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sur 4202 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Déçue, ce n'est pas un mauvais livre loin de là, mais où est King ?
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Faisant partie de la short-list du Prix Planète SF, le dernier roman de Maître King est tombé dans ma pile à lire ... pour en sortir aussitôt.

Dans ce roman, King s'essaie à l'uchronie. le narrateur, Jacob Epping, un prof d'anglais dans une petite ville du Maine, se retrouve embarqué dans une histoire abracadabrante : dans le fond du cagibi du fastfood de son ami al se trouve un passage vers l'année 1958. Ce dernier, mourant, lui demande de se rendre en 1958 et d'y rester 5 ans pour empêcher l'assassinat de Kennedy qui aura lieu le 22 novembre 1963.

La première partie du bouquin est consacrée à tester qu'il est possible de modifier le passé et d'évaluer les éventuelles conséquences (effet papillon) dans le présent. Epping se charge donc d'aider le concierge de l'école, en tuant son père qui a massacré sa famille sous ses yeux et l'a rendu boiteux quand il était enfant. Cette partie de l'histoire est très émouvante et le texte d'introduction de cette partie m'a fait monter les larmes aux yeux.

Ensuite, Epping s'occupe de l'affaire Kennedy, il faut enquêter sur Oswald et en même temps mener une vie tranquille histoire de s'intégrer dans le monde des années 60. A partir de là le roman souffre d'un gros problème de rythme. La séquence Dunning fait monter la pression et puis tout d'un coup tout retombe. Ça se laisse lire mais qu'est-ce que c'est long. Ma déception a été grandissante quand je me suis rendue compte que le but du livre n'était pas de montrer comment aurait été le monde si Kennedy n'était pas mort mais bien comment Epping va empêcher cet événement d'arriver. Problème des attentes que l'on peut avoir par rapport à un livre...

Le procédé m'a vaguement fait penser à Black Out de Connie Willis, livre qu'il est également difficile de qualifier de roman de science-fiction, l'aspect science-fictif étant un simple prétexte à découvrir la Deuxième Guerre Mondiale en Angleterre. Pour 22/11/63, c'est pareil, rajoutons à cela des éléments fantastiques à la King : le "Jimla", les harmoniques, les tremblements de terre en conséquence à la non mort de Kennedy, l'atmosphère néfaste de Derry ...

De ce fait, si vous lisez ce livre, je vous conseille plutôt de le voir comme :
* un agréable retour dans le passé, une découverte des années 60, admirablement retranscrites. On sent que King éprouve une certaine nostalgie de cette époque (il était ado à cette période), nostalgie que l'on peut retrouver dans la nouvelle le corps, se passant en 1960.
* une belle histoire d'amour, entre Jake et Sadie, la bibliothécaire de l'école où il enseignera dans les années 60. King reste le champion de la psychologie des personnages et cette histoire d'amour a priori impossible entre le gars venu des années 2010 et la femme des années 60 est bien campée. Beaucoup trop longue cependant, mais j'attendais autre chose du roman. Évidemment la double vie de Jake, le fait qu'il vient du furtur vont jouer un rôle dans l'évolution de cette relation. King s'amuse ici à explorer tout ce qui peut se passer quand deux êtres venant de deux époques différentes tombent amoureux.

Par contre, la dimension prospective est quasi absente : quelques pages sur les 937 que comportent le pavé, pour en venir à la conclusion qu'il vaut parfois mieux se contenter de ce qu'on a.

Bref, je reste sur mon opinion que les meilleurs romans de Stephen King datent d'avant les années 1995/1996. Mis à part l'excellent recueil de nouvelles Tout est fatal, tout ce que j'ai lu et qui a été publié après ces années-là m'a plutôt déçu. Vous voulez le meilleur de King ? Lisez Simetierre, Ça, le Fléau, Carrie, Différentes Saisons, les premiers tomes de la Tour Sombre, Misery ... Pour moi 22/11/63 n'en fait pas partie.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Le passé est tenace.

…soit 900 pages pour venir à bout de cette faille temporelle à l'aide de la théorie des cordes sur fond d'assassinat de JFK.

Un « retour vers le futur » pas forcément original, qui ne sait pas choisir entre histoire, fantastique, policier et romance.

J'aimerai à mon tour faire un voyage spatio-temporel pour ramener le Monsieur KING d'il y a trente ans….

Je n'ai pas accroché du tout, même si cela reste une intrigue (un conte ?) bien écrite.

Un seul bémol positif pour l'atmosphère des sixties agréablement rendue par la bande-son de ce livre.


