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3,9

sur 5202 notes
De temps en temps, un petit Stephen King, ça fait du bien. Et à l'approche d'Halloween, c'est une valeur sure. du coup cette année, j'en ai profité pour combler une énorme lacune à savoir : Lire Carrie. Qui n'est pas son 1er livre écrit, mais le 1er publié.
Néanmoins, on sent bien à la lecture que l'auteur se cherche encore. Cependant, c'est une belle réussite car il arrive à décrire à la perfection les pensées d'une adolescente. L'histoire de Carrie, tout le monde la connait si ce n'est par le livre, c'est grâce au film qui est devenu un grand classique. Donc pour moi, c'est vraiment pour découvrir les débuts de S. King que c'était important de lire ce livre. Et je suis ravie de l'avoir fait car j'ai passé un bon moment.
Rarement déçue avec le KING, c'est ça qui est génial !
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Carrie marque ma découverte de Stephen King; j'avais alors 13 ans. Il s'agit également du premier roman édité de celui qui allait devenir le maître de l'horreur. Premier roman, première réussite. Je reste toujours impressionnée de constater la qualité de cette première oeuvre, sa maîtrise, la profondeur des personnages.

L'horreur, dans ce roman, ne tient pas à la télékinésie de Carrie White, mais à ce dont sont capables des adolescents à l'encontre du vilain petit canard du groupe. Ce sujet du harcèlement revient régulièrement dans les informations et les débats depuis plusieurs années, suite à des suicides d'enfants torturés par leurs "camarades" de classe.
Carrie White est ce vilain petit canard qui dénote dans le groupe. Jugée trop grosse, trop moche, trop bizarre,... Jugée et condamnée depuis la primaire à subir vexations, moqueries, insultes, croche-pieds, et j'en passe.
Comme si cela ne suffisait pas, la jeune fille est élevée par sa mère Margareth, fanatique religieuse au comportement violent et terrifiant (l'oscar de la mère la plus secouée est attribué à... Margareth White!!!!). Elle domine et réprime durement sa fille quotidiennement.

L'année de la Terminale (Elle porte bien son nom sur le coup-là), Carrie endure la mauvaise blague de trop. Ses pouvoirs télékinésiques, qui étaient en sommeil depuis ses trois ans, se réveillent dans toute leur puissance. La suite dans le livre de Stephen King.

La relecture du roman m'a de nouveau bouleversée. On se prend de compassion pour Carrie et de colère pour les sales garces qui la harcèlent (en particulier Chris Hargensen, la fifille à papa qui est avocat). Ebahie également devant la faculté de King de se mettre dans la peau d'une adolescente, de donner à ressentir ses émotions et sa panique face au sang menstruel qui s'écoule pour la première fois. du grand art, que les ouvrages qui suivront - trèèèès nombreux - ne démentent pas.
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Je ne connaissait que le film de Brian de Palma, vu et revu depuis quarante ans: le cinéaste du mythique Phantom of the Paradise avait réalisé avec Carrie, un chef d'oeuvre d' épouvante.
Et puis voilà que mon King de cette année est... Carrie. Son premier bouquin, en plus! Enfin, je connais l'oeuvre littéraire à l'origine du film.
Déjà, dans ce premier roman, Stephen King est en possession de son art: il vous brosse le moche tableau des cruautés adolescentes avec cet instinct de clan, de meute. Il dresse le portrait de la fille-bouc émissaire idéale pour les élèves de sa classe (image d'une terrible actualité, par ailleurs)... Et comme si le calice n'était pas suffisamment rempli de lie, la mère de Carrie est une folle rigoriste religieuse qui martyrise sa fille!
King, au niveau de cette bourgade de l' Amérique profonde, nous donne à voir les effets dévastateurs d'années d' humiliations infligée à un être humain...seul. Il nous amène, à la lumière d'autre événements à l'échelle planétaire, cette fois, à en imaginer les effets sur un peuple entier.
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Le premier roman du King, publié alors qu'il a 25 ans. Et le style et le talent de ce grand écrivain populaire qu'est Stephen King sont déjà présents.

Toute le monde, ou presque, connait l'histoire de Carrie, si ce n'est par le livre, du moins par l'adaptation cinématographique qu'en fît de Palma. L'histoire d'une adolescente maltraitée par ses camarades de classe, méprisée et violentée par sa mère, adepte d'un rigorisme religieux extrême comme les Etats-Unis savent en produire. Mais Carrie se démarque par un don, la télékinésie, un don qui fera basculer la petite ville de Chamberlain dans l'horreur...

Le récit est court et agrémenté d'extraits de témoignages, rapports et articles de presse qui relatent les faits a posteriori. Ce n'est donc pas le suspens qui est la qualité première de cette histoire, puisque l'on comprend rapidement où l'auteur veut en venir. Mais l'universalité des thèmes abordés (dans un contexte de société industrielle occidentale) fait qu'une intimité se crée immédiatement avec le personnage de Carrie.

