Blaze

Clay Blaisdell Junior dit "Blaze" (pas anodin, to blaze a trail = se frayer un chemin.) n'est pas gentil, il n'est pas méchant, c'est tout simplement un abruti.
Un abruti qui a reçu des coups, trop de coups. le premier notamment par son père, un trou dans la tête, les connections ne se font plus. Il devra désormais vivre avec ça.
Blaze est isolé et doit s'accrocher à de maigres rencontres qui, à chaque fois, bouleverse sa vie, il est seul, fragile, un colosse d'adulte avec l'âme et l'intellect d'un gamin dégénéré. Il ne peut que se faire bouffer dans cette vie qui ne fait pas de cadeau, même pour un abruti comme Blaze. Car Blazou est un outil, un outil à ne pas mettre entre de mauvaises mains...

Stephen King est un génie. Son fond de tiroir m'a sacrément diverti, ému et comme d'habitude amusé avec des perles qui, normalement vulgaire, ont quelque chose de poétiques avec lui. Les flash-back dans l'enfance de Blaze sont très intéressants et ne sont jamais superflus La virée avec John à Boston et l'altercation avec la barman est un bijou, comme le passage chez les Bluenote.

Ce colosse avec des trous dans le cerveau parcoure son chemin de vie innocemment, effrayé, combatif, accomplissant des actes nobles, de très mauvais aussi bref une vie , mais à la sauce King. sortie en 2007.

Lâchant son domaine de prédilection pour une histoire psychologique, je note que le personnage de Blaze est tout de même un personnage assez courant et assez caricaturale : aussi bête (prouvant en fin de compte que...) que géant et fort, je m'y suis tout de même attachée tout simplement par tendresse mais aussi par cette envie de le protéger (instinct maternel ?)

La suite sur mon blog !!! ;))
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J'ai bien aimé ce bouquin. Un très bon Bachman. Stephen King y dénonce un peu à la manière de Chantier, mais dans un style plus avenant et plus agréable, les rudesses et les dérives de l'administration américaine.
Agréable à lire donc et une histoire poignante qui ne laisse pas sans émotion.
Le personnage de Blaze m'a vraiment ému, il m'a vraiment fait mal au coeur.
Vraiment à lire et à ne pas rater!
C'est un excellent King de jeunesse, que dis-je, un excellent Bachman quoi!


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Dès le début, on sait que cela va mal se passer, mais on s'attarde, on espère qu'il va s'en sortir, Blaze n'est pas "si" mauvais, on s'y attache....

A bout de souffle, très décevant !

Club de lecteurs de la Médiathèque des Chartreux

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Clay Blaisdell, plus connu sous le surnom Blaze, est un jeune homme imposant, baraqué mais avec un retard mental causé par les nombreux coups pris dans son enfance. Avec son meilleur ami, George, ils enchaînent les délits pour gagner leurs vies. Mais le jour où George se fait abattre, la vie de Blaze bascule. Il n'a pas la capacité de continuer les braquages seul, il est perdu sans son meilleur ami. Après le décès de celui-ci, Blaze se souvient du fameux crime que George rêvait de commettre : kidnapper le bébé d'une famille richissime. Alors il va le faire. Il sait qu'il peut le faire.

Présenté comme un roman de jeunesse par Stephen King, ce roman est différent de ceux que j'ai pu lire précédemment. Il ne nous présente pas du gore ou de l'horreur. Dans ce roman, on découvre Blaze, un personnage touchant dans ses réactions, ses réflexions, ses choix de vie. Cet homme à l'imposante carrure dégage malgré tout une certaine sensibilité. C'est une histoire touchante que j'ai beaucoup appréciée.

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Petit roman de King retrouvé dans une poubelle par sa femme, il reste très méconnu aujourd'hui et même King pense que ce n'est pas une grande histoire.
Je ne suis pas d'accord, l'histoire est parfaitement touchante. Nous suivons Blaze un grand dadet qui fut un génie enfant mais que les coups de son père ont rendu quelques peu lent d'esprit. Blaze donc qui enlève un bébé. Un handicapé mental livré à lui même avec un bébé,voilà qui est intéressant. le personnage de Blaze et son histoire ainsi que son évolution vont se révéler extrêmement touchante.
La fin *peut être que je vais spoiler je sais pas encore, arrêter vous là si vous l'avez pas lu* que l'ont pressent mal à mesure qu'on avance, on ne peut s'empêcher d'espérer et de croire à la manière naïve de Blaze que tout va s'arranger et que le doux rêve qu'il émet- celui de fuir et d'élèver ce gamin est possible. *Spoiler Là j'en suis sûre* lorsque la fin arrive, que l'inévitable se produit c'est avec un petit pincement au coeur qu'on renferme le livre. (Finalement j'ai pas vraiment spoiler).

Un suspense express (pour l'auteur) ce roman court, hyper nerveux vous seduira et vous fera passer un bon moment de lecture ! Allez y vous ne le regretterez pas !

C'est sûr, un réel talent de conteur !
Mais l'intrigue est bien prévisible. On est aussi dans l'esprit de "Des souris et des hommes" (la brute bête et franche, mais ici loin d'être honnête).
La roman est écrit dans un style qui se veut moderne, complaisamment physiologique (id. vulgaire !?) et parfois drôle.
Rien de bien nécessaire dans tout cela...

King le reconnait sans hésitation dans la préface : Blaze est un fond de tiroir qu'il trouvait raté avant de le relire et d'effectuer quelques corrections. D'où un roman tout à fait lisible, mais un peu en deça...

D'ailleurs, Blaze sort en 2007 alors qu'il a été écrit en 1973, c'est à dire avant même la sortie de Carrie ! S'il le publie sous pseudo aussi tard, c'est aussi parceque le style colle plus à celui de Richard Bachman qu'à celui de King à l'époque. Car dans ce roman, on découvre Clay Blaisdell, alias Blaze. Enfant, il a subit la violence de son pére à de nombreuses reprises. Enfant intelligent, il a reçu un coup bien trop fort et s'en est sorti sacrément diminué mentalement. Par la suite, il a croisé George. Et celui-ci lui propose un coup : l'enlévement de l'enfant d'un couple riche. Mais George est mort. Et Blaze décide de quand même le faire...

Si ce roman a bien une force, c'est celui de créer de l'empathie pour Blaze, qui projette tout de même d'enlever un enfant pour une demande de rançon. Pourtant, au fil de la découverte de son histoire, de ses difficultés, mais aussi de son fond, on finit pour s'y attacher. Il est même dommage que, comme tout roman de jeunesse, il aille trop vite au but. Ceci dit, ça colle aussi au contexte. Difficile de préparer un tel plan pour une personne tellement marquée. Cela manque parfois de détails pour certaines situations, mais le léger côté noir du roman ressort trés bien, tout en conservant quelques notes d'humour bienvenue, et une humanité indiscutable. Blaze reste donc un roman trés sympathique à découvrir !