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Fan de Stephen King depuis de nombreuses années, j'ai commence avec plaisir ce nouveau livre. le quatrième de couverture m'a emballé. L'idée de pouvoir aller dans le passé modifier le destin de Kennedy mais surtout prendre le temps de voir s'il peut y avoir des répercutions importantes à le faire m'a beaucoup plus.
La première partie du livre se lit très vite, on s'attache vite au personnage principal et la trame est bien construite. Par contre, à partir du moment où il part pour Dallas, là, j'ai eu beaucoup de mal à avancer. On se perd au fil des pages dans l'histoire et le temps passe doucement comme pour le personnage( on sent bien les années qui passent :-). Ce n'est que vers la fin du tome que le rythme reprend et qu'on conclut avec plaisir ce livre.
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Un Stephen King fidèle à sa renommée dans la littérature américaine !
Pour la grande fana d'Histoire que je suis, ce livre a été un véritable coup de coeur. N'étant pas née à l'époque de l'assassinat de Kennedy (mais bien 31 ans après), ce livre, en plus de me distraire et de m'entraîner dans un univers, m'a montré une facette de l'histoire que je connaissais peu. Et il nous permet de se rendre compte que le passé a une répercussion sur le présent... mais aussi sur le futur.
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J'ai longtemps hésité à lire ce livre. Parce que "bon sang, sauver JFK ce jour là à Dallas, ça a été vu et revu !!!"
Je me souvenais d'un téléfilm sur le sujet : "au delà du temps" où le héros cherche à sauver JFK pour éviter que son frère ne se fasse tuer au vietnam.
Et surtout, je me souvenais d'un très vieil épisode de la série "twiligth zone" (la 5ème dimension je pense car il s'agissait de la seconde vague) où le sujet était plus que semblable : "un professeur sauve la vie de JFK mais le temps se met contre lui et les problèmes s'enchaînent"
Néanmoins j'ai acheté le livre, car après tout je suis une inconditionnelle du thème du voyage dans le temps et Stephen King m'a rarement déçue par son écriture (mais plus souvent par les fins de ses livres)
Et c'est ici le cas : ce livre très gros (800 pages) se laisse lire très facilement.
Le héros est un homme comme vous et moi qui découvre les années 1960 avec ses yeux de 2011 donc on n'a aucun mal à le suivre.
Et King maîtrise son sujet comme d'habitude, sa connaissance de l'époque montre des recherches approfondies et il décrit comme personne les petites villes américaines. Sans parler de ses clins d'oeil à d'autres de ses romans (en particulier "ça") qui son savoureux.
Mais j'ai un énorme reproche outre le fait que tout le livre soit bien sûr très très américain, un peu trop pour nous lecteur français.

ATTENTION, je vais à présent en révéler un peu trop à propos de l'intrigue de ce livre ! arrêtez-vous maintenant si vous n'avez pas encore lu le livre !

En effet, pendant des centaines de page, on vibre avec le héros, on partage ses cas de conscience, on l'approuve quand il fait ce qui doit être fait pour sauver ceux qu'il veut sauver, on souffre avec lui lors des nombreux revers qu'il subit et qu'il surmonte malgré tout... mais tout ça pour quoi ? Pour rien ! Au bout de 800 pages on nous annonce que rien n'est arrivé. On efface tout et on recommence même pas. J'ai éprouvé une terrible frustration, je l'avoue. Hélas, ce n'est pas la première fois que King gâche un livre passionnant de bout en bout juste avec une fin décevante... Heureusement, la fin alternative écrite par son fils sauve un peu peu ça. Merci à la personne plus bas qui a laissé le lien de cette fin !
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Ceux qui me connaissent un tant soit peu savent que je ne pouvais pas passer à côté de ce nouveau roman de Stephen King, pas moyen, mais c'est Randall qui m'a donné l'occasion de m'y mettre si rapidement, en organisant une lecture commune sur Livraddict. Depuis un certain temps maintenant, les oeuvres de King sont, à mon goût bien sûr, de qualité assez inégale, mais j'avais beaucoup aimé Duma Key et ses mystères, littéralement adoré la montée de la violence sous le Dôme, et tout cela augurait donc bien de ce voyage dans le passé qu'était 22/11/63.

Malheureusement, autant le dire tout de suite, ce livre est une déception pour moi. J'attendais tout autre chose que ce que j'ai eu, et c'est peut-être là que le bât a blessé. Alors que je me figurais que l'histoire tournerait autour de l'assassinat avorté du président Kennedy, et les conséquences sur notre Histoire de cette « retouche » du passé, je me suis retrouvée à lire une chronique des années soixante. Bon, ce n'est pas forcément inintéressant, la plume de l'auteur étant ce qu'elle a toujours été, c'est-à-dire juste magique, mais plus de 900 pages là-dessus… Mouais, bof !