Comment, en effet, ne pas voir, en ce récit, une métaphore de l'adolescence, de sa violence, poussée à son paroxysme ? Tout ce qui fait la difficulté de cette période délicate de la vie (relation à ses pairs, à ses parents, découverte de la sexualité, transformation du corps...) est ici source de violence. C'est donc bien la condition humaine, bien plus que le surnaturel qui est ici en cause, en tant que source d'un mal potentiel. Tellement visible, mais tellement tût en même temps.

Dans "Anatomie de l'Horreur", Stephen King explique que l'auteur de récit d'horreur est un agent de la norme. le moins que l'on puisse dire de ce roman, c'est que la norme, en tant que racine de l'horreur fait mal...très mal. C'est peut-être bien ça qui effraie le plus, et peut-être la grande force du King de l'avoir compris.
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Le premier roman publié de Stephen King qui a amorcé sa fulgurante popularité. Je comprends maintenant l'engouement qu'il a suscité, car à mon humble avis, il est tout bonnement excellent !

Une histoire simple, rapide, mais ô combien efficace. J'ai apprécié les différents modes de narration qui s'enchaînent, et qui nous laissent à la fin avec une vue globale très complète. Certains trouvent que parfois les romans de S. King s'éternisent sur des points qu'ils jugent superflus. Et bien dans le cas présent, je les mets au défi de trouver des ''longueurs'' (terme qui m'horripile quand je le croise dans les avis), car l'on va droit au but sans fioritures aucunes.

Je n'ai fait qu'une bouchée de ce roman et j'en ressors pleinement satisfait.
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A l'époque de la sortie du film je n'avais pas voulu le voir, je ne suis pas branchée film d'horreur. le livre est sorti en France à peu près en même temps que le film, je n'en ai pas entendu parler pourtant à l'époque. Avec le temps et sur le tard je me suis mis à lire du Stephen King et à l'apprécier de plus en plus, alors j'ai décidé de me tourner vers son premier roman. Ce n'est pas le meilleur, mais pour un premier roman il a de sacrés qualités. L'intrigue a les qualités de bien des intrigues de cet auteur. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus frappée. J'ai trouvé remarquable la peinture des personnages adolescents, et surtout de Carrie, ce qui en fait un excellent livre sur le harcèlement, tant côté harcelée que côté harceleurs. Quel talent pour un premier roman, et quel défi que de s'attaquer au portrait d'une adolescente, ce n'était pas un sujet des plus faciles ! Il y a aussi la peinture de la mère, caricature du puritanisme américain le plus sectaire. Non, ce n'est pas une caricature, hélas, mais ce que peut produire de plus caricatural ce puritanisme fanatique. Et puis il y a la forme, la structure, qu'aucun film ne pourrait rendre. du début à la fin Stephen King fait alterner des morceaux d'articles de journaux, des extraits de l'enquête, des extraits de livres sur la télékinésie ou sur le drame de Chamberlain et des passages narratifs où les narrateurs sont différents protagonistes de l'histoire. Cela m'a fait penser à un autre roman paru la même année L'honneur perdu de Katharina Blum, construit lui aussi comme une succession de rapports, d'interrogatoire, de témoignage. Mais la comparaison s'arrête là (encore que Katharina, comme Carrie, soit une victime jetée en pâture) car Heinrich Böll se place en narrateur omniscient. Stephen King utilise les parenthèses comme procédé pour rendre compte des pensées des protagonistes dans les passages narratifs, de leurs doutes, hésitations, pour nuancer leur propos. le procédé est intéressant mais cela gêne parfois la lecture quand cela casse trop la syntaxe (il est possible que ce soit encore accentué par la traduction). Comme je le disais, ce n'est pas le meilleur Stephen King, mais il vaut quand même le coup, en plus c'est un de ses livres les plus courts ! Je ne le conseillerais certes pas en premier, mais à lire absolument si on aime les romans ultérieurs.
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Carrie nous raconte l'histoire de cette jeune fille cible des railleries et moqueries de ces camarades qui développe un pouvoir surnaturel. Stephen King est vraiment bluffant, dans un roman d'à peine 200 pages il arrive à créer une atmosphère particulière, un lien avec ces personnages, et nous tient en haleine jusqu'à la fin.
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Carrie White est une jeune lycéenne de dix-sept ans. C'est une fille solitaire et timide. Elle vit avec sa mère qui croit au Mal et vit recluse dans sa maison. Carrie est différente de ses camarades de classe. Elle s'habille autrement, ne prend pas soin d'elle et croit aux histoires fanatiques de sa mère. Alors, évidemment, elle devient un souffre-douleur et fait l'objet de moqueries de plus en plus agressives. Ses journées en classe sont un enfer.
De plus, Carrie a un don de télékinésie qu'elle ne comprend pas et qu'elle a du mal à gérer. Il ne se manifeste qu'à certains moments, souvent sous l'effet de la colère mais elle ne sait pas le maîtriser. Elle ne peut en parler à personne et ne peut donc pas être aider.

