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3,9

sur 5091 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aime bien ce roman, et si ma mémoire est bonne, il s'agit du premier roman que j'ai découvert de Stephen King. J'étais ado à l'époque, un peu en rébellion et je rêvais moi aussi de faire brûler mon collège et toutes les méchantes personnes qui le fréquentaient. Contrairement à Carrie White, j'ai simplement pris mon mal en patience, refoulé mes idées sombres et attendu que jeunesse se passe. Et que ce fut long.

A la maison, tandis que je rongeais mon frein, je découvrais les aventures de cette fille bizarre, rejetée par ses camarades, victimes de leurs brimades incessantes, victime d'une mère folle et furieusement bigote. Un jour Carrie décide de se révolter contre son univers tout entier. L'histoire de Carrie White est prenante, mythique. Elle a donné naissance à un film tout aussi célèbre.

Aujourd'hui avec le recul, j'aurais quelques critiques à formuler, notamment sur le traitement caricatural du fanatisme religieux de la mère de Carrie. Je trouve que ça n'est pas très subtile, et si je me souviens bien, le roman manquait cruellement de suspense pour un livre jouant sur le fantastique et l'épouvante, mais ça n'en reste pas moins un bon divertissement.
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"Ils vont tous se moquer de toi!"

Le premier livre de Stephen King et pas des moindres, ça c'est sûr!
L'histoire se déroule dans le Maine (tient donc, encore une fois? On voit bien que monsieur King l'aime).
Carrie White est une jeune fille de 16 ans (si je ne me trompe pas), timide et discrète elle tente de ne pas faire de vague dans ce monde de brute qui la persécute, que ce soit chez elle, ou en dehors. Oui, Carrie White aimerait avoir une vie normale, comme toute ses camarades mais le destin en a décidé autrement. Pour le meilleur ou pour le pire...

Depuis qu'elle est toute petite, Carrie subit les moqueries et les injures de ses camarades, toujours jugée comme étant "bizarre", peu jolie, hors du moule, elle est persécutée et fait office de souffre-douleur, ce qui lui inflige en supplément une torture mental intense. Qui plus est, Carrie n'a plus que sa mère (Margaret) qui elle, est une fanatique religieuse complètement tordue qui voit le mal et le Diable partout, qui oblige sa fille à prier, l'enferme dans un placard pour se "repentir", qui la traite d'impure car celle-ci vient d'avoir ses règles [...], ne nous attardons pas pour se dire que la mère de Carrie White est totalement névrosée.

Etant enfant, Carrie disposait d'un pouvoir de télékinésie déjà puissant (le pouvoir de faire bouger des objets au seul gré de son désir). Un pouvoir qu'elle croyait disparu, jusqu'à ce jour où quelque chose se brisa elle. le jour de ses premières règles justement, dans le vestiaire des filles. Ne sachant pas que cela existait, Carrie panique car l'idée qu'elle est en train de mourir la submerge. Ses camarades ont une fois de plus, une bonne dose de moquerie et d'humiliation pour elle. A ce moment, son pouvoir revient. L'une des filles (Chris) ayant humiliée Carrie se retrouve punie, et pour cela, elle décide de se venger comme il se doit, tandis qu'une autre fille (Sue) tente de se rapprocher d'elle (des remords je suppose?), et persuade même son petit ami (Tommy) à inviter Carrie au bal. Quel charmante attention n'est-ce pas? Mais tout ne se passera pas comme prévu, ça non... La haine dépassera l'entendement, et submergera Carrie à tel point qu'elle en arrivera au point de non retour.
Leçon à retenir? Ne JAMAIS brutaliser quelqu'un, il pourra vous le rendre.

