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4,14

sur 1696 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le petit dernier de Stephen King se lit passablement bien. Les personnages sont sympathiques. le scénario aussi.

Pas de fantastique, pas d'horreur, peut être un petit coup de presse au niveau psychologique, mais à peine.

On reste sur un roman très plaisant à lire, mais on est loin de ce qui a fait le succès du maître. On est ici dans un thriller lambda pour moi.

Quelques longueurs quand même, mais cela est typique a l'auteur.

J'ai apprécié les quelques piques a l'ancien président américain, ses références a Shinning, enfin ça aussi ça fait partie de la marque de fabrique de Stephen King.

Pour résumer une lecture plaisante, mais sans rien de transcendant.
Alors bien évidemment, malgré mes déceptions, et le fait que j'attends toujours beaucoup de cet auteur, cela reste du King, et lirai bien sur ses prochains romans avec attention et plein d'attente.
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Billy Summers est un titre qui claque à mes oreilles un peu à l'image d'un film de Quentin Tarentino…Tenez, prenez Jackie Brown et sa musique d'ouverture, Across 110th street de Bobby Womack, voilà le type d'ambiance qui m'apparait à l'évocation de Billy Summers, et ce instantanément. A l'instar du réalisateur emblématique, l'auteur mythique met un personnage, et quel personnage, sous les feux des projecteurs.
Se met en branle aussi la musique d'Eric Serra accompagnant l'irrésistible Léon de Luc Besson, lui aussi tueur à gage au grand coeur dont la rencontre avec une petite fille va bouleverser la vie. Et Billy Summers est une sorte de Léon à l'américaine…Ce parallèle est évident de sorte que je voyais Jean Reno dans la peau de Billy Summers…Et la petite Nathalie Portman aussi dans celle de la jeune Alice…

Références cinématographiques plutôt lumineuses, il faut dire que ce roman fait partie des livres soft du King, rien de gore, rien de surnaturel, rien de monstrueux si ce n'est la monstruosité de la psychologie humaine. Rien de très original non plus, par rapport à l'étonnant Marche ou crève par exemple, ou encore à l'emblématique, et adoré pour ma part, 22/11/1963 dans lequel l'auteur revisitait à sa manière le voyage dans le temps…Mais une structure narrative particulièrement efficace et addictive, la focalisation sur un personnage auquel le lecteur s'attache tout particulièrement et surtout une certaine profondeur sous des apparences simples. L'histoire, au printemps 2019, d'un tueur à gages, « un éboueur armé d'un flingue », ancien tireur d'élite de l'armée des États-Unis, vétéran de la guerre en Irak, dénommé Billy Summers qui ne tue que les méchants, ceux qui le méritent vraiment, autrement dit il est « un type bien qui fait un sale boulot ». Soit.
Mais, à l'image de ce Billy Summers qui fait exprès de se faire passer pour un idiot pour cacher son intelligence à ceux qui l'emploient - être considéré comme tel recèle beaucoup d'avantages et permet notamment d'avoir des coups d'avance- le roman n'est pas seulement un simple thriller comme nous en avons d'abord l'impression, mais aussi, et surtout, un roman social dans lequel l'auteur règle ses comptes avec l'Amérique trumpienne, un drame de guerre, un road trip, une ode à l'écriture et à la littérature.

Pour Billy Summers, il s'agit du dernier coup avant la retraite. Deux millions de dollars à la clé puis il prendra la poudre d'escampette. Il s'agit de tuer un prisonnier, un méchant qui s'en est pris à un collégien de quinze ans, qui détient trop de secrets compromettant, secrets qu'il peut faire valoir afin d'éviter la peine de mort. Il faut donc le tuer avant son procès qui aura lieu dans quelques semaines, voire dans quelques mois. Billy s'installe ainsi dans une petite bourgade du Mississippi au sein de laquelle, pour ses voisins, il se fait passer pour écrivain. Son bureau par ailleurs est situé pile en face du palais de justice, de la fenêtre il pourra atteindre sa cible. Pour les autres personnes qui travaillent dans cet immeuble, il est également un écrivain qui a besoin de s'astreindre à plusieurs heures d'écriture dans un bureau, au calme. L'auteur prend le temps de camper son personnage et de s'immerger dans sa nouvelle identité, se liant avec ses voisins, déjeunant avec les employés de l'immeuble.

