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3,72

sur 538 notes
« Blaze plia ce sourire, le rangea dans un coin et le conserva des années».

JE SUIS,, touchée par ce personnage.

Parce-que ce genre de sourire, les « vrais », il n'en a pas connu beaucoup.
Oublié d'un père qui lui a volé sa vie en lui ôtant ses facultés d'un lancé.
Utilisé des autres sans être aimé ni accepté pour autant.
Rien de joli dans sa vie, mais celui-ci n'a jamais été mauvais.

Titre accrocheur pour un Roman court, dont le sujet est poignant.
Originale, grave, touchant par moment, et stressant à d'autre,...
Investissez-vous dans cette lecture, et laissez-vous porter.

L'histoire de Blaze, est une aventure partagée avec un beau bébé de six mois. Celui-la même qui a été kidnappé au sein d'une famille riche dans l'espoir, (pour son kidnappeur), d'obtenir une rançon qui lui permettrait de couler des jours heureux. Ce plan il ne l'a pas conçu, il n'est pas assez intelligent pour cela. Pas depuis l'incident de son enfance. Mais son défunt ami, lui, avait déjà tout planifié: ne restait qu'à suivre le plan.

Sauf que Blaze... il oublit toujours des détails, des petites choses.

Cependant, coups de chance ou coups d(LG)u sort, il parvient à enlever le petit. Et ainsi commence pour le lecteur, la montée d'adrénaline. Car s'il n'a pas une once de méchanceté en lui, il est à peine responsable de lui-même et le voila en charge d'un bébé! Un bambin qui sera, bien souvent livré à lui-même, et qui bien malheureusement: devra parfois en subir les conséquences.

J'ai été touchée premièrement par l'enfance de Blaze, et l'accident fatal qui lui a coûté, à mes yeux, toute sa personnalité. Je n'arrêtais pas de me repasser cette scène, le coeur serré des conséquences connues. Un petit garçon qui autrefois s'intéressait à la lecture, ouvert à la vie, intelligent qui a eu le malheur de grandir aux cotés des mauvaises personnes. Et de perdre une partie de lui.

Secundo, ce roman donne beaucoup de montées de stress quand à l'avenir du nourrisson. Il m'est arrivée de cesser de respirer, les yeux suivants les lignes, en attente du dénouement. Ce serait comme confier la responsabilité d'un bébé à un enfant de 8- 9 ans. Rendez-vous compte...

J'aurais adoré quelque passages supplémentaires entre Blaze et le petit. Des moments de qualité et non de pure pratique sur « comment changer un lange », ou « comment chauffer un biberon ». Toutefois, le roman reste assez complet. Un garçon parfait m'a dit qu'en réalité, ce roman, est le premier écrit par King, avant Carrie et je peux vous assurer qu'il ne contient aucune lourdeur.

Je le recommande.

Bonne lecture

LG
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Quand t'es bercé du mauvais coté du mur, c'est pas bon pour tes neurones, pourtant, Blaze t'étais un beau bébé, plus de 4 kilos à ta naissance et, au début de ta scolarité t'étais plutôt doué.
Mais ton papa t'as trop cogné, beaucoup trop cogné, alors maintenant, t'es un vrai colosse mais aussi un vrai crétin avec un gros trou au milieu du front.
On te comprends,Blaze, la vie t'as pas gaté, les orphelinats et les maisons de correction, on fait mieux comme précepteur. T'as eu un premier pote gringalet et souffreteux mais futé: vous étiez bien complémentaire; ton pote, il aurait eu besoin du beau decolleté d'une belle infirmière dans un bel hosto au lieu des coups de fouets d'un directeur frustré et il est mort... trop vite.
Alors, t'as continué comme t'as pu: t'as un peu cogné, t'as un peu volé, t'as fait un peu de taule puis t'as rencontré Georges. Lui, il était vraiment pas con, il en a monté des combines que t'éxécutais sans tout comprendre et vous en avez ramassez du blé. Et puis Georges a eu une superbe idée : kidnapper un bébé d'une famille de riche, c'est vrai que ç'est une chouette idéé: un bébé, il pourra pas te dénoncer aprés que t'auras pris la rançon.
Georges t'as tout explique et puis il s'est fait planté dans une partie de poker qui a mal tourné.
Enfin tu sais qu'il est mort mais tu le vois encore souvent dans ta baraque et il parle beaucoup dans ta tête ,ça t'aide pour rafler le bébé mais y'a quand même beaucoup de moment où t'es seul et tu sais plus comment faire , Blaze, et tu te retrouves vraiment dans la merde. T'es mal barré, Blaze, t'es vraiment mal barré.