Non plus sincèrement j'ai adoré le personnage de Carrie car elle fait peine à voir, sa vie fait pitié et on espère sans cesse que tout s'arrangera pour elle, car au final, elle le mérite. Elle n'a rien demandé à personne (c'est souvent ce genre de personne qui sont brutalisées par ailleurs).
J'étais épris d'une haine fulgurante face à la "débilité" de ses camarades qui se pensent supérieurs aux autres au point de détruire une/des vie(s). La haine de Carrie, je l'ai ressentie. Et je dois avouer que mon côté vengeresse est ressortie car, quand elle perdait le contrôle d'elle-même et se vengeait, je dois dire que j'étais vraiment contente, contente du chaos qu'elle faisait.
'histoire se concentre sur le rejet d'une personne dite "différente" par un tiers. J'ai adoré.

Petite note à part; Heureusement que la femme de King (Tabitha) a récupéré les premières pages qu'il avait jeté à la poubelle, afin de l'encourager à continuer l'histoire.
Vous imaginez? Carrie n'aurait jamais vu le jour sinon. Peut-être que Stephen King ne serait pas connu non plus.
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Carrie, je connaissais pour avoir vu le film de Brian de Palma il y a plusieurs années. Quand j'ai entendu qu'un remake allait sortir, j'ai eu envie de me plonger enfin dans le roman. C'est donc avec Carrie que je découvre la plume de Stephen King (j'avais tenté Dôme mais avait déchanté après trois pages).
Plutôt court, Carrie pose tout de suite l'intrigue. Stephen King incorpore dans son histoire des extraits de livres, de comptes rendus de police, de dépêches de presse afin d'ancrer un peu plus son histoire dans la réalité. Mais il fournit également au lecteur suffisamment d'informations pour le captiver jusqu'à la fin.

Car une fois que l'on a commencé Carrie, difficile de reposer le livre. Tout est fait de tel manière à ce que l'on ai l'impression de lire une histoire très courte. Courte, mais intense.

Sans aucun temps mort, King développe son univers et son histoire avec un talent impressionnant. Très visuelle, sa plume capte le lecteur dont l'imagination boit les nombreuses descriptions. On comprend aisément que deux réalisateurs aient eu envie de l'adapter.

Mais revenons à l'histoire. Carrie est une jeune adolescente que la vie n'a pas épargnée. Au lycée, elle est la tête de turc. Et chez elle, ce n'est pas mieux. Vivant avec une mère illuminée, fanatique de Jésus, elle passe le plus clair de son temps enfermé dans un placard étroit où sa mère l'oblige à prier.

Une vie misérable à laquelle elle semble irrémédiablement condamnée. Et pourtant, les choses vont changer lorsqu'une de ses camarades décide de se repentir et lui offre la possibilité d'assister au bal de fin d'année avec le garçon le plus populaire du lycée…

Le pitch est simple, efficace et King le façonne de telle manière que l'on en devient accro. Car cette banale histoire, l'auteur devenu culte, lui insuffle une pointe d'horreur divinement bonne.

Notons d'ailleurs que Carrie est le premier roman de Stephen King.
Lien : https://parole2libraire.word..
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J'ai décidé de lire l'intégrale des romans de Stephen King. Jusqu'à maintenant, je n'avais encore jamais lu Carrie. C'est maintenant chose faite. Et j'avoue que pour un premier roman, il s'agit d'un coup de maître. On ne peut que se passionner pour l'histoire de cette jeune fille vivant sous la coupe d'une mère ultra autoritaire et totalement engluée dans des convictions religieuses extrêmes. Carrie est un personnage troublant mais à laquelle on s'attache tant on voudrait la protéger de sa mère folle et de la méchanceté des autres lycéens. Jusqu'au drame, dont on connait l'ampleur dès les premières lignes du roman. Et pourtant, même à la fin, on est toujours du côté de Carrie.
Stephen King signe là un grand roman, alternant la narration classique avec des témoignages, des extraits de livres ou d'études consacrées à cette affaire. On se croirait presque à regarder un docudrama comme nous en proposent toutes les chaines de télévision de nos jours.
Un roman à ne pas manquer.
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L'écriture de King est immersive et offre une plongée profonde dans la psychologie des personnages, en particulier celle de Carrie. le récit est raconté sous forme de rapports, de journaux intimes et de témoignages, ce qui ajoute une dimension unique à l'histoire. Ce livre a marqué un tournant dans le genre de l'horreur en explorant les terreurs psychologiques et en jetant un regard sur les maux cachés de la société, au-delà des monstres traditionnels. Il a également établi Stephen King comme un maître de l'écriture d'horreur, capable de créer des personnages mémorables et d'évoquer une terreur profonde. Cependant, certains pourraient trouver que le style narratif fragmenté, bien qu'innovant, crée parfois une distance entre le lecteur et les personnages.
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Première plongée dans l'univers de Stephen King et agréable découverte dans le genre du fantastique paranormal sans tomber dans le livre l'horreur.