Il se trouve que Billy Summers est un passionné de littérature, sa lecture du moment n'est pas moins que Thérèse Raquin de Zola. King semble rendre hommage à l'un des maîtres de la littérature française, révélant sans doute sa fascination pour le naturalisme.
Pour passer le temps et assurer sa couverture, Billy se met vraiment à écrire. Il écrit sa vie à la manière d'un idiot, au cas où son ordinateur est piraté et qu'il est espionné, un peu dans le style de Faulkner dans le bruit et la fureur, se dénommant même dans ce roman Benjy Cobson. Enfance traumatisante, Guerre en Irak atroce, métier de tueurs à gage glaçant, tels sont les ingrédients de ce vrai-faux livre…Se glisse véritablement dans le livre un roman dans le roman, deux romans qui s'entrelacent aux styles et aux tons très différents, prouvant, s'il en était encore nécessaire, le talent de l'auteur américain pour jongler habilement avec les perspectives et les ambiances. La multiplication des identités de Billy Summers est également une foisonnante source de jeu et de connivence avec son lecteur…
Billy Summers, dans cette période de l'attente, dans cette période d'écriture – soulignons d'ailleurs que l'auteur fait un clin d'oeil à Misery avec cette mise en abîme de tueur à gage justicier se créant un personnage d'écrivain pour alibi - va se surprendre lui-même dans sa capacité à se lier d'amitié, dans son envie très forte d'écrire, dans cette vie qui semble enfin germer en lui et faire éclore l'espoir d'une vie autre.

Une fois la mission accomplie, c'est cependant la fuite d'autant plus que quelque chose ne tourne pas rond. Il a l'impression de s'être fait avoir par ses employeurs. Fuite d'autant plus rocambolesque que vient se greffer Alice, une jeune femme dont le drame récent rend vulnérable. le livre se transforme alors en un passionnant road trip à deux où seuls comptent le voyage et les rencontres. Duo touchant et improbable que je vous laisse découvrir…

Dans ce livre, j'ai été totalement sous le charme des images et de leur incroyable puissance évocatrice. Impossible de ne pas garder certaines scènes en tête une fois le livre refermé. Je l'avais déjà ressenti avec 22/11/1963. Me resteront par exemple les souvenirs de parties endiablées de Monopoly par temps de pluie avec les enfants du quartier tout en mangeant des gâteaux faits maison, l'écriture dans la cabane en pleine nature située au fond du jardin de son ami (et ce tableau au-dessus du bureau qu'il ne cesse de retourner, sans doute la seule petite touche fantastique du livre, tel un clin d'oeil)…Ce sont des moments simples mais forts, des moments que nous avons tous vécus et qui évoquent l'enfance, la famille, le confort et la sécurité, cette atmosphère de cocon lorsque les éléments se déchainent au dehors…

Au-delà de l'histoire, ce livre est un véritable réquisitoire contre la peine de mort avec son lot de questions classiques : certains êtres méritent-ils plus que d'autres, du fait de leur « méchanceté », du fait des actes commis, de mourir ? La loi du Tallion est-elle une solution, ne nous rend-elle pas justement inhumains ? Qu'est-ce que faire justice ? Comment est-il possible de s'attacher, en tant que lecteur, à un tueur à gage, certes au grand coeur et aux modus operandi basé sur un certain code d'honneur ? Un tueur, quel qu'il soit, peut-il être « aimable » ? Si le message transmis par l'auteur est flou et paradoxal en la matière, nous sentons sans conteste sa fascination pour cette thématique autour de laquelle il tourne, creusant un sillon se faisant peu à peu cicatrice.