Ce roman m'a été chaudement recommandé par Karine Giebel herself. A première vue , la ressemblance entre l'univers de ce roman noir mais désabusé, distancié, beaucoup plus proche de Thompson que du noir implacable et angoissant de notre romancière française n'est pas évidente. Mais la fatalité, les mauvaix choix, l'incapacité à prendre le "bon chemin" et l'ineclutabilité du destin les rapprochent.

Vraiment un très bon roman noir du "King"

Mais ce n'est que mon humble avis
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Après être passée à côté de son célèbre "Simetierre" et de "Docteur Sleep", j'avais promis au King que je lui redonnerais un jour une chance de me séduire, mais pas dans le genre épouvante. Avec "Blaze", d'abord publié sous le pseudonyme de Richard Bachman, l'écrivain du Maine a rempli sa mission et me réconcilie avec sa plume.

Pourtant, on aurait tout à craindre d'un thriller introduit par un avant-propos de l'auteur qui qualifie lui-même son roman de "fond de tiroir" ; à ces mots, mes craintes ont resurgi mais étant donné que pour une fois le roman de Stephen King que je tenais dans les mains n'était pas une brique, je me suis dit que si ennui et désintérêt devaient surgir, ma peine serait de courte durée.

Et c'est peut-être ce qui m'a d'ailleurs le plus séduite avec "Blaze", le rythme. Enlevé avec ce qu'il faut d'action, cadencé grâce à des chapitres courts et à une narration en deux dimensions temporelles, le rythme rapide et équilibré fait de "Blaze" un page-turner efficace.

Peu de personnages, une atmosphère de huis-clos en pleine tempête de neige, un personnage principal doux-dingue à la cervelle éméchée qui n'est pas sans rappeler "La ligne verte" ou encore, vingt niveaux au-dessus, "Des souris et des hommes" de Steinbeck, une intrigue simple autour d'un rapt de nourrisson, l'ensemble sauvegardé de tout renfort technologique puisque le roman a été écrit en 1973, tout ça contribue à faire de "Blaze" un très plaisant moment de suspense, pareil à un bon vieux film du genre.

Aucun regret de ce choix, lu (presque en simultané) avec Mamajojo.


Challenge USA
Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge XXème siècle - Edition 2019
Challenge ABC 2018 - 2019
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Blaze est un gentil géant,un peu, bon ok très simplet qui n'a jamais eu de chance dans la vie. Dès le départ le sort a semblé lui en vouloir en le laissant seul entre les pattes d'un père violent qui l'a rendu définitivement idiot à force de maltraitances. A partir de là Blaze n'a plus été qu'une sorte de pâte à modeler pétri par ses rencontres et par les institutions : orphelinat, maison de correction et prison.
Le parcours idéal pour mal tourner. Et ce qui devait arriver arriva. Flanqué d'un acolyte du nom de George, le cerveau de l'équipe, Blaze n'est plus qu'un exécutant qui ne réfléchi pas, qui ne se questionne pas et qui frappe quand on lui dit de frapper. Avec sa taille et son poids il semble fait pour ça. Personne ne semble voir autre chose.

Il vivote donc de petits boulots et de coups minables, mais les petits coups c'est fini, George a décidé de frapper fort en enlevant un gosse de riche, un bébé. Oui, mais voilà le hic c'est que George est mort, enfin un peu…

Ne reste donc que Blaze et l'ombre de George. Porté par cette présence rassurante Blaze décide de tenter le coup, mais Blaze reste Blaze et son idiotie ne se met jamais en pause.

Le King nous offre le portrait d'une âme innocente livrée aux mains de la société. Un Blaze abîmé, instrumentalisé, méprisé, jeté en pâture dans un monde où rien n'est facile pour lui. Entre réminiscences du passé et moments présent on découvre un personnage attachant et innocent. Quelqu'un qui est devenu ce qu'on a fait de lui sans jamais perdre pour autant sa vraie nature. Alors le lecteur s'attache à Blaze le regardant s'émerveiller devant le bébé qu'il a enlevé sans vraiment réussir à lui en vouloir.

Ce livre, c'est aussi une histoire haletante dont on attend le dénouement sur des chardons ardents. Un thriller social rondement mené qui pousse à la réflexion. du King quoi, même s'il veut nous faire croire que c'est juste un fond de tiroir.