L'écriture décousu sous la forme d'un patch work d'articles de journal, d'extrait de livres ou de témoignages rend la lecture flou surtout dans la temporalité des événements et leur redite sous différents poins de vue. Cette forme original de récit, à mon sens, n'apporte rien à l'oeuvre voir complique futilement la lecture.
L'histoire est très prenante et nous tiens en haleine jusqu'à la dernière page que cela soit l'angoisse des protagonistes qui est palpable ou l'atmosphère changeante de la ville passant du calme à la tempête petit à petit.
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Carrietta White, 17 ans, est le souffre-douleur de son école à Chamberlain, petite ville d'Amérique. A la maison, elle subit le fanatisme religieux de sa mère qui l'élève seule à l'écart des autres. Carrie n'en peut plus, jusqu'au jour où le beau et populaire Tommy Ross l'invite au bal de printemps. Alors que l'invitation partait d'une bonne intention, la situation va vite tourner au carnage, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de Chamberlain...

Carrie, comme à peu près tous les bouquins de Stephen King, est un classique du thriller, bien que celui-ci se différencie vaguement des autres par une écriture un peu plus légère et une histoire plus destinée aux adolescents/jeunes adultes, de par l'âge des protagonistes et la situation dans laquelle se trouve Carrie : ils devraient vraiment utiliser ce livre dans les campagnes contre le harcèlement scolaire, ça pourrait facilement en arrêter plus d'un dans ses mauvaises actions....
Au départ, j'ai choisi de lire ce livre pour mon TPE sur les sorcières, et aussi parce qu'on m'avait dit que l'ambiance n'était pas aussi lourde ici que dans, par exemple, Shining. Bien qu'on retrouve le côté sanglant, malsain et pesant typique à Stephen King, effectivement, Carrie est un peu en dessous de la barre; malgré tout, je n'ai pas été déçue par ce livre, qui s'est lu très rapidement. Il n'est déjà pas très long, et bien que l'on connaisse tous la fin par avance, l'envie de savoir comment on en est arrivé là nous pousse à garder ce livre en main jusqu'à ce qu'on ait fini la lecture. Côté original, le récit est entrecoupé d'extraits de rapports, d'articles de journaux et de tas d'autres documents qui l'allègent, et nous propose un point de vue plus clair et extérieur sur l'histoire.
Niveau personnages, on ne peut décidément pas dire que beaucoup attisent notre sympathie : la mère de Carrie, Chris, Billy sont totalement antipathiques, Carrie est très particulière et difficile à suivre, et donc à s'y attacher, surtout quand on sait comment elle finit. Sue et Tommy sont peut-être ceux que l'on peut le plus apprécier, mais il n'y a pas de liens à proprement parler qui se créent entre le lecteur et les différents personnages.
Malgré tout, Carrie est un thriller digne de ce nom qui s'inscrit dans la longue lignée de chefs-d'oeuvre de Stephen King, qui est pour tous, que l'on l'aime ou pas, le maître du genre.
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Carrie est le premier roman publié de Stephen King. Etant donné que j'aime beaucoup le travail de l'auteur, je me suis dit que j'allais me procurer au fur et à mesure ses plus anciens romans.

Dans cette courte histoire, nous découvrons l'histoire de Carrie White, une pauvre adolescente trop souvent torturée par ses camarades d'école. Les moqueries vont un jour aller trop loin et c'est alors que tout va basculer. Car Carrie est effectivement différente... Carrie a la faculté de déplacer des objets à distance.