Si j'ai un peu tiqué au début de ma lecture, c'est parce qu'il me semblait que le livre allait être très manichéen, ce tueur à gage ne tuant que les « méchants ». Il n'en est rien, bien au contraire, le livre montre justement que chaque personne n'est ni bonne ni mauvaise mais fait ses choix en lien avec son histoire et sa psychologie, son caractère. Sans être très original, la structure narrative addictive, le livre dans le livre vertigineusement fascinant, le côté paradoxal de la peine de mort décidé par un être profondément humain, et la fin, malheureusement bien prévisible, mais très touchante, tendre et délicate, voilà ce qui fait de Billy Summers un livre inoubliable au flow mélodique très américain, petite musique qui reste en tête, subrepticement, telle une ritournelle entêtante…

Un merci à Sandrine, Doriane, Nicola et Anne-Sophie pour cette lecture partagée !


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Débuter un livre du King a toujours une saveur particulière pour moi.

Cette sensation d'être en terrain connu, de jouer à domicile ... Il y a un côté rassurant, réconfortant même, à entrer une fois de plus dans un univers, un cerveau que l'on connaît bien. Voilà pourquoi j'aurai toujours du mal à être sévère en découvrant ses livres, même quand il aurait tendance à le mériter.

Voilà ce que j'ai ressenti en refermant "Billy Summers", un sourire en coin : ce bon vieux Stephen est incorrigible !

Le livre est épais mais je trouve le contenu un peu léger (euphémisme). le récit ne manque certes pas de qualité. On reconnaît la signature de l'auteur dans sa narration, dans sa façon d'amener le lecteur là où il le souhaite. Mais serait-ce gonflé de ma part de penser que, parfois, il en fait un peu trop ? Qu'il a tendance "un peu" à disgresser ? (deuxième euphémisme).

Les quelques moments de tension et de suspens ont eu bien de la peine à faire le poids face à tant de temps morts. Je retiens particulièrement les quelques récits de guerre qui ponctuent le récit, qui m'ont ennuyé à mourir (troisième euphémisme).

Je temporise ma "hargne" en faisant le constat, à la toute fin, que Billy Summers reste malgré tout un personnage intéressant, attachant et complexe, et que c'est bien là l'essentiel, n'en déplaise à mon impatience chronique.
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Cette nouvelle livraison de Stephen King est très réussie. Elle nous immerge dans l'univers glauque des tueurs à gages et de la pègre mais aussi dans ceux, à priori très différents, d'un quartier pavillonnaire d'une ville moyenne du sud des Etats-Unis, et d'un autre quartier, beaucoup moins reluisant, de la même ville. Sans oublier celui de la guerre en Irak du début des années 2000.

Billy Summers, ex-tireur d'élite reconverti comme tueur à gages, a accepté un dernier contrat qui doit l'amener à éliminer un homme au moment où il sera amené par la Police devant le tribunal qui doit le juger. C'est lui-aussi un assassin. Et les commanditaires de ce meurtre ont tout intérêt à l'empêcher de faire des révélations contre une remise de peine, en l'occurrence la prison à vie plutôt que la peine capitale. Billy a pour couverture un métier d'écrivain en devenir, qui l'a amené à louer un bureau dans un immeuble qui fait face au tribunal.

Il se prendra au jeu de cette couverture, lui qui a fait jusque-là beaucoup d'efforts pour passer pour beaucoup moins intelligent qu'il n'est en réalité. Et voudra véritablement écrire, en la transposant légèrement, l'histoire de sa vie.

Ce qui est vraiment vertigineux dans ce roman c'est la science avec laquelle Stephen King brouille les pistes. À aucun moment on ne sait où il va nous conduire, et ceci jusqu'à la dernière page... Il y est question, évidemment, du bien et du mal mais aussi, et surtout, du pouvoir de la littérature.

À noter qu'un personnage féminin, une jeune femme nommée Alice, sauvée d'une mort certaine par Billy Summers, est aussi important pour la progression de l'intrigue que celui de notre tueur à gages, qu'on ne peut se résoudre à détester malgré ses crimes.