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Cela faisait bien longtemps que je n'avais lu de Stephen King... bien longtemps et trop longtemps c'est certain.
Son talent ne fait aucun doute et ce livre est un pur produit "king". Soyons clair même si ce n'est pas son meilleur livre, c' est un bon livre tout de même. L'écriture clair, limpide rend la lecture légère. c'est parfait.
L'histoire est celle de Blaze un gars ni bon, ni mauvais, un gars qui n'a pas eu de chance dans la vie, vraiment pas de chance. et qui n'en aura jamais.
Stephen King a l'art de nous tenir en haleine sur plus de 300 pages avec peu de personnages, une intrigue simple et beaucoup de monologues. C'est talentueux , vraiment talentueux.
Bon allez j'entame maintenant "dôme" roman 1 et j'espère y retrouver tout ce j'aime dans l'écriture de S.king.
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Pourquoi il nous présente ce "Blaze" en rougissant comme un ado dont on aurait découvert les poèmes écrits sous le manteau, Stephen King? Il est très bien ce roman de jeunesse!
A 25/26 ans, c'est déjà formidable d'avoir un talent de conteur aussi prometteur et d'avoir compris comment on tient le lecteur en haleine: je te l'alpague en surface (le suspens) et en profondeur (les sentiments), et ça fonctionne plutôt bien.

J'ai adoré la préface dans laquelle King justifie d'avoir fini par publier en 2007 ce "fonds de tiroir"comme il l'appelle, car elle m'a emmenée vers encore plus d'empathie vers cet auteur que je ne connais que peu - quelques Bachman (Marche ou crève, Running Man), rien des horror books qui ont construits son mythe - et que la récente lecture jubilatoire de 23/11/63 m'a donné envie de mieux connaître : pas de doute cette fois-ci, ce bonhomme de King mérite l'attention.

"Blaze" n'est pas un chef d'oeuvre certes, mais c'est un bon roman noir, ou polar, ou roman psychologique ou tout ce que vous voudrez dans lequel on s'immerge d'emblée en double mode compassionnel (pauvre grand gentil balourd de Blaze, on sent que ça va mal finir ton histoire) et rationnel (trop balourd le Blaze, on voit bien que ça va mal finir son histoire).
Une histoire rythmée et même haletante sur la fin qui donne le mauvais rôle à des faibles (en l'occurrence un demi-idiot, un bébé et un mort), ça marche à tous les coups.

Trois bonnes grosses étoiles gorgées de sympathie pour ma part.
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Blaze est ce qu'on appelle « un fond de tiroir », autrement dit, c'est un roman que Stephen King avait écrit, sous le nom de Richard Bachman, mais qu'il n'avait fait publier, le trouvant nul, lorsqu'il l'avait relu.

Les années passant, le King l'a trouvé moins mauvais et a décidé de lui donner une seconde chance. Est-ce que ça en valait la peine ?

Oui et non, non et oui… Dans le fond, c'est un roman banal, assez prévisible, d'un enlèvement d'enfant. Par contre, c'est un véritable roman noir.

Il y a du bon, dans ce récit, qui a quelques airs du roman "Des souris et des hommes", sauf que chez le King, le benêt est du mauvais côté, celui des bandits et que son pote George est déjà mort lorsque le récit commence. Pourtant, Blaze entend toujours la voix et les conseils de George… Discussions d'outre-tombe, dans sa tête.

Blaze, de son vrai nom Clayton Blaisdell Junior, n'a pas eu une vie facile. Il apprenait bien à l'école et puis, son père, rond comme un manche de pelle, a décidé de lui faire dévaler les escaliers, plusieurs fois, ce qui a causé des dégâts irréversibles dans la tête du gamin : il est devenu attardé. Et il fait deux mètres de haut, notre attardé mental…

Il est facile de se prendre pour sympathie envers Blaze, tant il a morflé dans sa vie, notamment après avoir été placé à Hetton House, un orphelinat dans lequel personne n'a envie d'aller.

Au fil du récit, où Blaze prépare le kidnapping, Stephen King va faire des retours en arrière, afin de nous parler de l'enfance et de l'adolescence de Blaze, nous le décrivant plus comme un doux géant, que comme une brute épaisse. Il n'est pas méchant, Blaze, on l'a fait devenir ainsi en le maltraitant, en l'enfermant et les mauvaises fréquentations ont fait le reste.

Dans ce court roman noir, l'auteur dézingue l'Amérique, celle des laissés-pour-compte, celle des puritains, de ceux qui se disent chrétiens, mais qui le sont à géométrie variable, de ceux qui profitent de leur autorité pour rabaisser des enfants, pour les maltraiter, pour jouir de son pouvoir.

Alors oui, j'aurais pu me passer de lire Blaze, mais je pense que j'aurais perdu à ne pas le découvrir.