On m'avait toujours présenté Carrie comme un roman d'horreur mais je dois dire que je n'ai pas vraiment retrouvé cet aspect dans cette histoire. Je n'ai pas frissonné à un seul moment. L'histoire n'est pas spécialement glauque, contrairement à d'autres romans de Stephen King. Ici, tout est dans la psychologie des personnages car, en effet, nous ne suivons pas seulement Carrie mais nous suivons également différents camarades de son école. Nous avons ici le point de vue de la victime ainsi que celui de ses bourreaux. Mais il n'y a pas que ses camarades d'école, il y a également sa mère. Je crois que c'est le personnage le plus terrifiant dans l'histoire car c'est à elle que l'on doit tout le désarroi de Carrie. Puritaine à souhait, sa mère torture Carrie d'une toute autre façon.

Abordant les thèmes du fanatisme religieux et du harcèlement social chez les adolescents, Stephen King présente avec force une histoire pouvant se rapprocher de faits tristement réels. Les extraits autobiographiques de protagonistes ainsi que les extraits de travaux d'enquête ajoutent une espèce d'authenticité à l'histoire. Néanmoins, on reconnait bel et bien la patte de l'auteur, qui rajoute un aspect fantastique à ce récit grâce à l'usage de la télékinésie.

En bref, j'ai apprécié ce livre. L'histoire est vraiment intéressante même si j'ai trouvé que les coupures de "presse" gâchaient parfois un peu l'intrigue. le fait de se douter à l'avance de ce qui s'est passé casse un peu le rythme même si, dans le fond, on se réjouit de lire la suite pour en savoir plus. Pour un premier livre publié, Stephen King annonce gentiment la couleur de son travail à venir. Une fois de plus, ce fût une bonne lecture. Je n'hésiterai pas à me procurer d'autres livres de l'auteur.
Lien : http://leslivresdezaela.blog..
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Carietta Wright, dit Carrie, est une adolescente vivant à Chamberlain dans le Maine aux États-Unis. Elle possède le pouvoir de TK c'est-à-dire de télékinésie mais n'en a pas véritablement conscience. Elle est régulièrement le souffre-douleur de ces camarades de l'école d'Ewen. Sa mère n'est pas d'un grand secours car c'est une religieuse fanatique.
Le récit est entrecoupé d'articles de journaux, d'extraits d'ouvrage et d'enquête menés suites aux évènements survenus dans la nuit du 27 – 28 mai 1979. Même si ces derniers dévoilent, en amont, la suite du récit, ils permettent de donner un point de vue de la société sur le phénomène de télékinésie (avéré ou non ?). de plus, en le lisant pour la seconde fois, j'ai remarqué une sorte de fil conducteur qu'est le sang.
Après avoir lu plusieurs romans de Stephen King, j'ai ressenti que sa plume n'était pas la même que, par exemple, dans 22/11/1963. Elle est moins affûtée pour faire ressentir aux lecteurs certaines émotions. Malgré tout, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Curieux de lire un livre après avoir vu le film au moins 3 fois. Et, comme souvent, j'ai de beaucoup plus apprécié le livre. Plutôt que la linéarité chronologique du film, les citations du rapport d'enquête, du livre d'une survivante et des études sur la télékinésie ralentissent la montée de tension, mais permettent par contre de fouiller le phénomène, de mettre en évidence l'aveuglement volontaire des autorités et de mieux saisir la dynamique des acteurs de la très mauvaise blague qui déclenche tout. Quant à Carrie elle-même, j'ai mieux ressenti l'oppression maladive de sa mère et l'ambivalence de ses sentiments vis-à-vis le monde extérieur. Et que King dénonce, déjà à cette époque, l'intimidation et le harcèlement en milieu scolaire dénote une belle anticipation vu l'acuité de ces thèmes de nos jours. Bref j'ai passé un bon moment!
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