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Je n'ai pas pu patienter. À peine, je les eus, il a fallu que je le lise.
Il y a des écrivains incontournables, des auteurs où je ne peux attendre…

Je ne fus pas déçu, c'est rare d'être déçu en lisant du Stephen King.
Disons que la première partie, la préparation au meurtre (oui, parque que Billy Summers est un tueur à gages) a été pour moi, la plus prenante.
Après, c'est un défilé d'intrigue qui ne m'a pas surprise…

Un bon moment en somme !


Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Retour aujourd'hui sur une lecture de tout début décembre, un livre que j'avais hâte de lire : le tout dernier Stephen King !
🔫
Ceux qui me connaissent bien savent que c'est sans doute mon auteur préféré, et que je lis toujours ses livres presque dès qu'ils sortent.
🔫
Billy Summers n'y a pas fait exception, même si j'ai eu plus de mal à le caser dans mon incroyable planning 😱
🔫
C'est l'histoire d'un type bien...qui fait un sale boulot. Billy Summers est un tueur à gages. C'est un mec intelligent et sensible, qui n'accepte que les contrats pour liquider des salauds.
🔫
Son contact lui file un job , un super contrat. Son dernier coup. Mais Billy, en grand lecteur de polar, le sait : le dernier coup est souvent le plus foireux, et tandis qu'il se prépare, il ne dort pas sur ses deux oreilles.
🔫
Comme beaucoup, j'ai eu un coup de coeur non pas pour le livre, qui finalement est un très bon polar comme un autre, mais pour Billy. Un écorché vif, à qui la vie n'a pas fait de cadeau, un homme érudit qui lit du Zola, qui sait être bon comédien, et qui aspire à une vie normale...
🔫
King sans le fantastique c'est un peu moins King pour moi, et le petit clin d'oeil à son plus grand succès ne m'a pas suffi 😇 Mais si vous aimez les polars noirs, les chasses à l'homme, et gardez un espoir en la race humaine, lisez ce livre , je vous le recommande chaudement.
🔫

Et toi, plutôt polar ou fantastique ?
Quel est ton Stephen King préféré ?