L'histoire de Carrie va cependant devenir terrifiante.

"Carrie" est la toute première oeuvre de Stephen King. Elle a été publiée à l'origine en 1974. le roman est très court contrairement à ceux qu'on lui connaît aujourd'hui. L'histoire va assez vite. L'auteur ne se perd pas dans les détails. Et, c'est efficace. J'ai adoré cette lecture.

Il est question d'une adolescente différente qui doit faire face à la méchanceté et au harcèlement des autres élèves de l'établissement scolaire qu'elle fréquente. Elle n'a personne à qui se confier. Entre une mère vivant dans ces textes religieux attendant la fin du monde à tout moment, et ses journées en classe sans ami(e)s, Carrie est une jeune fille triste.
Pourtant, lorsqu'un garçon de l'école l'invite au bal de printemps, elle revit. Enfin, une personne de son âge qui l'apprécie et la comprend. Elle se sent enfin joyeuse, jolie, le sourire revient.
Mais, cette invitation ne plait pas à tout le monde. Une farce, cruelle, se prépare…

Comme toujours, l'écriture de Stephen King est complétement addictive. Dès les premières lignes, on est pris dans l'histoire, on s'attache à son personnage et on fait défiler les pages. Même si ce livre a été écrit il y a plus de quarante ans, je trouve que les sujets abordés sont toujours d'actualité.
On parle de jeunesse américaine, de la difficulté de se faire des amis, de différence, d'amitié.
Mais, il y a aussi le côté fantastique qui pimente le tout et rend cette lecture absolument captivante.
Le thème de la télékinésie est très intéressant. C'est un sujet mystérieux et en même temps inquiétant. J'ai beaucoup aimé ce premier roman de l'auteur. Une excellente lecture !
Lien : https://labibliothequedemarj..
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Je lisais beaucoup de Stephen King quand j'avais 18-20 ans. Carrie était l'une de mes histoires préférées avec Cujo et Christine entre autres. J'ai encore les images du film bien présentes dans la tête.

Mon vieil exemplaire avait triste allure dans la bibliothèque (déjà acheté d'occase avec la tranche des pages rouges, pas joli joli). Et puis en flânant dans un vide grenier, un exemplaire grand format en superbe état me tendait les bras. Voilà l'occasion (à 1 euro) de me replonger dans cette histoire et de voir si j'aime toujours Stephen King.

Si cette histoire m'a marquée 20 ans après, ce n'est seulement à cause des pouvoirs surnaturels de Carrie mais c'est surtout à cause du portrait au vitriol que nous dresse King de l'adolescence. Une ado "différente" malmenée par ses pairs, c'est encore un sujet d'actualité.

King a bien su traduire la souffrance de Carrie. A croire qu'il a été une jeune fille dans une autre vie. Carrie est bouleversante.

Le récit est prenant même si on sait dès le départ que le bal se termine en tragédie. Les témoignages se succèdent avec des coupures de presse et l'histoire en elle-même. Ce n'est pas gênant même si je ne suis pas habituée à ce genre de construction.

Me voilà rassurée, j'aime toujours Stephen King.
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Je l'ai lu quand j'avais 17 ans,le moins que l'on puisse dire c'est que tout au long du livre on a mal pour Carrie. Cette gamine est prisonnière d'un système dans lequel elle ne peut pas s'échapper.Nantie d'une mère bigote,martyrisée à l'école,reniée de tous,solitaire avec un don de télékinésie jusqu'alors inexploité...Prenez un shaker,mélangez le tout et vous avez là le pire des cocktails Molotov .
Le moins qu'on puisse dire,c'est que la cruauté extérieure change une personne,surtout lorsqu'elle touche une adolescente malheureuse ,vous aurez comme résultat la pire machine à tuer.
J'adore Stephen King et Carrie est l'un de ses meilleurs romans,en cours de lecture on ne peut s'empêcher de s'identifier à elle,de ressentir son mal-être et sa souffrance.
La psychologie adolescente est relatée avec profondeur et finesse,une fois le livre ouvert on ne peut pas le lâcher. Jusqu'à la fin on espère pour Carrie et finalement cette pauvre petite en pâtit autant que ceux qui lui on fait du mal.
L'histoire d'un destin tragique,d'une jeunesse brisée trop tôt.A lire absolument!
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