires, les berceuses, les odeurs, les caresses, les bisous…
Cela fait donc 33,3 % de chances que la femme sur la photo soit ma mère biologique. Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu de mère à 100 %, mais je n’ai pas pour autant l’intention de me contenter d’une mère à 33,3 %. Une mère doit l’être à 100 %, quelles que soient les circonstances, sinon c’est comme si elle n’existait pas.
On ne devient pas poète ou écrivain par le simple fait de la volonté, on le devient dès l’instant où l’on écrit quelque chose.
De toute façon, il n’avait d’yeux que pour moi : mes yeux, mon visage, mes seins, mes jambes. Il me disait que j’étais belle. J’avais du mal à croire à tous les compliments qu’il me faisait, mais j’étais ravie de les entendre.
Que peut bien éprouver une mère lorsque les circonstances l’empêchent de prendre son enfant dans ses bras, alors que celui-ci souffre d’une solitude extrême ? Et qu’elle est forcée de regarder, impuissante, des étrangers aux cheveux, aux yeux et à la peau d’une couleur différente de celle de son enfant le serrer contre eux pour le réconforter ?