Bon weekend 😊


Jamais aucun homme sur son lit de mort n'a dit : "J'aurais dû passer plus de temps à mon bureau"
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Un tueur à gages accepte de faire un dernier coup. Pour tuer un méchant, car il ne tue que des méchants. Pour cela, il doit passer quelque temps en immersion dans un quartier d'une ville moyenne, se fondre dans le décor. Et effectivement, tout ne se déroulera pas comme prévu, vous vous en doutez bien.
Billy est un tueur à gages. Oui, mais un tueur auquel on s'attache, à qui on trouve des raisons, des justifications, des circonstances atténuantes. Parce que l'auteur n'est pas un débutant, et il sait nous faire aimer ses personnages. Billy, bien sûr, mais aussi Bucky, Alice et même Nick et ses hommes de main, les voisins, les enfants en première ligne. le King sait poser un décor, des personnages. À sa manière un peu lente, c'est vrai, mais tellement bien faite, comme toujours.
Il y a des références aussi. "Des fleurs pour Algernon" par exemple, avec son héros Charlie, même si ici tout est volontaire dans l'idiotie ou l'intelligence du personnage. Mais aussi de l'auto référence, avec Shining notamment, et le fameux hôtel. Et la figure de l'écrivain, chère à l'auteur.
Et il y a de grosses ficelles parfois. La classique trame du dernier coup qui part en vrille, le tueur au grand coeur, l'acolyte parfait en tout point, la rencontre pile au bon moment au bon endroit. Et même la fin. Pour moi, ça ne pouvait pas se terminer autrement.
Mais c'est là où l'auteur est toujours aussi fort : oui, il y a des choses classiques, attendues. Mais oui aussi, c'est bien fait, et très bien fait. J'ai été happée par la lecture, j'ai vécu en banlieue américaine, je me suis attachée à un tueur. Un roman noir (et aussi un roman dans le roman) qui fait tellement bien le job ...
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Avant de se retirer du circuit, Billy, un tueur à gages d'excellente réputation, accepte un dernier contrat particulièrement lucratif. Trop, peut-être, pour être honnête, suppute notre criminel professionnel qui craint d'être le dindon d'une sinistre farce.
Dans une petite ville du sud des Etats-Unis, Billy doit éliminer un de ses collègues qui menace la tranquillité des gangs mais les commanditaires ne semblent pas à la hauteur et il préfère assurer ses arrières en multipliant les fausses identités et les lieux de résidence.
Une belle partie de poker menteur commence et il ignore encore qu'il devra servir d'ange gardien d'une jeune fille en détresse.
Stephen King a doté son héros d'un charisme impressionnant et d'une solide capacité à se fondre dans un milieu. L'intrigue est touffue mais magnifiquement éclairée par le style impeccable d'un maître du suspense au mieux de sa forme.
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C'est toujours avec un plaisir mêlé d'incertitudes que j'ouvre un roman de Stephen King. D'emblée, je sais que je vais être emportée par la narration mais je ne sais jamais à quel point l'horreur et/ou le fantastique vont occuper le récit.
Billy Summers est un polar pur jus mises à part quelques lignes qui flirtent avec le fantastique. Et encore, c'est parce que c'est écrit par Stephen King que l'anecdote est mise au compte du fantastique.
Bref, c'est un roman noir, celui d'un tueur à gages qui écrit sa biographie en attendant que son « client » soit en ligne de mire.
De quoi plonger le lecteur dans un abîme délicieux.
De quoi donner l'occasion à Stephen King de rendre hommage aux combattants américains en Irak.
De quoi subtilement déconstruire les clichés du genre et de faire de Billy Summers un être humain sensible et loyal malgré sa « profession ».
Les seconds rôles sont excellents, du plus méchant au plus gentil, une gamme tout en nuances sur laquelle Stephen King virevolte au gré d'une analyse psychologique fine de chacun.
Et de l'humour, beaucoup d'humour qui tantôt est sarcastique ou cynique, qui tantôt est frais comme une blague d'enfant.
C'est l'histoire d'un tueur à gages qui se découvre un besoin viscéral d'écrire. de belles pages sur le métier d'écrivain, sur l'inspiration, sur les registres de langue et sur la frénésie d'écrire qui supplante tout autre besoin primaire.
Stephen King prend son stylo de meilleur conteur et tisse une histoire à tiroirs dont je me suis délectée.
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Le tueur à gage sentimental

Ex sniper émérite de l'armée américaine, Billy summers va honorer son dernier contrat.
Éliminer un salaud qui doit se rendre au tribunal pour y être jugé.
Car Billy Summers a une éthique, il ne vise que des salauds.
Méthodique et organisé, il se fond dans le décor en multipliant les identités.
Un caméléon ne ferait pas mieux.
Bien entendu, vous l'avez sans doute deviné, tout ne va pas se passer comme prévu.
Face aux événements, Billy Summers va être amené à jouer un nouveau rôle de composition, un rôle qu'il a très peu joué jusqu'à présent. le sien.
Et c'est à partir de là que c'est devenu intéressant pour moi.
Le déroulement de l'intrigue, même si il est loin d'être négligeable, n'était pas ce qu'il y avait de plus important. Ce qui m'intéressait vraiment, c'était ce personnage totalement mis à nu, qui prenait alors naissance sous mes yeux avec ses contradictions, ses traumatismes, son sentimentalisme, son humanité.
Avec ce roman, Stephen King est véritablement sorti de sa zone de confort.
Je n'ai jamais eu le sentiment qu'il versait dans le sensationnalisme.
Et ce que j'ai trouvé admirable, c'est qu'il est parvenu à respecter les codes du roman noir tout en gardant sa personnalité.
A aucun moment, je n'ai pensé lire autre chose que du Stephen King.
Respect.








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