Alors, ça ne veut pas dire que tout est à jeter dans ce roman, attention, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, j'ai été déçue mais je n'ai pas détesté non plus ! le voyage dans le temps réinventé par Stephen King, c'est quand même quelque chose, et il y a d'excellentes idées dans ce bouquin : comme par exemple le fait que chaque nouveau voyage temporel annule les effets du précédent, effaçant ainsi l'ardoise et remettant les compteurs à zéro ; ou encore cette histoire d'harmoniques ou de passé qui se « protège » contre toute tentative de changement. Tout cela donne lieu à des situations intéressantes et bien amenées.

Malgré tout, je n'ai pas été transportée, je l'ai senti passer comme on dit... Les personnages principaux ont beau être attachants, leurs aventures sont somme toute assez prévisibles, sans parler du fait que certains évènements, qu'on voit arriver à des kilomètres, prennent carrément leur temps pour finir la route ! J'imagine sans peine la somme colossale de travail que l'auteur a dû abattre pour documenter à ce point son ouvrage, mais justement, trop de détails tuent le détail comme dirait l'autre, et ne sont-ils pas plus accessibles à nos amis d'outre-Atlantique ? J'ai le sentiment d'y avoir été relativement imperméable.

En résumé, 22/11/63 est une plongée dans l'Amérique des années soixante… Un voyage temporel intéressant s'il en est, mais pas spécialement passionnant, pour moi en tous cas. A noter, pour les anglophones uniquement, que Stephen King a posté sur son site une fin alternative que vous pouvez lire ici : http://www.stephenking.com/other/112263/112263.html
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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J'aime bien Stephen King… J'ai lu plusieurs de ses romans, il y a un moment déjà… mais j'aime beaucoup. En particulier Misery et La ligne verte. Donc quand son dernier livre est sorti et que j'ai eu l'opportunité de le lire, j'étais ravie. D'autant que les critiques sur Babélio que je lisais étaient enthousiastes et que ma foi, le thème était plutôt sympa et alléchant. La possibilité de revenir dans le passé pour essayer d'éviter l'assassinat du président Kennedy par Lee Oswald. Donc même si le livre était épais, j'étais très impatiente de le lire.
Et franchement, je suis tombée de haut. C'est bien écrit, là n'est pas le souci. Mais je n'ai pas eu vraiment l'impression de lire du Stephen King. Non.
Et puis surtout… la lenteur excessive du gros début du livre m'a beaucoup énervé, lassé. Je n'ai pas voulu l'arrêter, mais j'ai été très tentée de le faire, je l'avoue. J'ai mis un mois à le lire… bon ok j'ai lu en parallèle quelques autres, mais tout de même !
Je veux bien que Stephen King nous brosse les années 60, comment on y vivait, quelle était la mentalité etc. Mais bon, de là à faire TOUTES les boutiques de la rue principale de la petite ville… non !
J'ai senti passer le temps…. doucement, lentement… paradoxale pour un livre qui remonte le temps et essaie de changer le passé.
Bon l'histoire en elle-même est bonne, les personnages attachants et intéressants. Mais Stephen King, qui a fait un boulot énorme de recherches, il faut le saluer, rentre dans les détails et des faits, seulement connus et intéressants pour les Américains eux-mêmes et les historiens.
Par moment, enfin, l'histoire s'accélère… et certains passages sont excellents. Toute la dernière partie en particulier.
Je me suis beaucoup attachée à Georges/Jack et à Sadie. Remarquez, j'ai eu le temps lol
Donc je ne sais que vous dire… je suis contente de l'avoir lu. Mais voilà… pas le coup de foudre que j'attendais ! A vous de voir !

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Je n'avais pas lu du Stephen King depuis très longtemps. Les bonnes critiques, le sujet et l'époque traités m'ont encouragé à pousser la porte de ce livre.
Contrairement à certains lecteurs de Babelio, je ne me suis pas ennuyé. Stephen King a le chic pour vous entraîner d'un coup là où vous ne vous attendiez pas. Vous trouver sa description des années 60 américaines un peu sirupeuse, un peu trop "c'était mieux avant" et tout à coup il vous balance à la figure la ségrégation raciale.
Je ne reviendrai pas sur la mécanique du livre qui ne fonctionne bien qu'au début, je trouve. Quand le personnage principal s'installe dans sa petite vie (il débarque dans le passé en 1958 et l'assassinat de Kennedy est prévu pour 63, il a du temps), j'ai eu du mal à comprendre ce qui le poussait à poursuivre sa mission et j'ai trouvé la partie finale peu intéressante et peu convaincante. Ce doit être le côté : j'empêche l'assassinat de JFK, je change la face du monde entier.
Au final, je trouve que Stephen King réussit son petit voyage dans le temps, mais loupe son traitement du thème Kennedy/Oswald/Dallas/Conspiration/etc.
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Oulalalala… Il y avait bien longtemps que je n'avais ouvert un livre de Monsieur King, moi qui en ai lu beaucoup. J'avais cessé après la fin du cycle de la Tour Sombre (trois lectures tout de même) pour lequel je voue un culte totalement inexplicable mais assumé.

