C'est le troisième livre que je lis de toi, autant te dire que je suis encore en phase de découverte. J'ai commencé par "
Marche ou crève", puis j'ai enchaîné avec "
Simetierre" et enfin, j'ai fait un bond de 40 ans et j'ai ouvert "
Billy Summers", pour le refermer, une semaine plus tard, bouleversée et émue.
Je n'oserais pas dire que c'est le meilleur de tes livres eu égard le peu de livres que j'ai lus de toi.
Mais j'oserais dire que c'est un des meilleurs romans que j'ai lus ces derniers mois, et je ne m'y attendais pas.
Je t'ai souvent associé à de la lecture mainstream et grand public. A tort. Enfin ton public est grand, et ce n'est pas pour rien finalement.
Bref, on ne m'y reprendra plus.
Tu es un génie.
Tu as fait de Billy mon compagnon pendant une semaine riche en émotions. Je me suis attachée à lui, et me voilà triste de le quitter.
Billy est un gentil méchant.
Un tueur à gages qui veut prendre sa retraite mais avant, il accepte une dernière mission. Dit comme ça, ça fait très blockbuster américain. Mais encore une fois, dépassons nos (mes) préjugés.
Je reprends.
Cette mission exige de lui qu'il se fonde dans le décor d'une petite ville américaine, sous le nom de David Lockridge, un pseudo écrivain qui vient trouver refuge dans cette bourgade pour écrire. Billy va se prendre au jeu, et il va vraiment écrire son histoire, mais à travers le prisme de Billy l'idiot, personnage qu'il joue auprès de ses clients. Bref, on est en pleine schizophrénie et c'est là que tu déploies tout ton génie, Stephen.
S'en suivront des tas de rebondissements et je ne veux pas spoiler tes lecteurs alors je n'en dirais pas plus.
Des références littéraires, un livre dans un livre, de la métalittérature pour faire snob, un Billy plus qu'attachant, et évidemment, du suspens. Tout y est. Et en plus, tu écris si bien. Pardon d'avoir douté de toi toutes ces années!
Hâte de lire le prochain. Ou ceux d'avant. Bref, j'ai des pages à rattraper!
Alors à très vite Stephen.
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