Lire ce roman m'a permis de découvrir une autre facette du King, celle d'auteur de roman noir, mêlé à un polar, où il est question d'un enlèvement d'un bébé, contre demande de rançon, de la part d'un homme qui n'a pas tous ses bois à son fagot et qui arrive à nous toucher, même s'il en a manqué un peu sous la pédale, pour que les émotions soient plus fortes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Blaze, c'est un gars. Un gars qui n'est ni mauvais. Un gars qui n'est ni bon... Un gars un peu simple d'esprit, mais auquel le lecteur s'attache. En tous cas, moi, je l'ai fait. Un gars qui l'a pas eu facile et qui tente de s'en sortir, peut-être pas de la meilleure façon qui soit... Mais bon, qui tente rien n'a rien, qui disent ! Ce livre est peut-être l'un des meilleurs de King que j'ai lu jusqu'à présent... Et pourtant, pas une histoire de fou, très peu de personnages, une intrigue simple.. Mais ça se tient, et c'est bon. Un rythme cadencé, qui rend la lecture addictive. Des chapitres courts, la plume fluide de King... Tout était là pour passer une super journée de lecture ! Je le recommande vraiment.
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George est un arnaqueur futé, toujours à l'affut d'un bon coup. Blaze est un géant à l'esprit plutôt lent. Ces deux-là font la paire, vivant d'escroqueries et de combines rarement légales. Et ils rêvent de leur grand coup. Mais voilà, George se fait descendre avant la mise en oeuvre du plan qui doit leur rapporter gros. Qu'à cela ne tienne, Blaze fera le coup tout seul. Tout seul ? Pas vraiment. « Maintenant George était mort et Blaze reproduisait la voix de George dans sa tête, lui donnant les bonnes répliques. » (p. 27) le fameux plan est assez simple : enlever le nourrisson des Gerard, richissime famille du Maine, et exiger une rançon colossale pour ensuite partir vivre à l'aise au soleil. Sans l'aide de George, Blaze l'attardé ne peut pas tout prévoir, même en faisant de son mieux. Et ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que le bébé l'intéresserait bien plus que l'argent.

Référence et hommage non dissimulés au roman de Jon Steinbeck, Des souris et des hommes, ce texte de Stephen King exploite une combinaison de personnages qui a fait son chemin dans la littérature et sur les écrans : entre le petit George et le grand Blaze, il y a connivence, complétude, complémentarité et une once de comique de situation. Mais Blaze est avant tout un héros tragique : alors qu'il aurait pu être brillant, les corrections répétées de son père en ont fait un attardé, à la fois doux et inconscient de sa force. S'il choisit le mauvais chemin, ce n'est pas par méchanceté, c'est plutôt l'effet d'un malheureux hasard. Face à bébé Joe, Blaze révèle finalement sa véritable nature, celle d'un innocent aux mains pleines. Mais hélas pleines d'une progéniture qui n'est pas la sienne. Mené à un rythme effréné, ce texte particulièrement émouvant aborde avec finesse le thème des choses qui passent, sans rien laisser derrière elles.
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Aaaaahhhhhhh (demain , nous verrons le B...) , cela faisait bien longtemps que je n'avais pas refermé un King avec le sourire aux levres, là : si !! ( pas le chien..)

Pour un fonds de tiroir , c'est de tres loin ce que j'ai lu de mieux de l'auteur depuis belle lurette , a mille lieues de son univers de predilection ...

Alors pourquoi me direz-vous , et bien je vais vous le dire (tiens , ça me rappelle quelqu'un..) , l'auteur nous conte ici , meme si conte est l'exact opposé de ce roman , l'histoire de Blaze, pendant physique et intellectuel du Lennie de Steinbeck , personnage ayant un Qi inversement proportionnel a sa taille de geant .

Ce recit est en fait un long cheminement vers ce qui apparait comme ineluctable au lecteur au bout de quelques chapitres.
Tout comme son principal sujet , ce livre est touchant , parfois drole , maladroit mais on ne peut s'empecher de l'aimer.On aimerait prendre sous son aile cet anti-heros dont la vie n'est faite que d'accidents , de mauvaises rencontres , d'occasions ratées ou avortées mais on ne peut pas car solitaire Blaise est (j'avoue avoir un petit faible pour la Guerre des Etoiles ) , solitaire Blaze restera..non par choix mais par la faute de "l'autre" , representant bien-pensant qui voit en l'etre different une chose dangereuse , stupide que l'on peut moquer a tout va puisqu'incapable de sentiments...

Un tres beau recit sur la difference , sur la solitude engendrée par cette derniere qui me reconcilie avec le "King".
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