J'ai acheté 22/11/63, poussée par la prolifération des chroniques venant de ceux qui habituellement snobent Stephen King. La chronique française est-elle malade? Pourquoi honore-t-elle désormais celui qu'elle n'a jamais considéré? Anticipe-t-elle la disparition de l'un des écrivains les plus populaires aux Etats-Unis? Parce que… Quand même… Hein… Le Figaro en cause et même Télérama. Tous s'y mettent.
Pourtant, ce nouvel engouement ne peut s'expliquer par une actualité littéraire franchouillarde désertique.
Pendant que le Salon du Livre de Paris battait son plein, l'aimable bobine du vain Foenkinos souriait sur tous les plateaux de télévision.
Sans compter une pathétique théorie du cochon aussi croustillante qu'un pied de porc frit, déshonorant à la fois l'édition, le journalisme, la relation amoureuse et l'art d'écrire.

Stephen King a donc eu l'heur de bénéficier d'une couverture médiatique inattendue. Laquelle m'a donc fait renouer avec ce diable d'Américain qui a l'art de titiller les zones d'ombre des âmes qu'il piège.
Il y eut également le billet enthousiaste de gruz pour achever de me convaincre.
Bon mais alors?

J'ai lu du Stephen King! Non, je ne suis pas en train de sucrer quelques fraises, de bavoter devant les feux de l'amour. L'esprit clair, je partage avec vous ma surprise. Il était question de l'attentat de JFK, des années soixante aux states, d'une page d'histoire traumatisante qui n'en finit jamais d'être questionnée. J'avais donc supputé que monsieur King avait amorcé un virage, qu'il offrait 900 pages marquant une cassure avec les Territoires qu'il arpente depuis tant d'années.
J'ai très mal supputé. J'apprendrai donc la supputation, ce qui me donnera un objectif en cette année 2013.

J'ai lu du Stephen King. du très bon Stephen King. Dense, bourré de clins d'oeil à sa propre production, on découvre d'autres Territoires que ceux du talisman, on dresse l'oreille devant des prénoms qui font écho à d'autres ouvrages, on frissonne dans l'ambiance terrifiante qui écrase Derry, toujours étouffée par quelque chose que l'on nommerait Ça. L'immeuble qui abrite Oswald, son fusil et son projet de meurtre présidentiel émet ses vibrations maléfiques qui poussent les passants à changer de trottoir.
Et parmi ses propres références discrètement disséminées, l'écrivain rend hommage de temps à autre à ses pairs. de quoi créer un quiz.

J'ai lu du Stephen King. J'y ai retrouvé la violence des hommes, des pères envers leurs gosses, des hommes envers leur femme. J'ai observé cette redoutable béquille qu'est l'alcool que l'écrivain a bien connu.
J'ai cueilli la beauté ordinaire des gens banals, celle qui donne espoir. le lien qui fait le temps, le lien qui emplit la vie par le sens qu'il lui donne.

J'ai lu du Stephen King et me suis frottée à cette possibilité folle qui permettrait de défaire l'irrémédiable le plus douloureux. Dans Simetierre, les terres sacrées redonnaient un simulacre de vie à l'être aimé décédé. Dans 22/11/63, le temps se défait, se remonte, se change. Mais le prix à payer n'autorise pas la folie. Les bons sentiments individuels s'opposent aux lois de l'univers. Ici, il est question de l'effet papillon.

J'ai lu du Stephen King qui n'encense aucune époque. Les saveurs des aliments des années soixante tiennent peu devant ces toilettes réservées aux gens de couleur, sur un chemin garni de sumac vénéneux.

J'ai lu du Stephen King qui mêle le meilleur et le pire de l'homme. Une godiche blonde irrésistible contre une bande d'ados presque sortis de Carrie. Des petites frappes contre d'aimables citoyens.

Bref, j'ai lu du Stephen King soit plus de 900 pages digestes. L'homme possède indéniablement en plus d'un imaginaire détonnant un sens aigu de la narration.
Mais je mets un bémol: ma propre imagination trop cartésienne ne m'a pas permis de comprendre le lien entre un attentat évité et l'apparition de certains évènements. Les cordes du temps s'étaient trop emmêlées.

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